Chronique Albatros
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263. Doit-on avoir "l'air malade" pour bénéficier d'Albatros ? Date de diffusion : 12 juin 2024
Plusieurs personnes nous appellent pour savoir s’ils peuvent bénéficier de nos services gratuits même s’ils n’ont « pas l’air malade »… Notre réponse est « bien sûr que oui » ! Car bon nombre de maladies menaçant potentiellement la vie ont peu, ou pas, de symptômes (de signes perceptibles). N’en demeure pas moins que la personne sait ou sens très bien que se ses jours sont peut-être comptés. C’est pour accompagner les gens qui sont dans cet état, qui est d’abord psychologique, qu’Albatros existe. Bien sûr que nous accompagnons aussi les personnes qui sont inconscientes ou incapables de verbaliser, et qui sont réellement rendues au bout du chemin. Mais nous ne le rappellerons jamais assez : notre accompagnement peut se prolonger sur une période de temps significative, dès même le diagnostic d’une maladie potentiellement fatale, comme par exemple, le cancer. Encore là, nous accompagnons les gens dont l’espérance de vie est potentiellement compromise, quel que soit leur état ou leur maladie, et que ceci soit confirmé ou pas par un pronostic ou un quelconque document d’un intervenant de la santé ou des services sociaux. Aucune référence n’est nécessaire. Le but est que la personne puisse continuer à se sentir connectée à la société en tant que simple être humain et non pas seulement comme patient.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Plusieurs personnes nous appellent pour savoir s’ils peuvent bénéficier de nos services gratuits même s’ils n’ont « pas l’air malade »… Notre réponse est « bien sûr que oui » ! Car bon nombre de maladies menaçant potentiellement la vie ont peu, ou pas, de symptômes (de signes perceptibles). N’en demeure pas moins que la personne sait ou sens très bien que se ses jours sont peut-être comptés. C’est pour accompagner les gens qui sont dans cet état, qui est d’abord psychologique, qu’Albatros existe. Bien sûr que nous accompagnons aussi les personnes qui sont inconscientes ou incapables de verbaliser, et qui sont réellement rendues au bout du chemin. Mais nous ne le rappellerons jamais assez : notre accompagnement peut se prolonger sur une période de temps significative, dès même le diagnostic d’une maladie potentiellement fatale, comme par exemple, le cancer. Encore là, nous accompagnons les gens dont l’espérance de vie est potentiellement compromise, quel que soit leur état ou leur maladie, et que ceci soit confirmé ou pas par un pronostic ou un quelconque document d’un intervenant de la santé ou des services sociaux. Aucune référence n’est nécessaire. Le but est que la personne puisse continuer à se sentir connectée à la société en tant que simple être humain et non pas seulement comme patient.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
262. Accompagner les personnes malades, ça vous parle ? Date de publication : 29 mai 2024
Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) et Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) sont toujours à former de nouveaux bénévoles pour accompagner les personnes gravement malades, dès le diagnostic et jusqu’en fin de vie. Pensez-vous avoir l’étoffe d’un bon accompagnant ? L’aptitude la plus importante, c’est l’écoute et la capacité d’être entièrement présent et disponible pour la personne. La deuxième, c’est d’être non directif. La troisième, c’est d’être simple et naturel, dépouillé de toute intention d’intervention. Ce que la personne accompagnée apprécie, c’est la capacité de l’accompagnant de recevoir ce qu’elle a à exprimer, dans le non-jugement, la compassion, l’empathie et suffisamment de détachement pour entendre l’épreuve qu’elle vit tout en demeurant forte et solide pour elle. La formation Albatros de base de 36 heures est offerte à longueur d’année par visioformation, et à l’automne, en présentiel, à Mont-Laurier ou à Maniwaki, selon les inscriptions. Informations : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave, dès le diagnostic et jusqu’en fin de vie, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) et Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) sont toujours à former de nouveaux bénévoles pour accompagner les personnes gravement malades, dès le diagnostic et jusqu’en fin de vie. Pensez-vous avoir l’étoffe d’un bon accompagnant ? L’aptitude la plus importante, c’est l’écoute et la capacité d’être entièrement présent et disponible pour la personne. La deuxième, c’est d’être non directif. La troisième, c’est d’être simple et naturel, dépouillé de toute intention d’intervention. Ce que la personne accompagnée apprécie, c’est la capacité de l’accompagnant de recevoir ce qu’elle a à exprimer, dans le non-jugement, la compassion, l’empathie et suffisamment de détachement pour entendre l’épreuve qu’elle vit tout en demeurant forte et solide pour elle. La formation Albatros de base de 36 heures est offerte à longueur d’année par visioformation, et à l’automne, en présentiel, à Mont-Laurier ou à Maniwaki, selon les inscriptions. Informations : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave, dès le diagnostic et jusqu’en fin de vie, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
261. Pourquoi commencer un accompagnement tôt ? Date de publication : 15 mai 2024
Les gens pensent souvent à tort qu’un accompagnement en fin de vie signifie « les trois derniers jours ». La « fin de vie », ça commence dès qu’une maladie ou un état est suffisamment grave pour constituer une menace potentielle à la vie, donc, pour certaines maladies, comme le cancer, c’est dès l’annonce du diagnostic. Nul besoin d’avoir « l’air malade » ou « d’être rendu au bout du bout ». Plus un accompagnement commence tôt, plus les bienfaits se font sentir pour la personne accompagnée, à commencer par le fait de briser l’isolement social qu’elle peut vivre, ayant besoin de ventiler avec une personne suffisamment distante pour être capable d’accueillir toutes les émotions et les pensées qui l’habitent. Les proches de la personne peuvent, eux aussi, bénéficier de cet accompagnement. Pour ce genre d’accompagnement à l’écoute active non-directive, il faut absolument une formation, ce qu’Albatros offre chaque automne, en présentiel, et même à longueur d’année, par Zoom. Pour de l’information concernant cette formation, tant dans la MRC Antoine-Labelle que la MRC Vallée-de-la-Gatineau, composer le (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
260. Albatros, c’est pour briser l’isolement causé par la maladie. Date de publication : 1er mai 2024
Vous ou une personne que vous connaissez est isolée par sa maladie ? Vous ou une personne que vous connaissez est submergée par l’aide qu’elle prodigue à une autre personne qui est gravement malade ? Alors les services gratuits d’Albatros seront sûrement d’un grand secours. Les bénévoles Albatros sont formés en écoute active non directive, et sont sensibilisés aux bienfaits que procurent une présence bienveillante, et ce, même auprès d’une personne apparemment inconsciente. Pour sa part, la personne aidante, si personne aidante il y a, appréciera un peu de répit pour pouvoir s’absenter quelques heures des chevets de sa personne malade, et appréciera l’accompagnement de qualité qu’elle pourra recevoir, elle aussi, des bénévoles Albatros. La formation Albatros de base de 36 heures est reconnue, et nous sommes toujours à la recherche de personnes intéressées à la suivre, ne serait-ce que pour fins d’enrichissement personnel. La prochaine sera à l’automne. Pour s’informer ou s’inscrire, tant dans les MRC d’Antoine-Labelle que de la Vallée-de-la-Gatineau : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes isolées par la maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
259. Accompagner une personne gravement malade. Date de publication : 17 avril 2024
Lorsqu’une personne est gravement malade, elle en est souvent confinée par perte de mobilité. Voilà qui amène un isolement social important. L’accompagnement gratuit des bénévoles Albatros vient faire en sorte que la maladie ne prenne pas toute la place dans la vie de la personne. Les bénévoles Albatros sont formés pour comprendre le point de vue d’une personne malade. Ils savent ce qu’il faut faire et ne pas faire auprès d’elles. Leurs antécédents judiciaires sont vérifiés. Ils sont tenus à la plus rigoureuse confidentialité et ils sont formés à l’écoute active non-directive. Pour s’inscrire à cette formation, composer le (819) 623-1612, tant pour les gens de la MRC Antoine-Labelle que pour ceux de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes isolées par la maladie sont entièrement gratuits. Ils constituent par le fait même un service de répit gratuit pour les proches, qui peuvent, aussi, bénéficier de l’écoute des bénévoles Albatros.
Isabelle et Ward O’Connor
Lorsqu’une personne est gravement malade, elle en est souvent confinée par perte de mobilité. Voilà qui amène un isolement social important. L’accompagnement gratuit des bénévoles Albatros vient faire en sorte que la maladie ne prenne pas toute la place dans la vie de la personne. Les bénévoles Albatros sont formés pour comprendre le point de vue d’une personne malade. Ils savent ce qu’il faut faire et ne pas faire auprès d’elles. Leurs antécédents judiciaires sont vérifiés. Ils sont tenus à la plus rigoureuse confidentialité et ils sont formés à l’écoute active non-directive. Pour s’inscrire à cette formation, composer le (819) 623-1612, tant pour les gens de la MRC Antoine-Labelle que pour ceux de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes isolées par la maladie sont entièrement gratuits. Ils constituent par le fait même un service de répit gratuit pour les proches, qui peuvent, aussi, bénéficier de l’écoute des bénévoles Albatros.
Isabelle et Ward O’Connor
258. Nouveau répertoire des ressources pour personnes malades et personnes aînées. Date de publication : 3 avril 2024
Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) vient de publier un répertoire des ressources, dans la région de Mont-Laurier et pour les séjours de soins hors MRC, pour les personnes malades et les personnes aînées. On peut l’imprimer gratuitement à partir du site Web de l’organisme, au www.albatrosvgml.ca, ou encore le commander par téléphone, au (819) 623-1612 ou par courriel, au albatrosmontlaurier@gmail.com. Les ressources sont classées par ordre alphabétique de besoin, allant de la rubrique « alimentation » à la rubrique « transport ». C’est un outil dont tout bénévole accompagnant Albatros est doté pour pouvoir mieux accompagner, en CHSLD, à l’hôpital, en résidence privée pour aînés et à domicile, par la présence et l’écoute, toute personne dont la maladie menace potentiellement la vie, ainsi que leurs proches (répit). Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) vient de publier un répertoire correspondant pour la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, accessible sur le même site Web, ou par téléphone, au (819) 449-4540, ou par courriel, au albatrosmaniwaki@gmail.com. La prochaine formation Albatros pour ces deux organismes sera offerte à l’automne. Informations et inscriptions : (819) 623-1612. Ouvert à tous.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes dont la maladie menace potentiellement la vie, sont entièrement gratuits. Aucune référence n’est nécessaire.
Isabelle et Ward O’Connor
Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) vient de publier un répertoire des ressources, dans la région de Mont-Laurier et pour les séjours de soins hors MRC, pour les personnes malades et les personnes aînées. On peut l’imprimer gratuitement à partir du site Web de l’organisme, au www.albatrosvgml.ca, ou encore le commander par téléphone, au (819) 623-1612 ou par courriel, au albatrosmontlaurier@gmail.com. Les ressources sont classées par ordre alphabétique de besoin, allant de la rubrique « alimentation » à la rubrique « transport ». C’est un outil dont tout bénévole accompagnant Albatros est doté pour pouvoir mieux accompagner, en CHSLD, à l’hôpital, en résidence privée pour aînés et à domicile, par la présence et l’écoute, toute personne dont la maladie menace potentiellement la vie, ainsi que leurs proches (répit). Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) vient de publier un répertoire correspondant pour la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, accessible sur le même site Web, ou par téléphone, au (819) 449-4540, ou par courriel, au albatrosmaniwaki@gmail.com. La prochaine formation Albatros pour ces deux organismes sera offerte à l’automne. Informations et inscriptions : (819) 623-1612. Ouvert à tous.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes dont la maladie menace potentiellement la vie, sont entièrement gratuits. Aucune référence n’est nécessaire.
Isabelle et Ward O’Connor
257. Les différents types de répits en fin de vie. Date de publication : 20 mars 2024
Lorsqu’une personne est en fin de vie, elle connaît des pertes d’autonomie qui augmentent son besoin d’assistance pour les activités quotidiennes de la vie (AQV). Ces aides peuvent être fournies par les proches aidants, à domicile et en installation de santé, tout comme par les soignants. Pour éviter « l’usure de compassion », les proches ont besoin de répit, et celui-ci peut prendre différentes formes. La personne malade peut faire un séjour à l’extérieur du domicile, dans un CHSLD, dans une ressource intermédiaire (RI) d’une résidence privée pour aînés (RPA), ou dans un lieu consacré spécifiquement au répit. La personne proche aidante (PPA) peut elle aussi bénéficier d’un répit à l’externe auprès des organismes locaux de soutien aux PPA, lesquelles offrent des activités spécifiquement pour les PPA. Puis, il existe du répit « à l’interne » : par exemple, les bénévoles Albatros peuvent venir sur les lieux de l’endroit où se trouve la personne malade, pour que la PPA puisse s’absenter pendant quelques heures ; ou encore, le soutien à domicile (SAD) du CLSC peut rémunérer une personne pour effectuer ce genre d’accompagnement. Pour en savoir plus, consulter notre nouveau répertoire de ressources pour la région de Mont-Laurier, imprimable gratuitement à partir du www.albatrosvgml.ca.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes dont la maladie menace potentiellement la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Lorsqu’une personne est en fin de vie, elle connaît des pertes d’autonomie qui augmentent son besoin d’assistance pour les activités quotidiennes de la vie (AQV). Ces aides peuvent être fournies par les proches aidants, à domicile et en installation de santé, tout comme par les soignants. Pour éviter « l’usure de compassion », les proches ont besoin de répit, et celui-ci peut prendre différentes formes. La personne malade peut faire un séjour à l’extérieur du domicile, dans un CHSLD, dans une ressource intermédiaire (RI) d’une résidence privée pour aînés (RPA), ou dans un lieu consacré spécifiquement au répit. La personne proche aidante (PPA) peut elle aussi bénéficier d’un répit à l’externe auprès des organismes locaux de soutien aux PPA, lesquelles offrent des activités spécifiquement pour les PPA. Puis, il existe du répit « à l’interne » : par exemple, les bénévoles Albatros peuvent venir sur les lieux de l’endroit où se trouve la personne malade, pour que la PPA puisse s’absenter pendant quelques heures ; ou encore, le soutien à domicile (SAD) du CLSC peut rémunérer une personne pour effectuer ce genre d’accompagnement. Pour en savoir plus, consulter notre nouveau répertoire de ressources pour la région de Mont-Laurier, imprimable gratuitement à partir du www.albatrosvgml.ca.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes dont la maladie menace potentiellement la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
256. Qui peut suivre la formation Albatros ? Date de publication : 6 mars 2024
Toute personne désirant apprivoiser la mort, et donc la vie, ou encore apprendre comment accompagner une personne dont la maladie menace la vie, peut suivre la formation Albatros. Lorsqu’une personne voit sa maladie menacer sa vie, elle a toutes sortes de choses bien spécifiques à vivre. Elle sent que son temps est compté, que sa vie tient à un fil. Elle doit organiser sa vie en conséquence. Elle a besoin de la présence de personnes avec qui elle peut évacuer de sorte à atteindre la sérénité et trouver son propre chemin. Le but de l’accompagnement, c’est de soutenir l’autonomie et l’autodétermination de la personne, et de la garder connectée socialement. Il faut se connaître soi-même, connaître comment écouter réellement, et bien comprendre ce que la personne peut vivre dans un tel état.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes dont la maladie menace potentiellement la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Toute personne désirant apprivoiser la mort, et donc la vie, ou encore apprendre comment accompagner une personne dont la maladie menace la vie, peut suivre la formation Albatros. Lorsqu’une personne voit sa maladie menacer sa vie, elle a toutes sortes de choses bien spécifiques à vivre. Elle sent que son temps est compté, que sa vie tient à un fil. Elle doit organiser sa vie en conséquence. Elle a besoin de la présence de personnes avec qui elle peut évacuer de sorte à atteindre la sérénité et trouver son propre chemin. Le but de l’accompagnement, c’est de soutenir l’autonomie et l’autodétermination de la personne, et de la garder connectée socialement. Il faut se connaître soi-même, connaître comment écouter réellement, et bien comprendre ce que la personne peut vivre dans un tel état.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes dont la maladie menace potentiellement la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
255. Le modèle de soins palliatifs « Approche par les capabilités ». Date de publication : 21 février 2024
Les soins palliatifs à domicile ont une composante psychosociale qui gagnerait à être mieux intégrée dans la pratique des infirmières et des travailleurs sociaux. C’est pourquoi le Dr Jérôme Leclerc-Loiselle, professeur adjoint en sciences infirmières à l’Université de Sherbrooke, promeut le modèle « Approche par les capabilités », qui permet de convertir différents aspects de la réalité de la personne malade de sorte à générer des « capabilités », soit un maximum de libertés réelles, en interdépendance aux autres. La « praxis », dit-il, est « l’art de construire le meilleur en contexte ». Le fondement de toute cette approche est l’importance du relationnel dans toute prestation de soins, de sorte à en optimiser l’efficacité thérapeutique même. On peut approfondir la chose au https://figshare.com/articles/presentation/Les_capabilit_s_de_Sen_pour_concevoir_la_pratique_infirmi_re_de_soins_palliatifs_domicile_Texte_r_sum_/25212857. Cliquer sur la flèche vers le bas qui se trouve juste à droite des mots « Leclerc-Loiselle et al. (2024) - Texte résumé.pdf (302.65 kB) ».
Les services Albatros d’accompagnement bénévole des personnes isolées et confinées par la maladie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Les soins palliatifs à domicile ont une composante psychosociale qui gagnerait à être mieux intégrée dans la pratique des infirmières et des travailleurs sociaux. C’est pourquoi le Dr Jérôme Leclerc-Loiselle, professeur adjoint en sciences infirmières à l’Université de Sherbrooke, promeut le modèle « Approche par les capabilités », qui permet de convertir différents aspects de la réalité de la personne malade de sorte à générer des « capabilités », soit un maximum de libertés réelles, en interdépendance aux autres. La « praxis », dit-il, est « l’art de construire le meilleur en contexte ». Le fondement de toute cette approche est l’importance du relationnel dans toute prestation de soins, de sorte à en optimiser l’efficacité thérapeutique même. On peut approfondir la chose au https://figshare.com/articles/presentation/Les_capabilit_s_de_Sen_pour_concevoir_la_pratique_infirmi_re_de_soins_palliatifs_domicile_Texte_r_sum_/25212857. Cliquer sur la flèche vers le bas qui se trouve juste à droite des mots « Leclerc-Loiselle et al. (2024) - Texte résumé.pdf (302.65 kB) ».
Les services Albatros d’accompagnement bénévole des personnes isolées et confinées par la maladie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
254. Est-ce que le mouvement Albatros procure l'aide médicale à mourir ? Date de publication : 7 février 2024
Depuis quelque temps, le mouvement Albatros reçoit des demandes pour prodiguer l’aide médicale à mourir (euthanasie). Il est important ici de rappeler que le Mouvement Albatros et ses bénévoles n’offrent aucunement l’aide médicale à mourir. Les bénévoles Albatros accompagnent les personnes isolées par la maladie dès les premiers moments de leur isolement en raison de leur mobilité réduite et de leur réseau de soutien naturel surchargé ou inexistant, et ce, sans aucune discrimination quant à la fin de vie choisie.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes isolées par la maladie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Depuis quelque temps, le mouvement Albatros reçoit des demandes pour prodiguer l’aide médicale à mourir (euthanasie). Il est important ici de rappeler que le Mouvement Albatros et ses bénévoles n’offrent aucunement l’aide médicale à mourir. Les bénévoles Albatros accompagnent les personnes isolées par la maladie dès les premiers moments de leur isolement en raison de leur mobilité réduite et de leur réseau de soutien naturel surchargé ou inexistant, et ce, sans aucune discrimination quant à la fin de vie choisie.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes isolées par la maladie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
253. Quand la maladie isole. Date de publication : 24 janvier 2024
La maladie peut entraîner, dans certains cas, l’isolement et le confinement. Les personnes peuvent perdre la mobilité, parfois jusqu’à plus ne pouvoir quitter leur domicile ou même leur lit. Puis, les gens qu’ils connaissent peuvent restreindre leurs visites, par souci de ne pas déranger et/ou parce qu’ils ne savent pas vraiment quoi dire ou quoi faire. Cette solitude, les bénévoles Albatros sont formés pour y pallier, par leur présence et leur écoute active non directive. Lorsqu’une maladie isole et confine une personne, c’est dès lors qu’on peut faire appel à leurs services. Aucune référence d’un intervenant de santé n’est nécessaire, et l’accompagnement peut se faire à domicile, en CHSLD, en résidence privée pour aînés, ou à l’hôpital, avec continuité possible d’un milieu à l’autre, si désiré.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes isolées par la maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
La maladie peut entraîner, dans certains cas, l’isolement et le confinement. Les personnes peuvent perdre la mobilité, parfois jusqu’à plus ne pouvoir quitter leur domicile ou même leur lit. Puis, les gens qu’ils connaissent peuvent restreindre leurs visites, par souci de ne pas déranger et/ou parce qu’ils ne savent pas vraiment quoi dire ou quoi faire. Cette solitude, les bénévoles Albatros sont formés pour y pallier, par leur présence et leur écoute active non directive. Lorsqu’une maladie isole et confine une personne, c’est dès lors qu’on peut faire appel à leurs services. Aucune référence d’un intervenant de santé n’est nécessaire, et l’accompagnement peut se faire à domicile, en CHSLD, en résidence privée pour aînés, ou à l’hôpital, avec continuité possible d’un milieu à l’autre, si désiré.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes isolées par la maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
252. Qu’est-ce que la « fin de vie » ? Date de publication : 10 janvier 2024
L’expression « fin de vie » prend différents sens pour différentes personnes. La Loi 2 ne définit pas cette expression, mais on peut déduire qu’au sens de cette loi, cette période correspond à la phase terminale d’une maladie, soit les dernières semaines de vie, car la Loi 2 prévoit qu’en matière de soins palliatifs, les établissements n’ont à faire rapport que concernant la sédation palliative continue, offerte dans les deux dernières semaines de vie. Certaines bases de données comptabilisent aussi la dispensation d’anti-douleurs, pendant cette période. Pour le domaine médical et scientifique des soins palliatifs, toutefois, la « fin de vie » correspond à toute la période qui suit le moment auquel la mort devient raisonnablement prévisible, lequel moment peut se manifester de nombreux mois avant le décès. Le plan directeur du ministère de la santé en matière de soins palliatifs martèle qu’il est important de reconnaître officiellement ce moment, de part et d’autre, le plus précocement possible, pour que les bons soins palliatifs puissent être dispensés dès lors, dans leur ensemble.
Les services Albatros d’accompagnement pendant toutes les phases palliatives d’une maladie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
L’expression « fin de vie » prend différents sens pour différentes personnes. La Loi 2 ne définit pas cette expression, mais on peut déduire qu’au sens de cette loi, cette période correspond à la phase terminale d’une maladie, soit les dernières semaines de vie, car la Loi 2 prévoit qu’en matière de soins palliatifs, les établissements n’ont à faire rapport que concernant la sédation palliative continue, offerte dans les deux dernières semaines de vie. Certaines bases de données comptabilisent aussi la dispensation d’anti-douleurs, pendant cette période. Pour le domaine médical et scientifique des soins palliatifs, toutefois, la « fin de vie » correspond à toute la période qui suit le moment auquel la mort devient raisonnablement prévisible, lequel moment peut se manifester de nombreux mois avant le décès. Le plan directeur du ministère de la santé en matière de soins palliatifs martèle qu’il est important de reconnaître officiellement ce moment, de part et d’autre, le plus précocement possible, pour que les bons soins palliatifs puissent être dispensés dès lors, dans leur ensemble.
Les services Albatros d’accompagnement pendant toutes les phases palliatives d’une maladie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
251. Les différentes phases palliatives. Date de publication : 27 décembre 2023
Une maladie entre dans sa première phase palliative lorsque la mort devient raisonnablement prévisible dans plusieurs mois. Le traitement de la douleur devra être présent tout le long du processus, et, dès le début, le volet psychosocial devra être très présent : information concernant les ressources communautaires pertinentes, dont, entre autres, l’accompagnement bénévole spécialisé en soins palliatifs ; traitement de l’anxiété et/ou de la dépression ; soutien aux proches. Déjà avec un pronostic de deux ans, on peut référer au centre de jour d’une maison de soins palliatifs. Au pronostic d’environ trois mois, on pourra référer pour l’hébergement en maison de soins palliatifs, si désiré. Dans les derniers mois, qui correspondent à la phase préterminale, on peut commencer la sédation palliative intermittente, en dernier recours, soit en présence de symptômes réfractaires. Puis, en phase terminale, dans les deux dernières semaines, on pourra envisager la sédation palliative continue, laquelle permet de mourir paisiblement et naturellement. Bien que les soins palliatifs dits « de fin de vie » correspondent à la phase terminale, les soins palliatifs dans leur ensemble se déploient sur de nombreuses phases bien avant les dernières semaines. Il faut le savoir et il faut les demander.
Les services Albatros d’accompagnement pendant toutes les phases palliatives d’une maladie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Une maladie entre dans sa première phase palliative lorsque la mort devient raisonnablement prévisible dans plusieurs mois. Le traitement de la douleur devra être présent tout le long du processus, et, dès le début, le volet psychosocial devra être très présent : information concernant les ressources communautaires pertinentes, dont, entre autres, l’accompagnement bénévole spécialisé en soins palliatifs ; traitement de l’anxiété et/ou de la dépression ; soutien aux proches. Déjà avec un pronostic de deux ans, on peut référer au centre de jour d’une maison de soins palliatifs. Au pronostic d’environ trois mois, on pourra référer pour l’hébergement en maison de soins palliatifs, si désiré. Dans les derniers mois, qui correspondent à la phase préterminale, on peut commencer la sédation palliative intermittente, en dernier recours, soit en présence de symptômes réfractaires. Puis, en phase terminale, dans les deux dernières semaines, on pourra envisager la sédation palliative continue, laquelle permet de mourir paisiblement et naturellement. Bien que les soins palliatifs dits « de fin de vie » correspondent à la phase terminale, les soins palliatifs dans leur ensemble se déploient sur de nombreuses phases bien avant les dernières semaines. Il faut le savoir et il faut les demander.
Les services Albatros d’accompagnement pendant toutes les phases palliatives d’une maladie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
250. Les soins palliatifs se résument-ils à ceux offerts en fin de vie ? Date de publication : 13 décembre 2023
La Loi concernant les soins de fin de vie régit un ensemble d’éléments, dont les soins palliatifs dits « de fin de vie », lesquels sont offerts dans les derniers jours de vie, mais aussi tous les autres soins palliatifs qui se dispensent dès que toute maladie ou état commence à menacer la vie d’une personne et que la mort naturelle devient raisonnablement prévisible, dans les années, mois, semaines ou jours qui suivent. La Cadillac des soins palliatifs, ce sont les maisons de soins palliatifs (MSP), lesquelles admettent les personnes dans leurs trois derniers mois. Il y en a trois qui desservent la Vallée-de-la-Gatineau, soit la Maison Mathieu-Froment-Savoie, à Hull, la Maison des Collines, à Wakefield et la Résidence Le Monarque, à Montebello. Les trois MSP qui acceptent des gens de la MRC Antoine-Labelle sont la Maison La Traversée, à Mont-Tremblant, la Maison Sercan, à Saint-Eustache, et la Maison Pallia-Vie La Rivière-du-Nord, à Saint-Jérôme. Les soins palliatifs sont aussi offerts en centre hospitalier, à domicile, en résidence privée pour aînés, en ressource de type familiale et en ressource intermédiaire. N’hésitez pas à les demander pour vous et vos proches. L’accompagnement bénévole spécialisé en soins palliatifs, par exemple, est un soutien psychosocial des plus bénéfiques tant pour les personnes malades que pour leurs proches. Il peut commencer dès le moment où la vie commence à être menacée, et ce, jusqu’à la mort naturelle.
Les services Albatros d’accompagnement spécialisé en soins palliatifs sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
La Loi concernant les soins de fin de vie régit un ensemble d’éléments, dont les soins palliatifs dits « de fin de vie », lesquels sont offerts dans les derniers jours de vie, mais aussi tous les autres soins palliatifs qui se dispensent dès que toute maladie ou état commence à menacer la vie d’une personne et que la mort naturelle devient raisonnablement prévisible, dans les années, mois, semaines ou jours qui suivent. La Cadillac des soins palliatifs, ce sont les maisons de soins palliatifs (MSP), lesquelles admettent les personnes dans leurs trois derniers mois. Il y en a trois qui desservent la Vallée-de-la-Gatineau, soit la Maison Mathieu-Froment-Savoie, à Hull, la Maison des Collines, à Wakefield et la Résidence Le Monarque, à Montebello. Les trois MSP qui acceptent des gens de la MRC Antoine-Labelle sont la Maison La Traversée, à Mont-Tremblant, la Maison Sercan, à Saint-Eustache, et la Maison Pallia-Vie La Rivière-du-Nord, à Saint-Jérôme. Les soins palliatifs sont aussi offerts en centre hospitalier, à domicile, en résidence privée pour aînés, en ressource de type familiale et en ressource intermédiaire. N’hésitez pas à les demander pour vous et vos proches. L’accompagnement bénévole spécialisé en soins palliatifs, par exemple, est un soutien psychosocial des plus bénéfiques tant pour les personnes malades que pour leurs proches. Il peut commencer dès le moment où la vie commence à être menacée, et ce, jusqu’à la mort naturelle.
Les services Albatros d’accompagnement spécialisé en soins palliatifs sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
249. Les soins palliatifs, ça commence quand ? Date de publication : 29 novembre 2023
Les soins palliatifs peuvent débuter dès qu’on commence à sentir que notre maladie ou notre état est, ou est en voie de devenir, une menace pour notre vie. L’idée des soins palliatifs est de s’assurer que les personnes reçoivent tous les soins non curatifs qu’elles recevraient, dans leur état, si elles n’étaient pas en situation d’absence de soins curatifs : traitement de la douleur et des autres symptômes ; traitement des effets des médicaments ; traitement de l’anxiété et de la dépression (psychothérapie, psychiatrie), etc, etc. Il s’agit d’éviter l’abandon des patients et d’honorer l’obligation de soin visant à faire en sorte que la personne puisse se sentir bien, malgré une maladie très avancée et compliquée. Ainsi, elle pourra se concentrer sur le relationnel, sur tout ce qu’elle a à vivre avec ces proches dans leur processus mutuel de détachement, de deuil et de réconciliation. Les bénévoles Albatros sont formés pour accompagner la personne malade et ses proches pendant toute cette période se terminant par la mort naturelle, laquelle peut se mesurer en jours, en semaines, en mois, voire même en année.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie menaçant potentiellement la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Les soins palliatifs peuvent débuter dès qu’on commence à sentir que notre maladie ou notre état est, ou est en voie de devenir, une menace pour notre vie. L’idée des soins palliatifs est de s’assurer que les personnes reçoivent tous les soins non curatifs qu’elles recevraient, dans leur état, si elles n’étaient pas en situation d’absence de soins curatifs : traitement de la douleur et des autres symptômes ; traitement des effets des médicaments ; traitement de l’anxiété et de la dépression (psychothérapie, psychiatrie), etc, etc. Il s’agit d’éviter l’abandon des patients et d’honorer l’obligation de soin visant à faire en sorte que la personne puisse se sentir bien, malgré une maladie très avancée et compliquée. Ainsi, elle pourra se concentrer sur le relationnel, sur tout ce qu’elle a à vivre avec ces proches dans leur processus mutuel de détachement, de deuil et de réconciliation. Les bénévoles Albatros sont formés pour accompagner la personne malade et ses proches pendant toute cette période se terminant par la mort naturelle, laquelle peut se mesurer en jours, en semaines, en mois, voire même en année.
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248. L’écoute, d’abord les oreilles mais pas seulement. Date de publication : 15 novembre 2023
L’écoute, c’est entendre et regarder avec une attention patiente et soutenue, avec le moins de distractions possible, extérieure ou intérieure. C’est une ouverture de l’être en entier, du cerveau (pensées), du cœur (sentiments) et du corps (non-verbal). C’est être un simple miroir pour l’autre, qui, ressentant cet accueil, cette ouverture, s’ouvre à son tour, se raconte et se découvre en se regardant, en se voyant, en nous. Puisque nous sommes centrés en nous-même, on amène l’autre à se « syntoniser » sur son centre également, à vraiment vivre et exprimer ses émotions, qu’on doit simplement accueillir, sans changer. Il reprend alors son pouvoir, là où il n’est plus submergé par l’émotion, qu’il a pu évacuer. La lumière se fait, et il découvre son propre chemin. Dans l’espace-temps de l’écoute, les mots sont importants, mais le silence est d’or.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou de fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
L’écoute, c’est entendre et regarder avec une attention patiente et soutenue, avec le moins de distractions possible, extérieure ou intérieure. C’est une ouverture de l’être en entier, du cerveau (pensées), du cœur (sentiments) et du corps (non-verbal). C’est être un simple miroir pour l’autre, qui, ressentant cet accueil, cette ouverture, s’ouvre à son tour, se raconte et se découvre en se regardant, en se voyant, en nous. Puisque nous sommes centrés en nous-même, on amène l’autre à se « syntoniser » sur son centre également, à vraiment vivre et exprimer ses émotions, qu’on doit simplement accueillir, sans changer. Il reprend alors son pouvoir, là où il n’est plus submergé par l’émotion, qu’il a pu évacuer. La lumière se fait, et il découvre son propre chemin. Dans l’espace-temps de l’écoute, les mots sont importants, mais le silence est d’or.
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247. Tenir compte de la dimension spirituelle des personnes. Date de publication : 1er novembre 2023
Toute personne a une dimension spirituelle (vie intérieure : sentimentale, relationnelle, affective et émotive, et en plus, selon certains, esprit éternel), et il faut en tenir compte, car elle affecte le corps et vice versa. Les soins centrés sur la personne visent aussi à soigner une personne comme une partie d’un tout, soit sa famille, son réseau de proches, qu’on doit inclure dans la démarche de traitement : présence lors des rendez-vous ; installations accueillantes pour eux (espace suffisant, chambre privée, sièges, cuisinette, lit). Le mot d’ordre est de laisser faire les dérangements du curatif pour laisser place à la paix et au repos. D’adapter les protocoles de traitement aux volontés du patient ; ne jamais rien imposer, mais se laisser guider par le patient, même si ce n’est pas nécessairement le traitement optimal indiqué. Avec le traitement de la douleur, des symptômes de sa maladie et des effets secondaires des médicaments, ce dont le patient a autant besoin, c’est de l’humanité, facteur qui peut amplifier l’efficacité des traitements. De la simple présence chaleureuse, respectueuse et bienveillante, et de l’écoute, tout comme pour les proches. En ce sens, les bénévoles accompagnants formés en soins palliatifs et l’intervenant en spiritualité sont fort importants au sein de l’équipe multidisciplinaire traitante en soins palliatifs.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie menaçant la vie, en fin de vie ou en soins palliatifs, sont entièrement gratuits.
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Toute personne a une dimension spirituelle (vie intérieure : sentimentale, relationnelle, affective et émotive, et en plus, selon certains, esprit éternel), et il faut en tenir compte, car elle affecte le corps et vice versa. Les soins centrés sur la personne visent aussi à soigner une personne comme une partie d’un tout, soit sa famille, son réseau de proches, qu’on doit inclure dans la démarche de traitement : présence lors des rendez-vous ; installations accueillantes pour eux (espace suffisant, chambre privée, sièges, cuisinette, lit). Le mot d’ordre est de laisser faire les dérangements du curatif pour laisser place à la paix et au repos. D’adapter les protocoles de traitement aux volontés du patient ; ne jamais rien imposer, mais se laisser guider par le patient, même si ce n’est pas nécessairement le traitement optimal indiqué. Avec le traitement de la douleur, des symptômes de sa maladie et des effets secondaires des médicaments, ce dont le patient a autant besoin, c’est de l’humanité, facteur qui peut amplifier l’efficacité des traitements. De la simple présence chaleureuse, respectueuse et bienveillante, et de l’écoute, tout comme pour les proches. En ce sens, les bénévoles accompagnants formés en soins palliatifs et l’intervenant en spiritualité sont fort importants au sein de l’équipe multidisciplinaire traitante en soins palliatifs.
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246. RÉSUMÉ DE LA CONFÉRENCE DU DR JEAN-MARC BARREAU. Date de publication : 18 octobre 2023
Bien accompagné, on peut mourir avec le sourire, même avec un corps diminué par la maladie, et laisser en héritage un visage transfiguré. Le corps est beau parce qu’il est porté par une âme. Il faut tenir compte de cette réalité spirituelle de la personne dans le contexte des soins. Il est bon, même pour les soignants, de faire l’expérience de la « transpassibilité » : se laisser toucher, et toucher l’autre, dans nos vulnérabilités respectives. Faire des rencontres-miroirs. Veiller à ne pas éteindre chez l’autre le désir du plus-grand-que-soi, ne serait-ce que le désir d’être accompagné avec humanité et dans toute son humanité, car l’interdépendance, le relationnel, est un fait, et non pas une faiblesse. Le désir, le besoin de l’Autre, donne le goût de vivre. Même en fin de vie, il enraye le désir de mort, qui lui, résulte de peurs et d’angoisses, et est exprimé par une conscience qui n’est plus du tout dans un espace d’autonomie et de liberté, parce ne bénéficiant plus du support matériel d’un corps en bonne santé pour faire contrepoids à l’émotivité. Évitons de présumer de l’intentionnalité de l’autre, ou de la diriger, ce qui amène les questions suivantes : Est-ce souhaitable de céder notre droit à l’intentionnalité, à l’avance ou autrement ? Qui exercera ce droit à notre place ? Quand cette ou ces personne(s) l’exercera-t-elle ou l’exerceront-elles ? Si nous ne sommes pas d’accord, aurons-nous la force, mentale, affective et/ou physique, ou même le pouvoir juridique, de formuler nos désirs du moment et de les faire primer ? Une telle dynamique favoriser-t-elle vraiment une mort paisible ?
Les services Albatros d’accompagnement des personnes dont la maladie menace la vie ou qui sont en fin de vie, et de leurs proches, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Bien accompagné, on peut mourir avec le sourire, même avec un corps diminué par la maladie, et laisser en héritage un visage transfiguré. Le corps est beau parce qu’il est porté par une âme. Il faut tenir compte de cette réalité spirituelle de la personne dans le contexte des soins. Il est bon, même pour les soignants, de faire l’expérience de la « transpassibilité » : se laisser toucher, et toucher l’autre, dans nos vulnérabilités respectives. Faire des rencontres-miroirs. Veiller à ne pas éteindre chez l’autre le désir du plus-grand-que-soi, ne serait-ce que le désir d’être accompagné avec humanité et dans toute son humanité, car l’interdépendance, le relationnel, est un fait, et non pas une faiblesse. Le désir, le besoin de l’Autre, donne le goût de vivre. Même en fin de vie, il enraye le désir de mort, qui lui, résulte de peurs et d’angoisses, et est exprimé par une conscience qui n’est plus du tout dans un espace d’autonomie et de liberté, parce ne bénéficiant plus du support matériel d’un corps en bonne santé pour faire contrepoids à l’émotivité. Évitons de présumer de l’intentionnalité de l’autre, ou de la diriger, ce qui amène les questions suivantes : Est-ce souhaitable de céder notre droit à l’intentionnalité, à l’avance ou autrement ? Qui exercera ce droit à notre place ? Quand cette ou ces personne(s) l’exercera-t-elle ou l’exerceront-elles ? Si nous ne sommes pas d’accord, aurons-nous la force, mentale, affective et/ou physique, ou même le pouvoir juridique, de formuler nos désirs du moment et de les faire primer ? Une telle dynamique favoriser-t-elle vraiment une mort paisible ?
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245. RÉSUMÉ DE LA CONFÉRENCE DU DR CHRISTIANE MARTEL. Date de publication : 4 octobre 2023
Dr Martel fait ressortir l’importance et la puissance de l’accompagnement tout autant chez les soignants que chez les bénévoles. L’écoute, le respect, l’amour et la « reliance » sont fondamentaux, alors que les soignants n’ont que très peu ou aucune formation en la matière. Pour les cas plus difficiles ou rébarbatifs, il faut savoir accompagner par personne interposée, via un proche, ce qui peut résoudre de grands culs-de-sacs, soit les cas abandonnés comme « intraitables ». De toute façon, c’est la famille immédiate au complet de la personne qui doit être accompagnée. Le soutien aux proches aidants est primordial. Par ailleurs, il faut savoir négocier avec le patient, en lui proposant différentes options, comme par exemple des « essais » renversables. Puis, il ne faut jamais imposer un protocole. Enfin, la « reliance », c’est l’art de se relier à soi, à l’autre et à plus grand que soi (pour lui confier sa souffrance). Dr Martel déplore que les médecins qui désirent se former et œuvrer en soins palliatifs se heurtent à de nombreux obstacles.
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Dr Martel fait ressortir l’importance et la puissance de l’accompagnement tout autant chez les soignants que chez les bénévoles. L’écoute, le respect, l’amour et la « reliance » sont fondamentaux, alors que les soignants n’ont que très peu ou aucune formation en la matière. Pour les cas plus difficiles ou rébarbatifs, il faut savoir accompagner par personne interposée, via un proche, ce qui peut résoudre de grands culs-de-sacs, soit les cas abandonnés comme « intraitables ». De toute façon, c’est la famille immédiate au complet de la personne qui doit être accompagnée. Le soutien aux proches aidants est primordial. Par ailleurs, il faut savoir négocier avec le patient, en lui proposant différentes options, comme par exemple des « essais » renversables. Puis, il ne faut jamais imposer un protocole. Enfin, la « reliance », c’est l’art de se relier à soi, à l’autre et à plus grand que soi (pour lui confier sa souffrance). Dr Martel déplore que les médecins qui désirent se former et œuvrer en soins palliatifs se heurtent à de nombreux obstacles.
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244. Résumé de la conférence du Dr Louis-André Richard lors de notre colloque sur les soins palliatifs.
Date de publication : 20 septembre 2023
La conférence du Dr Richard, professeur de philosophie, s’intitulait « Qu’est-ce que respecter la dignité en fin de vie ? Assurer une mort paisible et favoriser la mort en paix ». Aujourd’hui, la « mort paisible », ou confortable, est possible dans 99 pour cent des cas, grâce aux bons soins palliatifs conférés par des personnes dûment formées dans le domaine. Les gens cherchent aussi la « mort en paix », c’est-à-dire ne pas avoir à affronter la fin de vie lorsqu’on y entre. Pourtant, la courbe Kubler-Ross de fin de vie montre que le désir de mort, en fin de vie, est une étape d’un processus, et que celle-ci passe pour laisser place naturellement à la « mort en paix ».
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Date de publication : 20 septembre 2023
La conférence du Dr Richard, professeur de philosophie, s’intitulait « Qu’est-ce que respecter la dignité en fin de vie ? Assurer une mort paisible et favoriser la mort en paix ». Aujourd’hui, la « mort paisible », ou confortable, est possible dans 99 pour cent des cas, grâce aux bons soins palliatifs conférés par des personnes dûment formées dans le domaine. Les gens cherchent aussi la « mort en paix », c’est-à-dire ne pas avoir à affronter la fin de vie lorsqu’on y entre. Pourtant, la courbe Kubler-Ross de fin de vie montre que le désir de mort, en fin de vie, est une étape d’un processus, et que celle-ci passe pour laisser place naturellement à la « mort en paix ».
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243. Résumé de la conférence du Dr Patrick Vinay lors de notre colloque sur les soins palliatifs.
Date de publication : 6 septembre 2023
Les soins palliatifs visent à aménager des fenêtres, des occasions, pour la disponibilité de la personne pour vivre le reste de sa vie. Le critère de base est de voir au confort et à la lucidité optimale de la personne pour qu’elle puisse boucler la boucle de ses relations humaines, ce qui est d’un immense réconfort tant pour la personne malade que pour ses proches. Les soins palliatifs avancent que l’humain est sans cesse « en devenir », qu’il continue à se construire grâce au regard de l’autre, et ce jusqu’à la fin. Les soins palliatifs avancent que la vie se définit par un enchaînement d’imprévus, de surprises et d’inattendus. Chacun, y compris les survivants, peut s’en prévaloir pour aller jusqu’au bout de soi-même.
M. Vinay de conclure qu’il y a beaucoup de travail à faire que pour que les soins palliatifs constituent une option concrète et réelle pour les gens. La prochaine formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement en fin de vie aura lieu les 4-5, 11-12 et 25-26 novembre. Informations : (819) 623‑1612.
Isabelle et Ward O’Connor
Date de publication : 6 septembre 2023
Les soins palliatifs visent à aménager des fenêtres, des occasions, pour la disponibilité de la personne pour vivre le reste de sa vie. Le critère de base est de voir au confort et à la lucidité optimale de la personne pour qu’elle puisse boucler la boucle de ses relations humaines, ce qui est d’un immense réconfort tant pour la personne malade que pour ses proches. Les soins palliatifs avancent que l’humain est sans cesse « en devenir », qu’il continue à se construire grâce au regard de l’autre, et ce jusqu’à la fin. Les soins palliatifs avancent que la vie se définit par un enchaînement d’imprévus, de surprises et d’inattendus. Chacun, y compris les survivants, peut s’en prévaloir pour aller jusqu’au bout de soi-même.
M. Vinay de conclure qu’il y a beaucoup de travail à faire que pour que les soins palliatifs constituent une option concrète et réelle pour les gens. La prochaine formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement en fin de vie aura lieu les 4-5, 11-12 et 25-26 novembre. Informations : (819) 623‑1612.
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242. Apprendre à accompagner en fin de vie. Date de publication : 23 août 2023
L’accompagnement en fin de vie est très spécial. Il faut penser que la personne qui apprend que son temps est compté doit tout réorganiser sa vie. Elle a beaucoup de deuils à vivre. Elle a beaucoup d’ajustements à faire et de décisions à prendre. Puis, elle doit ventiler ses émotions en toute liberté, ce qu’elle ne peut pas nécessairement faire avec ses proches. Enfin, elle sent que les gens l’abandonnent : ils ne savent pas quoi dire ou quoi faire ; ils ne veulent pas la fatiguer… Les bénévoles Albatros sont formés pour accompagner les personnes dans cette traversée, à l’issue de laquelle peuvent se trouver la sérénité et même le soulagement physique. Ils font de même avec les proches de cette personne, qui deviennent des aidants naturels pendant une période plus ou moins prolongée. Vous voulez savoir comment vous y prendre ? Suivez la formation de base de 36 heures qui sera offerte les 4-5, 11-12 et 25-26 novembre à Mont-Laurier. Informations : (819) 623-1612.
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L’accompagnement en fin de vie est très spécial. Il faut penser que la personne qui apprend que son temps est compté doit tout réorganiser sa vie. Elle a beaucoup de deuils à vivre. Elle a beaucoup d’ajustements à faire et de décisions à prendre. Puis, elle doit ventiler ses émotions en toute liberté, ce qu’elle ne peut pas nécessairement faire avec ses proches. Enfin, elle sent que les gens l’abandonnent : ils ne savent pas quoi dire ou quoi faire ; ils ne veulent pas la fatiguer… Les bénévoles Albatros sont formés pour accompagner les personnes dans cette traversée, à l’issue de laquelle peuvent se trouver la sérénité et même le soulagement physique. Ils font de même avec les proches de cette personne, qui deviennent des aidants naturels pendant une période plus ou moins prolongée. Vous voulez savoir comment vous y prendre ? Suivez la formation de base de 36 heures qui sera offerte les 4-5, 11-12 et 25-26 novembre à Mont-Laurier. Informations : (819) 623-1612.
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240. et 241. Formation en accompagnement en fin de vie. Dates de publication : 26 juillet et 9 août 2023
Cet automne, Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) et Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) offriront la formation Albatros de base en accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie posant une menace à la vie. Toute personne intéressée, professionnelle ou pas, peut la suivre, que ce soit pour fins d’enrichissement personnel ou pour pouvoir faire ce genre d’accompagnement avec Albatros. Il s’agit de 12 cours répartis sur trois fins de semaines. Pour informations : (819) 623-1612. La formation se tiendra soit à Mont-Laurier, soit à Maniwaki, selon le nombre d’inscriptions par région.
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Isabelle et Ward O’Connor
Cet automne, Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) et Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) offriront la formation Albatros de base en accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie posant une menace à la vie. Toute personne intéressée, professionnelle ou pas, peut la suivre, que ce soit pour fins d’enrichissement personnel ou pour pouvoir faire ce genre d’accompagnement avec Albatros. Il s’agit de 12 cours répartis sur trois fins de semaines. Pour informations : (819) 623-1612. La formation se tiendra soit à Mont-Laurier, soit à Maniwaki, selon le nombre d’inscriptions par région.
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239. Ce qu’un pronostic de fin de vie fait pour bien des gens. Date de publication : 12 juillet 2023
Lorsque les gens en arrivent à un stade dans leur maladie où celle-ci menace leur vie, plusieurs reçoivent comme un électro-choc leur donnant l’élan de vivre au maximum pendant qu’il est encore temps. Ils feront des projets extraordinaires comme un mariage, un voyage, un cours… tout ce qu’ils ont rêvé de faire dans leur vie. Qu’il ne reste que peu de temps ne diminue en rien la beauté ou le sens de ces expériences. Au contraire, ça les rend encore plus précieuses et savoureuses. Il faut soutenir toutes ces projections de soi et aider à les réaliser dans la mesure du possible. Lorsque les gens sont bien entourés, et avec de bons soins palliatifs, le bonheur peut être goûté malgré la maladie. Les bénévoles Albatros sont là pour pallier à toute lacune dans le réseau de soutien d’une personne et de ses proches.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Lorsque les gens en arrivent à un stade dans leur maladie où celle-ci menace leur vie, plusieurs reçoivent comme un électro-choc leur donnant l’élan de vivre au maximum pendant qu’il est encore temps. Ils feront des projets extraordinaires comme un mariage, un voyage, un cours… tout ce qu’ils ont rêvé de faire dans leur vie. Qu’il ne reste que peu de temps ne diminue en rien la beauté ou le sens de ces expériences. Au contraire, ça les rend encore plus précieuses et savoureuses. Il faut soutenir toutes ces projections de soi et aider à les réaliser dans la mesure du possible. Lorsque les gens sont bien entourés, et avec de bons soins palliatifs, le bonheur peut être goûté malgré la maladie. Les bénévoles Albatros sont là pour pallier à toute lacune dans le réseau de soutien d’une personne et de ses proches.
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238. Répit et soutien pour les proches des personnes gravement malades. Date de publication : 28 juin 2023
Les proches des personnes dont la maladie menace la vie ont besoin de soutien et de répit. C’est la raison d’être des bénévoles Albatros, qui sont formés en écoute active non-directive lorsque la maladie devient plus compliquée, commence à comporter plus de pertes d’autonomie et semble toucher à ses derniers stades. Les proches ont besoin de ventiler tout autant que la personne malade, en toute liberté et en toute confidentialité, ce qui leur permet de de cheminer vers la sérénité. Ils ont aussi besoin de répit pour pouvoir sortir de la maison, de l’hôpital ou du CHSLD, pour faire des commissions et pour se changer les idées, en toute confiance que leur proche est entre bonnes mains. Albatros est là pour ça.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie menaçant la vie, tant pour la personne malade que pour ses proches, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Les proches des personnes dont la maladie menace la vie ont besoin de soutien et de répit. C’est la raison d’être des bénévoles Albatros, qui sont formés en écoute active non-directive lorsque la maladie devient plus compliquée, commence à comporter plus de pertes d’autonomie et semble toucher à ses derniers stades. Les proches ont besoin de ventiler tout autant que la personne malade, en toute liberté et en toute confidentialité, ce qui leur permet de de cheminer vers la sérénité. Ils ont aussi besoin de répit pour pouvoir sortir de la maison, de l’hôpital ou du CHSLD, pour faire des commissions et pour se changer les idées, en toute confiance que leur proche est entre bonnes mains. Albatros est là pour ça.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie menaçant la vie, tant pour la personne malade que pour ses proches, sont entièrement gratuits.
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237. Les effets bénéfiques de l’accompagnement bénévole en cas de maladie grave. Date de publication : 14 juin 2023
Lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie grave qui menace potentiellement sa vie, elle a besoin de ventiler ses émotions auprès d’une personne autre qu’un proche, car elle peut ne pas vouloir se montrer faible devant eux. Il se peut même qu’elle éprouve des sentiments négatifs envers eux qu’elle a besoin d’exprimer mais qu’elle ne peut leur exprimer à eux. Sachant que les bénévoles Albatros sont tenus à la plus stricte confidentialité, elle pourra extérioriser le tout avec eux, ce qui fait énormément de bien. Puis, en se racontant à une personne formée à l’écoute active non-directive comme le sont les bénévoles Albatros, elle arrivera à trouver son propre chemin et à prendre ses propres décisions par rapport à sa situation. Enfin, l’accompagnant bénévole Albatros est là pour briser l’isolement social que peut apporter la maladie grave. Tout ce précède soulage psychologiquement et même physiquement. C’est pourquoi l’accompagnement bénévole est au coeur d’un bon programme de soins palliatifs, lesquels soins commencent dès qu’une maladie se complique suffisamment pour constituer une menace à la vie.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou de fin de vie sont entièrement gratuits.
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Lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie grave qui menace potentiellement sa vie, elle a besoin de ventiler ses émotions auprès d’une personne autre qu’un proche, car elle peut ne pas vouloir se montrer faible devant eux. Il se peut même qu’elle éprouve des sentiments négatifs envers eux qu’elle a besoin d’exprimer mais qu’elle ne peut leur exprimer à eux. Sachant que les bénévoles Albatros sont tenus à la plus stricte confidentialité, elle pourra extérioriser le tout avec eux, ce qui fait énormément de bien. Puis, en se racontant à une personne formée à l’écoute active non-directive comme le sont les bénévoles Albatros, elle arrivera à trouver son propre chemin et à prendre ses propres décisions par rapport à sa situation. Enfin, l’accompagnant bénévole Albatros est là pour briser l’isolement social que peut apporter la maladie grave. Tout ce précède soulage psychologiquement et même physiquement. C’est pourquoi l’accompagnement bénévole est au coeur d’un bon programme de soins palliatifs, lesquels soins commencent dès qu’une maladie se complique suffisamment pour constituer une menace à la vie.
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236. Les soins palliatifs commencent bien plus tôt qu’on ne le pense. Date de publication : 31 mai 2023
Les soins palliatifs comprennent les soins visant à atténuer les symptômes d’une maladie ainsi que les soins spirituels, les services sociaux, les services d’adaptation du milieu, et l’accompagnement bénévole par la présence et l’écoute, tant auprès de la personne malade que de ses proches. Lorsque les soins curatifs cessent et qu’il est certain que la maladie est terminale, les soins palliatifs prennent alors le nom de « soins palliatifs de fin de vie », parce qu’ils s’intensifient. Ainsi, toute personne dont la maladie pose une menace à la vie peut faire appel aux services gratuits d’Albatros en accompagnement par la présence et l’écoute. Tout membre de la famille peut faire appel à nos services, tant pour la personne malade que pour lui-même, pour du soutien et/ou du répit. Et tout membre du personnel soignant peut soumettre une demande également. Nos services sont offerts autant à domicile qu’en établissement de santé.
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235. Un colloque sur les soins palliatifs réussi. Date de publication : 17 mai 2023
Les 28 et 29 avril, Albatros a tenu un colloque sur les soins palliatifs à L’Auberge L’Étape à Mont-Laurier. Une centaine de personnes y ont assisté. Ce fut fort éclairant d’entendre quatre sommités dans le domaine nous entretenir sur ce que sont les soins palliatifs ; sur les bienfaits qu’ils apportent non seulement aux personnes accompagnées mais également aux proches ainsi qu’aux soignants ; sur comment les soins palliatifs diffèrent des autres soins de fin de vie ; sur comment ils sont un droit enchâssé dans la loi ; et sur combien l’accès aux soins palliatifs doit être amélioré. L’accompagnement bénévole est une partie essentielle des soins palliatifs pour contrer l’isolement dès qu’une maladie se complique suffisamment pour constituer une menace à la vie, et aussi comme répit et soutien aux proches et aux proches aidants.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie qui menace la vie ou qui est devenue terminale sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Les 28 et 29 avril, Albatros a tenu un colloque sur les soins palliatifs à L’Auberge L’Étape à Mont-Laurier. Une centaine de personnes y ont assisté. Ce fut fort éclairant d’entendre quatre sommités dans le domaine nous entretenir sur ce que sont les soins palliatifs ; sur les bienfaits qu’ils apportent non seulement aux personnes accompagnées mais également aux proches ainsi qu’aux soignants ; sur comment les soins palliatifs diffèrent des autres soins de fin de vie ; sur comment ils sont un droit enchâssé dans la loi ; et sur combien l’accès aux soins palliatifs doit être amélioré. L’accompagnement bénévole est une partie essentielle des soins palliatifs pour contrer l’isolement dès qu’une maladie se complique suffisamment pour constituer une menace à la vie, et aussi comme répit et soutien aux proches et aux proches aidants.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie qui menace la vie ou qui est devenue terminale sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
234. La Maison Michel-Sarrazin fait rayonner les soins palliatifs, Date de publication : 3 mai 2023
La Maison Michel-Sarrazin de Québec fait rayonner les soins palliatifs au Québec depuis des décennies. C’est d’abord une maison de soins palliatifs, puis un centre de jour pour personnes en fin de vie, puis un centre de formation et de recherche à la fine pointe du domaine. La Maison comble un besoin important en formation en soins palliatifs, puisque la formation de base des soignants ne comporte pas de formation en soins palliatifs. Le Comité de soins infirmiers de la Maison élabore des guides pratiques fort utiles et nécessaires : prévention et traitement des ulcères de pression ; soins de la bouche ; traitement des plaies malignes ; rédaction améliorée de notes évolutives ; prévention de chutes ; etc. Pour commander ces outils, les soignants peuvent s’enquérir au bguimond@michel-sarrazin.ca.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité des personnes atteintes de maladies graves ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
La Maison Michel-Sarrazin de Québec fait rayonner les soins palliatifs au Québec depuis des décennies. C’est d’abord une maison de soins palliatifs, puis un centre de jour pour personnes en fin de vie, puis un centre de formation et de recherche à la fine pointe du domaine. La Maison comble un besoin important en formation en soins palliatifs, puisque la formation de base des soignants ne comporte pas de formation en soins palliatifs. Le Comité de soins infirmiers de la Maison élabore des guides pratiques fort utiles et nécessaires : prévention et traitement des ulcères de pression ; soins de la bouche ; traitement des plaies malignes ; rédaction améliorée de notes évolutives ; prévention de chutes ; etc. Pour commander ces outils, les soignants peuvent s’enquérir au bguimond@michel-sarrazin.ca.
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Isabelle et Ward O’Connor
233. Pour mieux vivre sa fin de vie. Date de publication : 19 avril 2023
Une personne ayant vécu avec différents types de cancer une bonne partie de sa vie explique ses cinq « trésors » l’aidant à « faire avec » : 1. Acceptation : ne pas nier, accepter de vivre toutes les émotions qui viennent lorsqu’on admet une situation, y compris la reconnaissance pour tous les bienfaits dans cette situation ; 2. Détachement : se considérer comme un témoin-observateur de son expérience en laissant tout simplement passer les émotions plus difficiles comme l’inquiétude ou la tristesse ; 3. Ne pas succomber à la tentation de la victimite, de l’apitoiement ; célébrer et appliquer sa capacité, sa liberté de choisir et d’orienter son parcours de soin ; 5. Bien s’ancrer dans la présence physique du moment présent en « devenant », par les sens, ce qu’on observe dans la nature : « devenir » un rosier en le humant ; « devenir » un arbre en sentant la caresse du vent dans ses feuilles ; « devenir » oiseau en sentant la résistance de l’air sous ses ailes (empêche « l’invasion » des pensées et des émotions) ; 5. Ne pas se désengager trop vite ou complètement de ses engagements sociaux, de ses contributions, lesquelles donnent encore et toujours un espace-temps dans lequel se projeter.
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Isabelle et Ward O’Connor
Une personne ayant vécu avec différents types de cancer une bonne partie de sa vie explique ses cinq « trésors » l’aidant à « faire avec » : 1. Acceptation : ne pas nier, accepter de vivre toutes les émotions qui viennent lorsqu’on admet une situation, y compris la reconnaissance pour tous les bienfaits dans cette situation ; 2. Détachement : se considérer comme un témoin-observateur de son expérience en laissant tout simplement passer les émotions plus difficiles comme l’inquiétude ou la tristesse ; 3. Ne pas succomber à la tentation de la victimite, de l’apitoiement ; célébrer et appliquer sa capacité, sa liberté de choisir et d’orienter son parcours de soin ; 5. Bien s’ancrer dans la présence physique du moment présent en « devenant », par les sens, ce qu’on observe dans la nature : « devenir » un rosier en le humant ; « devenir » un arbre en sentant la caresse du vent dans ses feuilles ; « devenir » oiseau en sentant la résistance de l’air sous ses ailes (empêche « l’invasion » des pensées et des émotions) ; 5. Ne pas se désengager trop vite ou complètement de ses engagements sociaux, de ses contributions, lesquelles donnent encore et toujours un espace-temps dans lequel se projeter.
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232. Pour augmenter l’accès aux soins palliatifs. Date de publication : 5 avril 2023
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), le manque de connaissance des soins palliatifs, tant pour les responsables politiques que le personnel professionnel de la santé (formation) et le grand public, est un obstacle majeur à leur accès. Or, une des façons d’augmenter l’offre est d’inclure les soins palliatifs dans les programmes de soutien à domicile (SAD) des CLSC destinés aux personnes souffrant de maladies chroniques, au lieu de restreindre les soins palliatifs à la toute fin de vie. Les soins palliatifs précoces diminuent considérablement les hospitalisations et désengorgent les urgences. C’est ce qu’a permis de conclure une démarche clinique d’intégration des soins palliatifs dans les SAD aux personnes atteintes de maladies chroniques, réalisée en 2021 par un CLSC du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Joindre Mme Sara Bélanger, M. Sc, Inf., a sbelanger.odi@ssss.gouv.qc.ca, co-auteure de l’article « L’approche palliative intégrée aux soins infirmiers à domicile » pour reproduire cette démarche si profitable pour l’ensemble de la société.
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Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), le manque de connaissance des soins palliatifs, tant pour les responsables politiques que le personnel professionnel de la santé (formation) et le grand public, est un obstacle majeur à leur accès. Or, une des façons d’augmenter l’offre est d’inclure les soins palliatifs dans les programmes de soutien à domicile (SAD) des CLSC destinés aux personnes souffrant de maladies chroniques, au lieu de restreindre les soins palliatifs à la toute fin de vie. Les soins palliatifs précoces diminuent considérablement les hospitalisations et désengorgent les urgences. C’est ce qu’a permis de conclure une démarche clinique d’intégration des soins palliatifs dans les SAD aux personnes atteintes de maladies chroniques, réalisée en 2021 par un CLSC du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Joindre Mme Sara Bélanger, M. Sc, Inf., a sbelanger.odi@ssss.gouv.qc.ca, co-auteure de l’article « L’approche palliative intégrée aux soins infirmiers à domicile » pour reproduire cette démarche si profitable pour l’ensemble de la société.
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231. Pourquoi être bénévole en soins palliatifs ? Date de publication : 22 mars 2023
Un groupe « focus » a été tenu avec des bénévoles oeuvrant en soins palliatifs et on leur a demandé pourquoi ils faisaient du bénévolat en soins palliatifs. Leurs réponses peuvent être synthétisées comme suit. Tout d’abord, je suis bénévole parce j’ai un besoin viscéral de donner, de donner de mon temps, de ma personne. Puis, je suis bénévole pour aider les autres êtres humains parce que j’éprouve de la compassion pour la souffrance humaine. Enfin, je suis bénévole en soins palliatifs parce qu’il s’agit du chapitre de la vie où on est le plus vulnérable et ou on peut être le plus isolé, donc où mon aide, ma présence, va vraiment faire une différence. Il s’agit aussi de la période de la vie où les gens sont peut-être le plus authentiques de leur vie. Ils vivent pour l’essentiel. Ils vivent au maximum. Les relations humaines dans un tel contexte sont particulièrement riches, tant avec les personnes en fin de vie qu’avec leurs proches et leurs équipes de soignants. En outre, en soins palliatifs, tout est personnalisé et adapté, et l’écoute et la présence sont primordiales pour tous. C’est les soins dans leur maximum d’humanité. On se sent vraiment bien au sein d’une telle équipe.
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Un groupe « focus » a été tenu avec des bénévoles oeuvrant en soins palliatifs et on leur a demandé pourquoi ils faisaient du bénévolat en soins palliatifs. Leurs réponses peuvent être synthétisées comme suit. Tout d’abord, je suis bénévole parce j’ai un besoin viscéral de donner, de donner de mon temps, de ma personne. Puis, je suis bénévole pour aider les autres êtres humains parce que j’éprouve de la compassion pour la souffrance humaine. Enfin, je suis bénévole en soins palliatifs parce qu’il s’agit du chapitre de la vie où on est le plus vulnérable et ou on peut être le plus isolé, donc où mon aide, ma présence, va vraiment faire une différence. Il s’agit aussi de la période de la vie où les gens sont peut-être le plus authentiques de leur vie. Ils vivent pour l’essentiel. Ils vivent au maximum. Les relations humaines dans un tel contexte sont particulièrement riches, tant avec les personnes en fin de vie qu’avec leurs proches et leurs équipes de soignants. En outre, en soins palliatifs, tout est personnalisé et adapté, et l’écoute et la présence sont primordiales pour tous. C’est les soins dans leur maximum d’humanité. On se sent vraiment bien au sein d’une telle équipe.
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230. L’approche de « l’humaindevenant » en soins palliatifs. Date de publication : 8 mars 2023
En soins palliatifs, l’approche de « l’humaindevenant » est centrée sur la personne. C’est la personne qui est maître des soins qu’elle reçoit, qu’elle accepte et qu’elle refuse (bains, repas, lever, coucher, sieste, médicaments, traitements, etc.). Les soignants sont à l’écoute de la personne et suivent ses changements d’idée qui sont tout à fait normaux parce que la vie change à tout moment : niveau d’énergie, visite surprise, appétit, etc. Le protocole de soins n’est pas imposé à la personne mais plutôt proposé, et les soignants acceptent les décisions de la personne même si, selon eux, ces décisions ne sont pas nécessairement les meilleures pour son mieux-être. Les horaires sont assouplis pour tenir compte de la volonté du patient. Il n’y a rien d’automatique. Les soins sont personnalisés. Le soignant propose autant d’options que possible pour la personne puisse faire un choix qui corresponde le mieux à son « ici et maintenant ». Le soignant vérifie le pourquoi des décisions de la personne afin de mieux les comprendre et de mieux y donner suite. L’autonomie et la dignité de la personne sont ainsi des plus valorisées.
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En soins palliatifs, l’approche de « l’humaindevenant » est centrée sur la personne. C’est la personne qui est maître des soins qu’elle reçoit, qu’elle accepte et qu’elle refuse (bains, repas, lever, coucher, sieste, médicaments, traitements, etc.). Les soignants sont à l’écoute de la personne et suivent ses changements d’idée qui sont tout à fait normaux parce que la vie change à tout moment : niveau d’énergie, visite surprise, appétit, etc. Le protocole de soins n’est pas imposé à la personne mais plutôt proposé, et les soignants acceptent les décisions de la personne même si, selon eux, ces décisions ne sont pas nécessairement les meilleures pour son mieux-être. Les horaires sont assouplis pour tenir compte de la volonté du patient. Il n’y a rien d’automatique. Les soins sont personnalisés. Le soignant propose autant d’options que possible pour la personne puisse faire un choix qui corresponde le mieux à son « ici et maintenant ». Le soignant vérifie le pourquoi des décisions de la personne afin de mieux les comprendre et de mieux y donner suite. L’autonomie et la dignité de la personne sont ainsi des plus valorisées.
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229. Les soins palliatifs en CHSLD. Date de publication : 22 février 2023
En CHSLD, un bon programme de soins palliatifs, élaboré par une personne clé (« ressource locale ») en soins palliatifs devrait se déployer dès l’admission, afin de permettre aux résidents de vivre dans le plus grand confort possible. Le parcours commence par une bonne formation en soins palliatifs pour l’ensemble des intervenants. Dès l’admission, les directives de soins anticipées sont établies en collaboration avec les résidents et leurs familles. La trajectoire type de la maladie ou des maladies dont la personne est atteinte est présentée. Le programme vise à optimiser la communication entre soignants et avec les familles, à diminuer les effets indésirables des médicaments ainsi que les transferts hospitaliers, puis à optimiser la gestion des symptômes. Des outils efficaces élaborés à l’intention des personnes atteintes de pertes cognitives sont appliqués afin de déterminer le niveau de douleur et d’inconfort et la façon de les traiter. Source : « Éléments de bonnes pratiques de soins palliatifs en CHSLD », Lucie Mission, B. Sc Inf. et al, Cahiers francophones de soins palliatifs », vol. 12, no 2, 2012.
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En CHSLD, un bon programme de soins palliatifs, élaboré par une personne clé (« ressource locale ») en soins palliatifs devrait se déployer dès l’admission, afin de permettre aux résidents de vivre dans le plus grand confort possible. Le parcours commence par une bonne formation en soins palliatifs pour l’ensemble des intervenants. Dès l’admission, les directives de soins anticipées sont établies en collaboration avec les résidents et leurs familles. La trajectoire type de la maladie ou des maladies dont la personne est atteinte est présentée. Le programme vise à optimiser la communication entre soignants et avec les familles, à diminuer les effets indésirables des médicaments ainsi que les transferts hospitaliers, puis à optimiser la gestion des symptômes. Des outils efficaces élaborés à l’intention des personnes atteintes de pertes cognitives sont appliqués afin de déterminer le niveau de douleur et d’inconfort et la façon de les traiter. Source : « Éléments de bonnes pratiques de soins palliatifs en CHSLD », Lucie Mission, B. Sc Inf. et al, Cahiers francophones de soins palliatifs », vol. 12, no 2, 2012.
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228. La dignité des soins en fin de vie. Date de publication : 8 février 2023
Les soignants en soins palliatifs rayonnent une grande dignité de par le soutien qu’ils apportent aux gens dans leurs moments les plus faibles de leur vie. Cette belle humanité, qui honore la personne humaine de façon inconditionnelle, fait grandir tous et chacun, soignés, soignants et êtres chers. Elle favorise la résilience, la force et le courage de passer à travers une épreuve, de la surmonter ensemble. Elle évoque la grande puissance de la solidarité humaine. Car les soins palliatifs, offerts par des professionnels dûment formés en la matière, et en concertation au sein d’une équipe multidisciplinaire, peuvent venir à bout de toute souffrance, et permettre à la personne en fin de vie de dégager du sens à son existence malgré, et même à cause de, sa durée limitée. Car même dans l’apparente inconscience, simplement par le corps et le mystère caché de l’être qui l’habite, continuent à se tisser les liens sociaux, individuels et collectifs. En cas de dissolution cognitive prolongée et irréversible, le refus, la cessation ou l’abstention de traitement peuvent alors constituer des issues humaines, paisibles et dignes pour toutes les parties.
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Les soignants en soins palliatifs rayonnent une grande dignité de par le soutien qu’ils apportent aux gens dans leurs moments les plus faibles de leur vie. Cette belle humanité, qui honore la personne humaine de façon inconditionnelle, fait grandir tous et chacun, soignés, soignants et êtres chers. Elle favorise la résilience, la force et le courage de passer à travers une épreuve, de la surmonter ensemble. Elle évoque la grande puissance de la solidarité humaine. Car les soins palliatifs, offerts par des professionnels dûment formés en la matière, et en concertation au sein d’une équipe multidisciplinaire, peuvent venir à bout de toute souffrance, et permettre à la personne en fin de vie de dégager du sens à son existence malgré, et même à cause de, sa durée limitée. Car même dans l’apparente inconscience, simplement par le corps et le mystère caché de l’être qui l’habite, continuent à se tisser les liens sociaux, individuels et collectifs. En cas de dissolution cognitive prolongée et irréversible, le refus, la cessation ou l’abstention de traitement peuvent alors constituer des issues humaines, paisibles et dignes pour toutes les parties.
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227. Sommes-nous réellement impuissants en fin de vie ? Date de publication : 25 janvier 2023
En fin de vie, on peut avoir un sentiment de perte de pouvoir. Les soins curatifs n’ont plus d’effet bénéfique. Alors on entre dans une nouvelle phase de « traitement », antidouleurs à l’appui, soit le pouvoir de la relation. Les accompagnants et les soignants peuvent alors avoir recours au pouvoir qui leur reste toujours, soit celui du regard, de la parole, du toucher, de l’écoute et de la présence. Ces choses sont un cœur-à-cœur qui peut faire beaucoup pour soulager l’anxiété et par ricochet le stress, puis la douleur physique. La beauté des soins palliatifs est de s’appuyer sur cette richesse d’humanité, de la part de toutes les parties, démontrant alors toute la puissance que celle-ci recèle pour optimiser le bien-être.
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En fin de vie, on peut avoir un sentiment de perte de pouvoir. Les soins curatifs n’ont plus d’effet bénéfique. Alors on entre dans une nouvelle phase de « traitement », antidouleurs à l’appui, soit le pouvoir de la relation. Les accompagnants et les soignants peuvent alors avoir recours au pouvoir qui leur reste toujours, soit celui du regard, de la parole, du toucher, de l’écoute et de la présence. Ces choses sont un cœur-à-cœur qui peut faire beaucoup pour soulager l’anxiété et par ricochet le stress, puis la douleur physique. La beauté des soins palliatifs est de s’appuyer sur cette richesse d’humanité, de la part de toutes les parties, démontrant alors toute la puissance que celle-ci recèle pour optimiser le bien-être.
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226. Les unités de soins palliatifs dans les hôpitaux. Date de publication : 11 janvier 2023
Les unités de soins palliatifs (USP) dans les hôpitaux, comme par exemple celui à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec de l’Université Laval (voir la vidéo au https://iucpq.qc.ca/fr/soins-et-services/usagers/soins-palliatifs-et-de-fin-de-vie ) sont des sections aménagées en îlots de paix, où les personnes en fin de vie et leur famille et amis peuvent se détendre et vivre ensemble. Il y a un salon et une cuisinette. Il y a de l’espace pour être présents dans la chambre avec l’être aimé, s’asseoir confortablement autour de lui, et un lit à côté du sien pour pouvoir dormir auprès de lui également. Ce milieu rempli de dignité et de privé rend les visites vraiment agréables pendant les jours, semaines ou mois que la personne aura encore à vivre. C’est bien décoré. C’est un milieu de vie où le confort est optimisé par de bons soins palliatifs, dispensés par des personnes formées spécifiquement en soins palliatifs, en équipe interdisciplinaire, avec soins de musicothérapie, de balnéothérapie (bains thérapeutiques), de zoothérapie, de visites de bénévoles accompagnateurs en soins palliatifs, et autres. Tout pour célébrer l’humanité de la personne soignée, de ses proches et des soignants, jusqu’au bout. Les soins palliatifs décrits ci-dessus sont un droit enchâssé dans la Loi sur les soins de fin de vie de 2014-2015. Malheureusement, seulement 20 pour cent de la population y ont accès. Il ne faut pas hésiter à les réclamer, y compris la sédation palliative, laquelle ne hâte ni ne retarde la mort.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Les unités de soins palliatifs (USP) dans les hôpitaux, comme par exemple celui à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec de l’Université Laval (voir la vidéo au https://iucpq.qc.ca/fr/soins-et-services/usagers/soins-palliatifs-et-de-fin-de-vie ) sont des sections aménagées en îlots de paix, où les personnes en fin de vie et leur famille et amis peuvent se détendre et vivre ensemble. Il y a un salon et une cuisinette. Il y a de l’espace pour être présents dans la chambre avec l’être aimé, s’asseoir confortablement autour de lui, et un lit à côté du sien pour pouvoir dormir auprès de lui également. Ce milieu rempli de dignité et de privé rend les visites vraiment agréables pendant les jours, semaines ou mois que la personne aura encore à vivre. C’est bien décoré. C’est un milieu de vie où le confort est optimisé par de bons soins palliatifs, dispensés par des personnes formées spécifiquement en soins palliatifs, en équipe interdisciplinaire, avec soins de musicothérapie, de balnéothérapie (bains thérapeutiques), de zoothérapie, de visites de bénévoles accompagnateurs en soins palliatifs, et autres. Tout pour célébrer l’humanité de la personne soignée, de ses proches et des soignants, jusqu’au bout. Les soins palliatifs décrits ci-dessus sont un droit enchâssé dans la Loi sur les soins de fin de vie de 2014-2015. Malheureusement, seulement 20 pour cent de la population y ont accès. Il ne faut pas hésiter à les réclamer, y compris la sédation palliative, laquelle ne hâte ni ne retarde la mort.
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225. Abstention, refus ou cessation de traitement. Date de publication : 28 décembre 2022
En fin de vie, il est possible qu’une personne choisisse de ne pas entreprendre de traitement (refus de traitement), ou encore d’y mettre un terme (cessation de traitement), sachant bien que cela laissera le processus de mort naturelle suivre son cours. L’abstention de traitement est semblable : dans ce cas, aucun traitement curatif n’est proposé à la personne parce que celui-ci n’apporterait aucune amélioration et empirerait même l’état de la personne. Ces trois voies permettent d’éviter l’acharnement thérapeutique. C’est alors qu’entrent en jeu les soins palliatifs, y compris la sédation palliative, laquelle ne hâte ni ne retarde la mort, qui, lorsqu’administrés par des personnes formées en soins palliatifs (ce qui est le cas pour une trop faible minorité des soignants), apportent tout le confort désiré pour une fin de vie paisible, tant sur le plan de l’anxiété que sur le plan physique, comme par exemple pour les difficultés respiratoires. La loi sur les soins de fin de vie rend obligatoire l’offre et la prestation des soins palliatifs, alors que ceux-ci ne sont accessibles, actuellement, qu’à 20 % de la population. Il ne faut pas hésiter à les exiger, au besoin. Mais il faut bien définir et faire comprendre la voie que nous choisissons et s’assurer que les soignants la comprennent bien.
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En fin de vie, il est possible qu’une personne choisisse de ne pas entreprendre de traitement (refus de traitement), ou encore d’y mettre un terme (cessation de traitement), sachant bien que cela laissera le processus de mort naturelle suivre son cours. L’abstention de traitement est semblable : dans ce cas, aucun traitement curatif n’est proposé à la personne parce que celui-ci n’apporterait aucune amélioration et empirerait même l’état de la personne. Ces trois voies permettent d’éviter l’acharnement thérapeutique. C’est alors qu’entrent en jeu les soins palliatifs, y compris la sédation palliative, laquelle ne hâte ni ne retarde la mort, qui, lorsqu’administrés par des personnes formées en soins palliatifs (ce qui est le cas pour une trop faible minorité des soignants), apportent tout le confort désiré pour une fin de vie paisible, tant sur le plan de l’anxiété que sur le plan physique, comme par exemple pour les difficultés respiratoires. La loi sur les soins de fin de vie rend obligatoire l’offre et la prestation des soins palliatifs, alors que ceux-ci ne sont accessibles, actuellement, qu’à 20 % de la population. Il ne faut pas hésiter à les exiger, au besoin. Mais il faut bien définir et faire comprendre la voie que nous choisissons et s’assurer que les soignants la comprennent bien.
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224. Mourir en vie. Date de publication : 30 novembre 2022
Les soins palliatifs cherchent à optimiser la vitalité des personnes en fin de vie jusqu’à leur dernier souffle, pour qu’elles puissent autant que possible « mourir en vie », tout en évitant, bien sûr l’acharnement thérapeutique. Une personne peut très bien choisir de refuser des traitements sachant que cela aura peut-être pour effet de raccourcir ses jours. Elle n’en désirera pas moins profiter autant que possible de tout le temps qui lui reste. Ce n’est pas tant la durée de la vie qui compte mais la qualité de celle-ci, qu’on peut optimiser de toutes sortes de façons, au moyen des soins palliatifs.
L’accompagnement Albatros en fin de vie ou en cas de maladie grave est entièrement gratuit.
Isabelle et Ward O’Connor
Les soins palliatifs cherchent à optimiser la vitalité des personnes en fin de vie jusqu’à leur dernier souffle, pour qu’elles puissent autant que possible « mourir en vie », tout en évitant, bien sûr l’acharnement thérapeutique. Une personne peut très bien choisir de refuser des traitements sachant que cela aura peut-être pour effet de raccourcir ses jours. Elle n’en désirera pas moins profiter autant que possible de tout le temps qui lui reste. Ce n’est pas tant la durée de la vie qui compte mais la qualité de celle-ci, qu’on peut optimiser de toutes sortes de façons, au moyen des soins palliatifs.
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223. Qu’est-ce qui distingue les soins palliatifs comme soins de fin de vie ? Date de publication : 16 novembre 2022
Les soins palliatifs ne retardent ni ne hâtent le moment de la mort. Ils visent à optimiser le confort et la qualité de vie jusqu’à la mort naturelle. Ils comprennent, au besoin, la sédation palliative, soit un coma artificiel qui permet de soulager les symptômes comme l’anxiété, les difficultés respiratoires ou la douleur, lorsque ceux-ci deviennent trop difficiles à traiter autrement. La sédation palliative enlève donc toute souffrance sans entraîner la mort. Le traitement de la douleur aussi, enlève la souffrance mais n’entraîne pas la mort, même si, lorsque les doses requises pour soulager deviennent très importantes, elles peuvent avoir pour effet d’écourter la vie. Il est important de connaître ces notions et cette terminologie afin d’être en mesure de bien faire comprendre nos demandes aux soignants. Il faut s’assurer que nos soignants comprennent bien les mêmes distinctions que nous par rapport aux mots utilisés.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en cas de fin de vie ou de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
222. L’art de l’écoute active. Date de publication : 2 novembre 2022
Lorsqu’on accompagne une personne malade, ou même lorsqu’on écoute qui que ce soit, l’idéal est de rester centrer sur la personne qu’on écoute. Il peut arriver que la personne écoutée formule une question à l’accompagnant à son sujet, mais il faut savoir décoder ce dont la personne a envie de parler par cette question. Par exemple, si la personne écoutée nous demande si nous avons des enfants, on peut répondre oui ou non, le cas échéant, puis ajouter, « mais, vous, en avez-vous ? ». Une bonne façon de rester centrés sur la personne écoutée, et surtout sur son ressenti, est de lui poser des questions ouvertes, qui commencent par « Est-ce que » et « Comment », plutôt que par « Pourquoi ». On peut aussi appliquer la technique du reflet, soit dire à la personne l’émotion qu’on croit détecter dans ce qu’elle nous dit. Ou encore la technique de la reformulation, soit de redire en nos propres mots ce qu’on a compris de l’essentiel de ce que la personne vient de nous dire. Dans les deux cas, la personne nous corrigera au besoin et cela nous aidera à mieux l’accompagner. C’est ce qu’on appelle de l’écoute active.
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Lorsqu’on accompagne une personne malade, ou même lorsqu’on écoute qui que ce soit, l’idéal est de rester centrer sur la personne qu’on écoute. Il peut arriver que la personne écoutée formule une question à l’accompagnant à son sujet, mais il faut savoir décoder ce dont la personne a envie de parler par cette question. Par exemple, si la personne écoutée nous demande si nous avons des enfants, on peut répondre oui ou non, le cas échéant, puis ajouter, « mais, vous, en avez-vous ? ». Une bonne façon de rester centrés sur la personne écoutée, et surtout sur son ressenti, est de lui poser des questions ouvertes, qui commencent par « Est-ce que » et « Comment », plutôt que par « Pourquoi ». On peut aussi appliquer la technique du reflet, soit dire à la personne l’émotion qu’on croit détecter dans ce qu’elle nous dit. Ou encore la technique de la reformulation, soit de redire en nos propres mots ce qu’on a compris de l’essentiel de ce que la personne vient de nous dire. Dans les deux cas, la personne nous corrigera au besoin et cela nous aidera à mieux l’accompagner. C’est ce qu’on appelle de l’écoute active.
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221. Les défis de l’accompagnement spirituel. Date de publication : 19 octobre 2022
Depuis les années 1970, la spiritualité s’est tranquillement intégrée dans le domaine biomédical. Elle est tantôt abordée comme un aspect de la personne à « traiter » selon une échelle de normalité (colère, anxiété, culpabilité, désespoir, aliénation), tantôt comme un simple état à accompagner, un cheminement de maturation, autodirigé mais à épauler. Les bénévoles accompagnateurs en cas de maladie grave et en fin de vie appartiennent à cette deuxième optique. L’interprétation humaniste de la spiritualité rattache celle-ci à la vie présente. L’interprétation transcendante de la spiritualité, pour sa part, la rattache à un « au-delà ». Parfois, la personne gravement malade n’a que peu envisagé cette question dans sa vie, ou maintenant confrontée à sa finalité, les doutes et les remises en question peuvent émerger, et donc le besoin d’explorer la chose plus en profondeur ou de la revisiter. Le bénévole accompagnateur est là pour recevoir les réflexions à haute voix de la personne et pour lui offrir un reflet, une reformulation, de sorte que la personne puisse s’élucider pour elle-même un chemin de lumière à ce sujet, selon son ressenti, son intuition du moment.
La prochaine formation Albatros en accompagnement à la sérénité en fin de vie ou en cas de maladie grave aura lieu les 22, 23, 29 et 30 octobre ainsi que les 12 et 13 novembre. Inscriptions : (819) 623-1612 et (819) 449-4540.
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Isabelle et Ward O’Connor
Depuis les années 1970, la spiritualité s’est tranquillement intégrée dans le domaine biomédical. Elle est tantôt abordée comme un aspect de la personne à « traiter » selon une échelle de normalité (colère, anxiété, culpabilité, désespoir, aliénation), tantôt comme un simple état à accompagner, un cheminement de maturation, autodirigé mais à épauler. Les bénévoles accompagnateurs en cas de maladie grave et en fin de vie appartiennent à cette deuxième optique. L’interprétation humaniste de la spiritualité rattache celle-ci à la vie présente. L’interprétation transcendante de la spiritualité, pour sa part, la rattache à un « au-delà ». Parfois, la personne gravement malade n’a que peu envisagé cette question dans sa vie, ou maintenant confrontée à sa finalité, les doutes et les remises en question peuvent émerger, et donc le besoin d’explorer la chose plus en profondeur ou de la revisiter. Le bénévole accompagnateur est là pour recevoir les réflexions à haute voix de la personne et pour lui offrir un reflet, une reformulation, de sorte que la personne puisse s’élucider pour elle-même un chemin de lumière à ce sujet, selon son ressenti, son intuition du moment.
La prochaine formation Albatros en accompagnement à la sérénité en fin de vie ou en cas de maladie grave aura lieu les 22, 23, 29 et 30 octobre ainsi que les 12 et 13 novembre. Inscriptions : (819) 623-1612 et (819) 449-4540.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
220. Le droit aux soins palliatifs. Date de publication : 5 octobre 2022
Les soins palliatifs sont un choix que tout établissement de santé a maintenant le devoir légal d’offrir aux personnes en fin de vie. En effet, certains sentent le besoin de vivre leur « acte du mourir » pleinement, pressentant que la magie d’un instant transformateur est, pour eux, enfouie quelque part dans ce chapitre ultime de leur vie. Les soignants formés en soins palliatifs ont appris à vire avec le sentiment d’impuissance qui accompagne le processus du mourir, et ont acquis la capacité de vivre le mourir en toute relationnalité, ce qui dépasse largement le niveau physiologique, englobant la totalité de la personne, ainsi que la totalité de l’aréna social des soins, lequel recoupe non seulement la personne en fin de vie, mais également les soignants ainsi que les êtres chers (plus les bénévoles formés en soins palliatifs). L’humanité de chacune des trois parties y est reconnue et célébrée.
Il reste encore de la place pour la formation Albatros qui aura lieu les 22, 23, 29, 30 octobre et 12-13 novembre à Mont-Laurier. Faites-vite !
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie ou en cas de condition posant une menace potentielle à la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Les soins palliatifs sont un choix que tout établissement de santé a maintenant le devoir légal d’offrir aux personnes en fin de vie. En effet, certains sentent le besoin de vivre leur « acte du mourir » pleinement, pressentant que la magie d’un instant transformateur est, pour eux, enfouie quelque part dans ce chapitre ultime de leur vie. Les soignants formés en soins palliatifs ont appris à vire avec le sentiment d’impuissance qui accompagne le processus du mourir, et ont acquis la capacité de vivre le mourir en toute relationnalité, ce qui dépasse largement le niveau physiologique, englobant la totalité de la personne, ainsi que la totalité de l’aréna social des soins, lequel recoupe non seulement la personne en fin de vie, mais également les soignants ainsi que les êtres chers (plus les bénévoles formés en soins palliatifs). L’humanité de chacune des trois parties y est reconnue et célébrée.
Il reste encore de la place pour la formation Albatros qui aura lieu les 22, 23, 29, 30 octobre et 12-13 novembre à Mont-Laurier. Faites-vite !
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie ou en cas de condition posant une menace potentielle à la vie sont entièrement gratuits.
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219. Les maisons de soins palliatifs : des oasis de bonheur. Date de publication : 21 septembre 2022
C’est fascinant de constater la résilience des gens qui sont en fin de vie lorsqu’ils sont bien soutenus. Même les personnes atteintes de métastases cancéreuses peuvent vivre de nombreuses années et, grâce au soutien qu’elles obtiennent dans les maisons de soins palliatifs, tout d’abord avec leur centre de jour, jumelé aux soins à domicile prodigués par les équipes des CLSC, elles peuvent changer complètement de mine, et elles peuvent vivre leur vie souvent même sans penser à la maladie ! Elles sont suivies par les mêmes équipes. Elles n’ont pas à réexpliquer leur histoire continuellement à de nouveaux intervenants. Le rapport personnel avec les soignants devient un plus dans la vie de ces personnes. Même les être chers y trouvent leur compte et apprécient grandement ces milieux de vie que sont les maisons de soins palliatifs. La vie y grouille plus que n’importe où car tous et chacun sont conscients de la valeur de chaque moment de la vie et cherchent à en optimiser la qualité. Le nombre de patients est limité alors le temps disponible pour la présence à l’autre est d’autant plus élevé. Un heureux équilibre entre le « faire » et « l’être » peut être atteint.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie ou atteintes de conditions posant une menace potentielle à la vie sera offerte à Mont-Laurier les 22-23, 29-30 octobre et 12-13 novembre. Informations et inscriptions : (819) 623-1612 ou (819) 449-4540.
Les services Albatros sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
C’est fascinant de constater la résilience des gens qui sont en fin de vie lorsqu’ils sont bien soutenus. Même les personnes atteintes de métastases cancéreuses peuvent vivre de nombreuses années et, grâce au soutien qu’elles obtiennent dans les maisons de soins palliatifs, tout d’abord avec leur centre de jour, jumelé aux soins à domicile prodigués par les équipes des CLSC, elles peuvent changer complètement de mine, et elles peuvent vivre leur vie souvent même sans penser à la maladie ! Elles sont suivies par les mêmes équipes. Elles n’ont pas à réexpliquer leur histoire continuellement à de nouveaux intervenants. Le rapport personnel avec les soignants devient un plus dans la vie de ces personnes. Même les être chers y trouvent leur compte et apprécient grandement ces milieux de vie que sont les maisons de soins palliatifs. La vie y grouille plus que n’importe où car tous et chacun sont conscients de la valeur de chaque moment de la vie et cherchent à en optimiser la qualité. Le nombre de patients est limité alors le temps disponible pour la présence à l’autre est d’autant plus élevé. Un heureux équilibre entre le « faire » et « l’être » peut être atteint.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie ou atteintes de conditions posant une menace potentielle à la vie sera offerte à Mont-Laurier les 22-23, 29-30 octobre et 12-13 novembre. Informations et inscriptions : (819) 623-1612 ou (819) 449-4540.
Les services Albatros sont entièrement gratuits.
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218. Pour ne pas mourir avant de mourir. Date de publication : 7 septembre 2022
L’accompagnement Albatros a pour but d’optimiser la qualité de la vie des personnes gravement malades ou « officiellement » en fin de vie, de sorte qu’ils ne meurent pas avant de mourir, ou, dit inversement, qu’ils vivent pleinement jusqu’au bout. Surtout que ce dernier bout de vie est celui qui couronne notre vie, celui où tout est condensé dans l’essentiel de « l’être », débarrassé du poids du « faire ». C’est la vraie vie comme on ne l’a jamais connue, plus intense que jamais. On quittera comme on a vécu, en espérant que ce soit toujours ouvert sur les autres. La tentation du repli sur soi peut vraiment isoler, mais elle peut être renversée, si la personne est soutenue en ce sens, pour déboucher sur quelque chose de lumineux, dont tous, soignants et survivants, se souviendront et évoqueront avec joie et fierté.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures aura lieu les 22-23 et 29-30 octobre, puis les 12-13 novembre. Informations et inscriptions : voir les numéros de téléphone à l’entête de la présente annonce.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en cas de maladie grave ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
217. Qu’est-ce que l’accompagnement en cas de maladie grave ?. Date de publication : 24 août 2022
À quoi peut s’attendre, de la part d’un bénévole Albatros, une personne atteinte d’une maladie rendue assez compliquée ou avancée pour poser une menace potentielle à la vie ? C’est tout simplement l’occasion de pouvoir ventiler toute émotion qui pourrait l’animer, en toute confidentialité, sans avoir peur de faire de la peine à quelqu’un. Car si plusieurs se font un devoir de toujours rester forts pour tous ceux qui les entourent, il n’en demeure pas moins qu’il fait aussi pouvoir exprimer ses peurs, ses découragements, ses doutes, ses questionnements, son sentiment d’impuissance, sa colère, sa frustration, ou encore son sentiment de culpabilité. Une fois ces sentiments écoutés, entendus et partagés, un gros nuage gris se lève et la personne peut commencer à entrevoir des pistes de solutions ou de résolution dans son cheminement. La paix est l’état désiré et désirable pour tout progrès. Et il y a toujours place au progrès, même en fin de vie. La prochaine formation Albatros de base de 36 heures aura lieu les 22-23 et 29-30 octobre, puis les 12-13 novembre. Informations et inscriptions : voir les numéros de téléphone à l’entête de la présente annonce.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie posant une menace potentielle à la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
À quoi peut s’attendre, de la part d’un bénévole Albatros, une personne atteinte d’une maladie rendue assez compliquée ou avancée pour poser une menace potentielle à la vie ? C’est tout simplement l’occasion de pouvoir ventiler toute émotion qui pourrait l’animer, en toute confidentialité, sans avoir peur de faire de la peine à quelqu’un. Car si plusieurs se font un devoir de toujours rester forts pour tous ceux qui les entourent, il n’en demeure pas moins qu’il fait aussi pouvoir exprimer ses peurs, ses découragements, ses doutes, ses questionnements, son sentiment d’impuissance, sa colère, sa frustration, ou encore son sentiment de culpabilité. Une fois ces sentiments écoutés, entendus et partagés, un gros nuage gris se lève et la personne peut commencer à entrevoir des pistes de solutions ou de résolution dans son cheminement. La paix est l’état désiré et désirable pour tout progrès. Et il y a toujours place au progrès, même en fin de vie. La prochaine formation Albatros de base de 36 heures aura lieu les 22-23 et 29-30 octobre, puis les 12-13 novembre. Informations et inscriptions : voir les numéros de téléphone à l’entête de la présente annonce.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie posant une menace potentielle à la vie sont entièrement gratuits.
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216. Les ressources intérieures insoupçonnées dans l’adversité. Date de publication : 10 août 2022
Dans l’adversité, on constate que les personnes se découvrent des forces qu’elles ne se soupçonnaient pas. Ces forces se déploient un peu comme un « coussin gonflable ». Elles ont pour but de nous aider à nous adapter à une difficulté. Il est souhaitable, donc, de leur donner le temps de se manifester pleinement. Laisser le temps à notre psyché et à notre corps de vivre avec la situation. Certains trouvent donc qu’il est souhaitable de se laisser autant de marge de manœuvre que possible dans l’anticipation de situations futures.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole à la sérénité en cas de maladie menaçant potentiellement la vie sont entièrement gratuits.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera offerte à Mont-Laurier, les 22-23 et 29-30 octobre, et les 12-13 novembre. Informations et inscriptions : (819) 623-1612 et (819) 449-4540.
Isabelle et Ward O’Connor
Dans l’adversité, on constate que les personnes se découvrent des forces qu’elles ne se soupçonnaient pas. Ces forces se déploient un peu comme un « coussin gonflable ». Elles ont pour but de nous aider à nous adapter à une difficulté. Il est souhaitable, donc, de leur donner le temps de se manifester pleinement. Laisser le temps à notre psyché et à notre corps de vivre avec la situation. Certains trouvent donc qu’il est souhaitable de se laisser autant de marge de manœuvre que possible dans l’anticipation de situations futures.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole à la sérénité en cas de maladie menaçant potentiellement la vie sont entièrement gratuits.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera offerte à Mont-Laurier, les 22-23 et 29-30 octobre, et les 12-13 novembre. Informations et inscriptions : (819) 623-1612 et (819) 449-4540.
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215. Prochaine formation Albatros cet automne. Date de publication : 27 juillet 2022
La formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes atteintes de conditions menaçant potentiellement la vie sera offerte à Mont-Laurier les 22-23 et 29-30 octobre, puis les 12-13 novembre. Ces trois fins de semaine comprennent douze cours traitant du point de vue global de la personne confrontée à la possible finalité de sa vie, et de ses proches. Il s’agit d’un excellent enrichissement personnel, et il n’y a pas d’obligation de faire de l’accompagnement au terme de la formation. Celle-ci est ouverte à toute personne intéressée, bénévole, professionnelle ou autre. Informations : Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) : (819) 449-4540. Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
La formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes atteintes de conditions menaçant potentiellement la vie sera offerte à Mont-Laurier les 22-23 et 29-30 octobre, puis les 12-13 novembre. Ces trois fins de semaine comprennent douze cours traitant du point de vue global de la personne confrontée à la possible finalité de sa vie, et de ses proches. Il s’agit d’un excellent enrichissement personnel, et il n’y a pas d’obligation de faire de l’accompagnement au terme de la formation. Celle-ci est ouverte à toute personne intéressée, bénévole, professionnelle ou autre. Informations : Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) : (819) 449-4540. Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
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214. Formation Albatros, cours numéro 10. Date de publication : 13 juillet 2022
La rencontre numéro 10 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Agonie et mort ». On y aborde une réflexion sur la « bonne mort », les signes psychologiques et physiques à l’approche de la mort et les responsabilités du bénévole au décès. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
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La rencontre numéro 10 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Agonie et mort ». On y aborde une réflexion sur la « bonne mort », les signes psychologiques et physiques à l’approche de la mort et les responsabilités du bénévole au décès. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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213. Formation Albatros, cours numéro 9. Date de publication : 29 juin 2022
La rencontre numéro 9 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Questions éthiques et juridiques ». On y aborde les droits des individus en contexte de soins de santé, le concept de dignité, les valeurs, les principes éthiques, la définition des concepts en soins palliatifs et de fin de vie (SPFV). Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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La rencontre numéro 9 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Questions éthiques et juridiques ». On y aborde les droits des individus en contexte de soins de santé, le concept de dignité, les valeurs, les principes éthiques, la définition des concepts en soins palliatifs et de fin de vie (SPFV). Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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212. Formation Albatros, cours numéro 8. Date de publication : 15 juin 2022
La rencontre numéro 8 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Spiritualité ». On y aborde les nuances entre spiritualité et religion, et la diversité des pratiques et croyances en lien avec la fin de vie, la maladie, la mort et le deuil. On traite des différents besoins spirituels des personnes accompagnées ainsi que de leurs proches, puis du rôle de l’accompagnant sur le plan spirituel. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
La rencontre numéro 8 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Spiritualité ». On y aborde les nuances entre spiritualité et religion, et la diversité des pratiques et croyances en lien avec la fin de vie, la maladie, la mort et le deuil. On traite des différents besoins spirituels des personnes accompagnées ainsi que de leurs proches, puis du rôle de l’accompagnant sur le plan spirituel. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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211. Formation Albatros, cours numéro 7. Date de publication : 1er juin 2022
La rencontre numéro 7 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « L’enfant et le deuil ». On y aborde la perspective de l’enfant par rapport à la maladie grave et à la mort, ses différents vécus possibles, les mythes et réalités à ce sujet, et les façons d’accompagner un enfant en deuil. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
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La rencontre numéro 7 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « L’enfant et le deuil ». On y aborde la perspective de l’enfant par rapport à la maladie grave et à la mort, ses différents vécus possibles, les mythes et réalités à ce sujet, et les façons d’accompagner un enfant en deuil. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
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210. Formation Albatros, cours numéro 6
La rencontre numéro 6 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Le deuil ». On y aborde les différentes sortes de deuil, son processus chez la personne accompagnée ainsi que chez ses proches et les moyens de soutenir une personne endeuillée. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
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La rencontre numéro 6 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Le deuil ». On y aborde les différentes sortes de deuil, son processus chez la personne accompagnée ainsi que chez ses proches et les moyens de soutenir une personne endeuillée. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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209. Formation Albatros, cours numéro 5. Date de parution : 4 mai 2022
Le cours numéro 5 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Communications ». On y aborde les aptitudes à la communication, soit de l’expression et de l’écoute, les moyens de communiquer, et les particularités de la communication en fin de vie. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
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Le cours numéro 5 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie et de leurs proches s’intitule « Communications ». On y aborde les aptitudes à la communication, soit de l’expression et de l’écoute, les moyens de communiquer, et les particularités de la communication en fin de vie. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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208. Formation Albatros cours numéro 4. Date de publication : 20 avril 2022
Le cours numéro 4 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie traite des besoins psychosociaux de la personne accompagnée et de ses proches. On aborde, entre autres, la sexualité, et les différentes dynamiques familiales. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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Le cours numéro 4 de la formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement à la sérénité des personnes en fin de vie traite des besoins psychosociaux de la personne accompagnée et de ses proches. On aborde, entre autres, la sexualité, et les différentes dynamiques familiales. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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207. Formation Albatros, cours 3. Date de publication : 6 avril 2022
Le cours 3 de la formation Albatros d’accompagnement en fin de vie, en cas de maladie grave, ou en cas d’isolement, traite de la dimension physique de l’être humain. On y aborde les maladies les plus communes, les principaux soins, les problèmes physiques, la douleur et la souffrance, les responsabilités du bénévole, les attitudes et sentiments en regard de la maladie, et les principes de déplacements sécuritaires. Il y a comme toujours, un bilan réflexif et des propositions de lectures. Si la formation Albatros vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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206. Formation Albatros, cours 2. Date de publication : 23 mars 2022
La formation Albatros à l’accompagnement en fin de vie comporte douze cours répartis sur trois fins de semaines. Le premier cours est un cours d’introduction. Au deuxième cours, les participants font une démarche de réflexion sur leur idéal de bénévole. On aborde les rôles et responsabilités au sein de l’équipe, puis les limites du rôle de bénévole. On survole ensuite des rôles des principaux intervenants en soins palliatifs. Les outils de communication sont examinés. Les éléments essentiels à l’accompagnement bénévole sont explorés. Puis, chacun évalue ses sentiments en lien avec son rôle de bénévole. Il y a un bilan réflexif et des lectures et références sont proposées. Si la formation Albatros en accompagnement en fin de vie, en cas de maladie grave ou simplement en cas d’isolement vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
La formation Albatros à l’accompagnement en fin de vie comporte douze cours répartis sur trois fins de semaines. Le premier cours est un cours d’introduction. Au deuxième cours, les participants font une démarche de réflexion sur leur idéal de bénévole. On aborde les rôles et responsabilités au sein de l’équipe, puis les limites du rôle de bénévole. On survole ensuite des rôles des principaux intervenants en soins palliatifs. Les outils de communication sont examinés. Les éléments essentiels à l’accompagnement bénévole sont explorés. Puis, chacun évalue ses sentiments en lien avec son rôle de bénévole. Il y a un bilan réflexif et des lectures et références sont proposées. Si la formation Albatros en accompagnement en fin de vie, en cas de maladie grave ou simplement en cas d’isolement vous intéresse, vous pouvez joindre l’organisme pour faire ajouter votre nom sur la liste des personnes à joindre lorsque la prochaine formation Albatros de base de 36 heures sera donnée, en présentiel, soit à Maniwaki, soit à Mont-Laurier, selon le nombre des inscriptions. MRC Vallée-de-la-Gatineau : (819) 449-4540. MRC Antoine-Labelle : (819) 623-1612.
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Isabelle et Ward O’Connor
205. Les amoureux-aidants. Date de publication : 9 mars 2022
Le centre collégial d’expertise en gérontologie vient de réaliser une étude sur les relations amoureuses des couples aînés en contexte de proche aidance. Les couples sondés ont révélé que leur plus grand défi était de se réserver des moments à deux, alors que l’aide à domicile et les autres visites se multiplient. Il faut absolument ne pas sacrifier cette grande richesse de l’intimité relationnelle. Elle peut nous filer entre les doigts sans qu’on s’en rende compte. (On avait l’habitude de jardiner ensemble ? Partons un petit jardin intérieur. On voulait visiter un pays du monde ? Visionnons ensemble une vidéo sur cette destination.) On peut convenir avec notre entourage qu’on leur fera signe lorsque le besoin se fera sentir, car l’aide, toute bienveillante qu’elle soit, peut devenir envahissante. Un autre défi est de limiter consciemment le temps passé à parler de la maladie. Enfin, les couples se rendent compte que prendre les choses un jour à la fois, sans se stresser à propos du lendemain, permet de vivre le bonheur et la paix, ne serait-ce que pour mieux dormir, ce qui est déjà énorme. Car, heureusement, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie, en cas de maladie grave et en cas d’isolement sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Le centre collégial d’expertise en gérontologie vient de réaliser une étude sur les relations amoureuses des couples aînés en contexte de proche aidance. Les couples sondés ont révélé que leur plus grand défi était de se réserver des moments à deux, alors que l’aide à domicile et les autres visites se multiplient. Il faut absolument ne pas sacrifier cette grande richesse de l’intimité relationnelle. Elle peut nous filer entre les doigts sans qu’on s’en rende compte. (On avait l’habitude de jardiner ensemble ? Partons un petit jardin intérieur. On voulait visiter un pays du monde ? Visionnons ensemble une vidéo sur cette destination.) On peut convenir avec notre entourage qu’on leur fera signe lorsque le besoin se fera sentir, car l’aide, toute bienveillante qu’elle soit, peut devenir envahissante. Un autre défi est de limiter consciemment le temps passé à parler de la maladie. Enfin, les couples se rendent compte que prendre les choses un jour à la fois, sans se stresser à propos du lendemain, permet de vivre le bonheur et la paix, ne serait-ce que pour mieux dormir, ce qui est déjà énorme. Car, heureusement, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.
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Isabelle et Ward O’Connor
204. La fin de vie en temps de pandémie. Date de publication : 23 février 2022
En tant de pandémie, l’accès aux personnes en fin de vie a été interdit pendant longtemps, puis assoupli quelque peu afin de permettre à au moins quelques personnes de pouvoir voir leur être cher. Vivre sa fin de vie tout seul, séparé de ses proches, n’a pas dû être chose facile pour bon nombre de gens. Les personnes qui n’ont aucun réseau de soutien, pour leur part, demeures seules, pandémie ou pas. La fondatrice du mouvement Albatros, Sr Pearl Berg, ursuline, a trouvé, dans les années 1980, que quelque chose devait être fait pour ses personnes seules et isolées en fin de vie. Elle s’inscrivait dans le mouvement bourgeonnant des soins palliatifs, pour venir au secours des personnes en fin vie pour lesquelles le système ne pouvait rien faire, l’idée étant que même si les personnes sont mourantes, elles sont tout aussi vivantes que les autres et tout aussi dignes de soins non curatifs mais plutôt, pour leur part, de confort, et de réconfort, sur tous les plans de la vie, dont le plan social.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas de simple isolement, sont tout à fait gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
En tant de pandémie, l’accès aux personnes en fin de vie a été interdit pendant longtemps, puis assoupli quelque peu afin de permettre à au moins quelques personnes de pouvoir voir leur être cher. Vivre sa fin de vie tout seul, séparé de ses proches, n’a pas dû être chose facile pour bon nombre de gens. Les personnes qui n’ont aucun réseau de soutien, pour leur part, demeures seules, pandémie ou pas. La fondatrice du mouvement Albatros, Sr Pearl Berg, ursuline, a trouvé, dans les années 1980, que quelque chose devait être fait pour ses personnes seules et isolées en fin de vie. Elle s’inscrivait dans le mouvement bourgeonnant des soins palliatifs, pour venir au secours des personnes en fin vie pour lesquelles le système ne pouvait rien faire, l’idée étant que même si les personnes sont mourantes, elles sont tout aussi vivantes que les autres et tout aussi dignes de soins non curatifs mais plutôt, pour leur part, de confort, et de réconfort, sur tous les plans de la vie, dont le plan social.
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Isabelle et Ward O’Connor
203. La lucidité en toute fin de vie. Date de publication : 9 février 2022
Plusieurs personnes disent souhaiter demeurer lucides le plus longtemps possible, en fin de vie. Il faut savoir qu’avec un bon suivi en soins palliatifs, dans la plupart des cas, il est possible de demeurer à la fois lucide et confortable jusqu’au bout. Par ailleurs, dans la grande majorité des cas, la nature étant très bien faite, elle permet à l’âme de quitter son corps en toute douceur, au moyen d’un coma naturel. Au besoin, les soins palliatifs peuvent induire un coma artificiel, au moyen de la sédation palliative, ce qui permet à la personne de vivre le processus naturel de son mourir en toute tranquillité. En effet, la sédation palliative ne provoque pas la mort, elle ne fait qu’induire un sommeil artificiel qui permet de vivre le processus naturel de la mort dans le confort, si et quand les autres soins palliatifs ne suffisent pas.
Les service Albatros d’accompagnement en fin de vie, en cas de maladie grave ou pour les personnes isolées, sont entièrement gratuits
Isabelle et Ward O’Connor
Plusieurs personnes disent souhaiter demeurer lucides le plus longtemps possible, en fin de vie. Il faut savoir qu’avec un bon suivi en soins palliatifs, dans la plupart des cas, il est possible de demeurer à la fois lucide et confortable jusqu’au bout. Par ailleurs, dans la grande majorité des cas, la nature étant très bien faite, elle permet à l’âme de quitter son corps en toute douceur, au moyen d’un coma naturel. Au besoin, les soins palliatifs peuvent induire un coma artificiel, au moyen de la sédation palliative, ce qui permet à la personne de vivre le processus naturel de son mourir en toute tranquillité. En effet, la sédation palliative ne provoque pas la mort, elle ne fait qu’induire un sommeil artificiel qui permet de vivre le processus naturel de la mort dans le confort, si et quand les autres soins palliatifs ne suffisent pas.
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Isabelle et Ward O’Connor
202. Que dit la science sur la vie après la mort. Date de publication : 26 janvier 2022
La science ne se prononce pas officiellement sur la vie après la mort sauf pour dire qu’elle est indémontrable, et elle a tout fait raison, car la science ne peut dépasser ce qui est observable physiquement. Et puisque la vie après la mort, s’il y en a une, dépasse le monde physique et matériel, alors bien sûr que la vie après la mort est indémontrable. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’existe pas. Si jamais elle existe, comme le croit la quasi-totalité de la population de la terre, c’est dans une dimension hors du temps et de l’espace. Bien sûr que cette croyance adoucit la perspective de la mort pour bien des gens. Il est important de la respecter même si la science ne peut la démontrer. Les Chrétiens, par exemple, croient les récits des apôtres selon lesquels Jésus-Christ est ressuscité des morts, le premier dimanche de Pâques. Selon ces récits, le Christ aurait vécu avec eux non moins de quarante jours après sa Résurrection, jusqu’à son Ascension au Ciel, corps et âme, devant quatre cents disciples. Les Chrétiens croient aussi ce que le Christ aurait dit au bon larron crucifié à ses côtés, le Vendredi saint : « Aujourd’hui même, tu seras avec moi en paradis », et que tous ressusciteront dans leur chair, grâce au Christ, à la fin des temps. Mais il est important de répéter que les accompagnateurs respectent et accompagnent toute croyance ou non croyance.
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Isabelle et Ward O’Connor
La science ne se prononce pas officiellement sur la vie après la mort sauf pour dire qu’elle est indémontrable, et elle a tout fait raison, car la science ne peut dépasser ce qui est observable physiquement. Et puisque la vie après la mort, s’il y en a une, dépasse le monde physique et matériel, alors bien sûr que la vie après la mort est indémontrable. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’existe pas. Si jamais elle existe, comme le croit la quasi-totalité de la population de la terre, c’est dans une dimension hors du temps et de l’espace. Bien sûr que cette croyance adoucit la perspective de la mort pour bien des gens. Il est important de la respecter même si la science ne peut la démontrer. Les Chrétiens, par exemple, croient les récits des apôtres selon lesquels Jésus-Christ est ressuscité des morts, le premier dimanche de Pâques. Selon ces récits, le Christ aurait vécu avec eux non moins de quarante jours après sa Résurrection, jusqu’à son Ascension au Ciel, corps et âme, devant quatre cents disciples. Les Chrétiens croient aussi ce que le Christ aurait dit au bon larron crucifié à ses côtés, le Vendredi saint : « Aujourd’hui même, tu seras avec moi en paradis », et que tous ressusciteront dans leur chair, grâce au Christ, à la fin des temps. Mais il est important de répéter que les accompagnateurs respectent et accompagnent toute croyance ou non croyance.
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201. Les maisons de soins palliatifs. Date de parution : 12 janvier 2022
Il existe 32 maisons de soins palliatifs au Québec, dont 3 en Outaouais, soit la Maison Mathieu-Froment-Savoie, à Gatineau (11 lits), la Résidence Le Monarque à Montebello (6 lits), et la Maison des Collines, à Wakefield (6 lits). C’est dans ces maisons que les personnes en fin de vie et leur famille peuvent faire l’expérience des soins palliatifs à leur meilleur, l’élément de base étant l’accès 24-7 à un pharmacien pour donner suite à l’expertise des médecins et infirmières spécialisés en soins palliatifs qui y oeuvrent. Dans ces maisons, la personne en fin de vie bénéficie d’un suivi médical quotidien, parce qu’on sait qu’en fin de vie, l’état de la personne peut changer considérablement et rapidement. Il faut repérer ces changements dès qu’ils surviennent pour être en mesure de les traiter adéquatement. Ces maisons sont de véritables paradis de paix sur terre où tout est orienté pour dégager un espace-temps de qualité qui permettra d’optimiser la qualité de la vie et des relations humaines. Voilà qui favorise, en outre, un deuil bien intégré pour la famille.
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Il existe 32 maisons de soins palliatifs au Québec, dont 3 en Outaouais, soit la Maison Mathieu-Froment-Savoie, à Gatineau (11 lits), la Résidence Le Monarque à Montebello (6 lits), et la Maison des Collines, à Wakefield (6 lits). C’est dans ces maisons que les personnes en fin de vie et leur famille peuvent faire l’expérience des soins palliatifs à leur meilleur, l’élément de base étant l’accès 24-7 à un pharmacien pour donner suite à l’expertise des médecins et infirmières spécialisés en soins palliatifs qui y oeuvrent. Dans ces maisons, la personne en fin de vie bénéficie d’un suivi médical quotidien, parce qu’on sait qu’en fin de vie, l’état de la personne peut changer considérablement et rapidement. Il faut repérer ces changements dès qu’ils surviennent pour être en mesure de les traiter adéquatement. Ces maisons sont de véritables paradis de paix sur terre où tout est orienté pour dégager un espace-temps de qualité qui permettra d’optimiser la qualité de la vie et des relations humaines. Voilà qui favorise, en outre, un deuil bien intégré pour la famille.
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200. Comment diminuer la souffrance en fin de vie. Date de publication : 29 décembre 2021
En fin de vie, il y a divers types de souffrances : physiques, psychologiques et sociales. Il peut y avoir dépression, et celle-ci peut être diagnostiquée et traitée. L’efficacité des traitements, par exemple les antidouleurs (analgésiques), peut être grandement amplifiée par la sérénité de la personne en fin de vie. L’inverse est aussi vrai. Or, la sérénité est atteignable par un grand exercice de communication, s’étalant dans le temps, avec une ou des personne(s) capable(s) de bien accueillir et comprendre tout ce que la personne a à exprimer. Les bénévoles Albatros sont formés pour cela. C’est utile de commencer le plus tôt possible après l’annonce du diagnostic d’une maladie pouvant représenter une menace potentielle pour la vie, ou dès qu’une maladie grave se complique suffisamment pour représenter une telle menace. Un autre critère important de la sérénité, c’est que la gestion de la douleur soit débutée dès qu’un mal se fait sentir. Il ne faut surtout pas attendre que ça devienne intolérable pour la demander, car c’est alors qu’elle devient plus difficile. Il n’y a pas de dépendance qui se développe si et quand on a réellement un mal à atténuer.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
En fin de vie, il y a divers types de souffrances : physiques, psychologiques et sociales. Il peut y avoir dépression, et celle-ci peut être diagnostiquée et traitée. L’efficacité des traitements, par exemple les antidouleurs (analgésiques), peut être grandement amplifiée par la sérénité de la personne en fin de vie. L’inverse est aussi vrai. Or, la sérénité est atteignable par un grand exercice de communication, s’étalant dans le temps, avec une ou des personne(s) capable(s) de bien accueillir et comprendre tout ce que la personne a à exprimer. Les bénévoles Albatros sont formés pour cela. C’est utile de commencer le plus tôt possible après l’annonce du diagnostic d’une maladie pouvant représenter une menace potentielle pour la vie, ou dès qu’une maladie grave se complique suffisamment pour représenter une telle menace. Un autre critère important de la sérénité, c’est que la gestion de la douleur soit débutée dès qu’un mal se fait sentir. Il ne faut surtout pas attendre que ça devienne intolérable pour la demander, car c’est alors qu’elle devient plus difficile. Il n’y a pas de dépendance qui se développe si et quand on a réellement un mal à atténuer.
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199. Parce que la mort est bien plus qu’un événement médical. Date de publication : 15 décembre 2021
L’accompagnement Albatros rappelle à la personne en fin de vie qu’elle est une personne à part entière, et pas seulement un patient ou une personne malade, une personne « soignée ». Toutes les autres dimensions de sa vie sont toujours présentes, et ce, jusqu’au bout. Sa santé et son mieux-être psychologique, affectif et social sont toujours importants, et la simplicité de la vie doit pouvoir percer à travers tout le reste et continuer à primer. Les rires, les cœur-à-cœur, le divertissement, le plaisir, ont toujours leur place. Il est facile de les perdre de vue si on perd le contact avec des gens qui sont présents à nos côtés sans vouloir rien nous demander ou même nous apporter. Des relations d’égal-à-égal, juste pour le plaisir du contact. Voilà ce qu’apporte un accompagnateur Albatros, qui est toujours disposé et capable d’entendre quoi que ce soit que la personne aurait à exprimer.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie, en cas de maladie grave et en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
L’accompagnement Albatros rappelle à la personne en fin de vie qu’elle est une personne à part entière, et pas seulement un patient ou une personne malade, une personne « soignée ». Toutes les autres dimensions de sa vie sont toujours présentes, et ce, jusqu’au bout. Sa santé et son mieux-être psychologique, affectif et social sont toujours importants, et la simplicité de la vie doit pouvoir percer à travers tout le reste et continuer à primer. Les rires, les cœur-à-cœur, le divertissement, le plaisir, ont toujours leur place. Il est facile de les perdre de vue si on perd le contact avec des gens qui sont présents à nos côtés sans vouloir rien nous demander ou même nous apporter. Des relations d’égal-à-égal, juste pour le plaisir du contact. Voilà ce qu’apporte un accompagnateur Albatros, qui est toujours disposé et capable d’entendre quoi que ce soit que la personne aurait à exprimer.
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198. Accompagner au deuil. Date de publication : 1er décembre 2021
Accompagner une personne en fin de vie et sa famille peut se poursuivre après le décès. C’est alors qu’on peut constater que la personne en deuil, tout comme pour la personne en fin de vie, n’est vraiment plus elle-même. Il faut se préparer mentalement à faire l’objet d’interpellations qui nous semblent démesurées, disproportionnées. Les gens en deuil sont tellement éprouvés qu’ils peuvent en perdre leur filtre et dire tout ce qui leur passe par la tête. Ils peuvent être vraiment excessivement sensibles, à fleur de peau, et leur résistance au stress ou aux contrariétés peut se volatiliser. Il faut avoir beaucoup d’empathie pour comprendre que ces personnes n’y peuvent rien, et tenter autant que faire se peut de les accommoder. Il faut leur accorder ce « moment » et ne jamais leur en vouloir.
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Isabelle et Ward O’Connor
Accompagner une personne en fin de vie et sa famille peut se poursuivre après le décès. C’est alors qu’on peut constater que la personne en deuil, tout comme pour la personne en fin de vie, n’est vraiment plus elle-même. Il faut se préparer mentalement à faire l’objet d’interpellations qui nous semblent démesurées, disproportionnées. Les gens en deuil sont tellement éprouvés qu’ils peuvent en perdre leur filtre et dire tout ce qui leur passe par la tête. Ils peuvent être vraiment excessivement sensibles, à fleur de peau, et leur résistance au stress ou aux contrariétés peut se volatiliser. Il faut avoir beaucoup d’empathie pour comprendre que ces personnes n’y peuvent rien, et tenter autant que faire se peut de les accommoder. Il faut leur accorder ce « moment » et ne jamais leur en vouloir.
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197. L’accompagnateur Albatros facilite la communication. Date de publication : 17 novembre 2021
L’accompagnateur Albatros peut parfois assumer des tâches qui reviennent aux proches aidants, lorsque la personne accompagnée n’en a pas. L’une de ces tâches est de favoriser les communications de la personne accompagnée. Celle-ci peut avoir un certain réseau de soutien, mais formé de personnes plus éloignées géographiquement (amis, parenté, connaissances, collègues). L’accompagnateur facilitera alors les communications avec ces personnes, par téléphone, courriel, Zoom, Facebook, etc. Au besoin, l’accompagnateur tiendra au courant ces personnes de l’état de la personne accompagnée, au fil des semaines.
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement sont entièrement gratuits,
Isabelle et Ward O’Connor
L’accompagnateur Albatros peut parfois assumer des tâches qui reviennent aux proches aidants, lorsque la personne accompagnée n’en a pas. L’une de ces tâches est de favoriser les communications de la personne accompagnée. Celle-ci peut avoir un certain réseau de soutien, mais formé de personnes plus éloignées géographiquement (amis, parenté, connaissances, collègues). L’accompagnateur facilitera alors les communications avec ces personnes, par téléphone, courriel, Zoom, Facebook, etc. Au besoin, l’accompagnateur tiendra au courant ces personnes de l’état de la personne accompagnée, au fil des semaines.
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196. Un vivant est toujours un vivant. Date de publication : 3 novembre 2021
Même si une personne est en fin de vie, elle est toujours vivante, et elle va apprécier de se faire traiter comme tel. Même si on sait que nos jours sont comptés, cela ne signifie pas pour autant que ces jours n’ont plus de sens ni de valeur. Au contraire, la rareté augmente la valeur… Il s’agit de savourer chacun des moments présents autant que possible, d’optimiser la qualité de la vie. Il y a toujours moyen d’adoucir les pertes et les souffrances et de simplement se laisser baigner dans, et par, la vie. Il y a beaucoup de vécu tout à fait nouveau à vivre dans le chapitre ultime de notre vie. Il faut s’ouvrir à cette nouveauté surprenante.
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie, en cas de maladie grave et en cas d’isolement sont tout à fait gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Même si une personne est en fin de vie, elle est toujours vivante, et elle va apprécier de se faire traiter comme tel. Même si on sait que nos jours sont comptés, cela ne signifie pas pour autant que ces jours n’ont plus de sens ni de valeur. Au contraire, la rareté augmente la valeur… Il s’agit de savourer chacun des moments présents autant que possible, d’optimiser la qualité de la vie. Il y a toujours moyen d’adoucir les pertes et les souffrances et de simplement se laisser baigner dans, et par, la vie. Il y a beaucoup de vécu tout à fait nouveau à vivre dans le chapitre ultime de notre vie. Il faut s’ouvrir à cette nouveauté surprenante.
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Isabelle et Ward O’Connor
195. Le regard de l’autre nous construit. Date de publication : 20 octobre 2021
Jusqu’à notre dernier souffle, le regard de l’autre nous construit. Lorsque nous sommes en fin de vie, ce qui nous fait vivre, c’est sentir que le regard de l’autre est rempli non de pitié mais bien de compassion. La pitié, c’est quelqu’un qui s’apitoie sur notre sort, qui nous plaint, qui trouve qu’on fait pitié, qu’on a perdu notre dignité, qu’on ne vaut plus rien. La compassion, par contre, c’est quelqu’un qui comprend que la fin de vie fait partie de la vie, qu’il ne s’agit pas d’un drame ou de quelque chose qui aurait pu, ou dû, être évité. C’est quelqu’un qui accepte avec nous, avec noblesse et élégance, ce passage obligé et naturel de la vie, ces pertes d’autonomie, et qui y pallie, par toutes sortes d’ajustements. Tous et chacun, nous devrons partir. Certains plus tôt que d’autre. Ce ne sera jamais vraiment facile. Mais par solidarité humaine, on peut adoucir le tout, ensemble. En fin de vie, cette solidarité affirmative de la vie se nomme « soins palliatifs ».
Isabelle et Ward O’Connor
Jusqu’à notre dernier souffle, le regard de l’autre nous construit. Lorsque nous sommes en fin de vie, ce qui nous fait vivre, c’est sentir que le regard de l’autre est rempli non de pitié mais bien de compassion. La pitié, c’est quelqu’un qui s’apitoie sur notre sort, qui nous plaint, qui trouve qu’on fait pitié, qu’on a perdu notre dignité, qu’on ne vaut plus rien. La compassion, par contre, c’est quelqu’un qui comprend que la fin de vie fait partie de la vie, qu’il ne s’agit pas d’un drame ou de quelque chose qui aurait pu, ou dû, être évité. C’est quelqu’un qui accepte avec nous, avec noblesse et élégance, ce passage obligé et naturel de la vie, ces pertes d’autonomie, et qui y pallie, par toutes sortes d’ajustements. Tous et chacun, nous devrons partir. Certains plus tôt que d’autre. Ce ne sera jamais vraiment facile. Mais par solidarité humaine, on peut adoucir le tout, ensemble. En fin de vie, cette solidarité affirmative de la vie se nomme « soins palliatifs ».
Isabelle et Ward O’Connor
194. Pourquoi l’accompagnement Albatros est tant apprécié. Date de publication : 6 octobre 2021
L’accompagnement Albatros en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, est très apprécié, tant de la personne accompagnée que de ses proches, pour de nombreuses raisons. Pour les proches, il va sans dire qu’il s’agit d’un répit et d’un réconfort. Ils savent qu’ils laissent leur être cher entre bonnes mains, avec des gens très bien formés pour respecter la personne aidée sous tous rapports. La personne accompagnée, pour sa part, se sent à l’aise de ventiler avec une personne qu’elle n’a pas peur de blesser ou de peiner, et ce en toute confidentialité. C’est un grand soulagement pour elle de pouvoir s’exprimer ouvertement et librement. Car l’atteinte de la sérénité passe par l’expression de soi. En se disant, la personne trouve tout naturellement ses propres réponses à ses questionnements. Elle prend conscience de ses réels désirs à elle et elle trouve la force et le courage de les faire valoir à ceux qu’elle aime. Car la fin de vie appartient à chacun. Chaque fin de vie est unique, et chacun doit trouver, et vivre, la sienne (acceptation ou refus de traitements ; choix du lieu de résidence, etc).
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
L’accompagnement Albatros en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, est très apprécié, tant de la personne accompagnée que de ses proches, pour de nombreuses raisons. Pour les proches, il va sans dire qu’il s’agit d’un répit et d’un réconfort. Ils savent qu’ils laissent leur être cher entre bonnes mains, avec des gens très bien formés pour respecter la personne aidée sous tous rapports. La personne accompagnée, pour sa part, se sent à l’aise de ventiler avec une personne qu’elle n’a pas peur de blesser ou de peiner, et ce en toute confidentialité. C’est un grand soulagement pour elle de pouvoir s’exprimer ouvertement et librement. Car l’atteinte de la sérénité passe par l’expression de soi. En se disant, la personne trouve tout naturellement ses propres réponses à ses questionnements. Elle prend conscience de ses réels désirs à elle et elle trouve la force et le courage de les faire valoir à ceux qu’elle aime. Car la fin de vie appartient à chacun. Chaque fin de vie est unique, et chacun doit trouver, et vivre, la sienne (acceptation ou refus de traitements ; choix du lieu de résidence, etc).
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193. Directives médicales anticipées. Date de publication : 22 septembre 2021
Plusieurs s’imaginent qu’ils peuvent préciser, au moyen de directives médicales anticipées (DMA), les soins de fin de vie qu’ils désireront ou refuseront, en cas d’état dit « végétatif », de démence avancée ou de fin de vie. Or, il faut savoir que les DMA ne permettent pas de ce faire. Elles ne permettent que de préciser si, dans pareille situation, on acceptera ou refusera l’un ou l’autre des cinq soins suivants : 1) réanimation cardio-respiratoire ; 2) respiration artificielle ; 3) alimentation artificielle ; 4) hydratation artificielle ; 5) dialyse. Ces soins ne sont pas des soins de fin de vie. Les soins de fin de vie comprennent : 1) Les soins palliatifs, y compris la sédation palliative ; 2) L’aide médicale à mourir. Pour préciser si l’on désire ou refuse l’un ou l’autre de ces deux soins de fin de vie, il faut le faire dans un document qu’on appellera, tel que précisé dans notre chronique précédente, « Dernières volontés pré-mortem » (et non pas « testament biologique », car le mot testament implique par définition que le document a trait à ce qui se passe après la mort, et non pas avant). Ce document, et son emplacement, devra être connu de tous nos proches et facilement accessible en tout temps.
Les services Albatros d’accompagnement à la sérénité en fin de vie, en cas de maladie grave ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Plusieurs s’imaginent qu’ils peuvent préciser, au moyen de directives médicales anticipées (DMA), les soins de fin de vie qu’ils désireront ou refuseront, en cas d’état dit « végétatif », de démence avancée ou de fin de vie. Or, il faut savoir que les DMA ne permettent pas de ce faire. Elles ne permettent que de préciser si, dans pareille situation, on acceptera ou refusera l’un ou l’autre des cinq soins suivants : 1) réanimation cardio-respiratoire ; 2) respiration artificielle ; 3) alimentation artificielle ; 4) hydratation artificielle ; 5) dialyse. Ces soins ne sont pas des soins de fin de vie. Les soins de fin de vie comprennent : 1) Les soins palliatifs, y compris la sédation palliative ; 2) L’aide médicale à mourir. Pour préciser si l’on désire ou refuse l’un ou l’autre de ces deux soins de fin de vie, il faut le faire dans un document qu’on appellera, tel que précisé dans notre chronique précédente, « Dernières volontés pré-mortem » (et non pas « testament biologique », car le mot testament implique par définition que le document a trait à ce qui se passe après la mort, et non pas avant). Ce document, et son emplacement, devra être connu de tous nos proches et facilement accessible en tout temps.
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Isabelle et Ward O’Connor
192. Dernières volontés « pré » et post-mortem. Date de publication : 8 septembre 2021
Les « dernières volontés », ce sont les détails qui nous tiennent à cœur en lien avec notre décès et les jours qui le suivront. Il peut s’agir de notre désir d’avoir, ou pas, des funérailles religieuses à l’église ; que notre corps soit incinéré ou pas ; d’être inhumé dans un cimetière particulier ; que des dons soient fait à tel ou tel organisme, etc. Ces volontés « post-mortem » sont consignées dans le testament, qui doit être notarié autant que possible. Et même qu’elles doivent être consignées également dans un autre document, non notarié et séparé du testament, facilement accessible dans nos affaires personnelles, dont tous nos proches sont au courant et connaissent l’emplacement, de sorte à éviter que les dernières volontés ne soient carrément escamotées parce que lues trop tard après le décès. Ce document doit aussi comprendre nos volontés « ante-mortem », concernant les semaines ou les mois qui précèdent notre décès. Par exemple : mourir à la maison, avec de bons soins à domicile et de bons soins palliatifs (soulagement de la douleur et autres soins pour nous rendre confortable, y compris la sédation palliative, laquelle est tout autre que l’aide médicale à mourir, car elle ne provoque pas la mort, c’est plutôt un sommeil induit qui permet simplement de soulager les douleurs réfractaires) ; ou encore, se prévaloir d’une place en maison de soins palliatifs. Idéalement, on mandatera aussi notre procureur et/ou mandataire de faire valoir pour nous ces volontés et ces droits ante-mortem, dans une procuration, puis un mandat (documents notariés). Mais les délais pour que ces documents entrent en vigueur peuvent être trop longs. On ne peut se fier sur eux uniquement.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie, en cas de maladie grave, ou en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Les « dernières volontés », ce sont les détails qui nous tiennent à cœur en lien avec notre décès et les jours qui le suivront. Il peut s’agir de notre désir d’avoir, ou pas, des funérailles religieuses à l’église ; que notre corps soit incinéré ou pas ; d’être inhumé dans un cimetière particulier ; que des dons soient fait à tel ou tel organisme, etc. Ces volontés « post-mortem » sont consignées dans le testament, qui doit être notarié autant que possible. Et même qu’elles doivent être consignées également dans un autre document, non notarié et séparé du testament, facilement accessible dans nos affaires personnelles, dont tous nos proches sont au courant et connaissent l’emplacement, de sorte à éviter que les dernières volontés ne soient carrément escamotées parce que lues trop tard après le décès. Ce document doit aussi comprendre nos volontés « ante-mortem », concernant les semaines ou les mois qui précèdent notre décès. Par exemple : mourir à la maison, avec de bons soins à domicile et de bons soins palliatifs (soulagement de la douleur et autres soins pour nous rendre confortable, y compris la sédation palliative, laquelle est tout autre que l’aide médicale à mourir, car elle ne provoque pas la mort, c’est plutôt un sommeil induit qui permet simplement de soulager les douleurs réfractaires) ; ou encore, se prévaloir d’une place en maison de soins palliatifs. Idéalement, on mandatera aussi notre procureur et/ou mandataire de faire valoir pour nous ces volontés et ces droits ante-mortem, dans une procuration, puis un mandat (documents notariés). Mais les délais pour que ces documents entrent en vigueur peuvent être trop longs. On ne peut se fier sur eux uniquement.
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191. Parce que personne ne devrait mourir seul. Date de publication : 25 août 2021
L’accompagnement à la sérénité des bénévoles Albatros existe « parce que personne ne devrait mourir seul », à moins que ce soit là son désir. Et le mourir est un processus qui a son propre rythme. Il fluctue dans une progression non linéaire. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Il peut y avoir de très bons jours, comme des moins bons. L’accompagnement Albatros vient soutenir les personnes qui vivent cet ultime chapitre de leur vie pour qu’elles puissent en tirer le maximum de bien-être et de vie, sur tous les plans : physique, émotionnel, social et spirituel. La plus grosse lacune que cet accompagnement vient combler, c’est l’isolement. Car les proches aidants, lorsqu’il y en a, peuvent avoir des limites. Et les amis peuvent se sentir mal à l’aise et se faire discrets. L’accompagnateur Albatros a le détachement nécessaire pour être le roc de la personne accompagnée, pour l’accueillir sans jugement dans tout ce qu’il peut vivre, et ce, à son propre rythme.
Isabelle et Ward O’Connor
L’accompagnement à la sérénité des bénévoles Albatros existe « parce que personne ne devrait mourir seul », à moins que ce soit là son désir. Et le mourir est un processus qui a son propre rythme. Il fluctue dans une progression non linéaire. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Il peut y avoir de très bons jours, comme des moins bons. L’accompagnement Albatros vient soutenir les personnes qui vivent cet ultime chapitre de leur vie pour qu’elles puissent en tirer le maximum de bien-être et de vie, sur tous les plans : physique, émotionnel, social et spirituel. La plus grosse lacune que cet accompagnement vient combler, c’est l’isolement. Car les proches aidants, lorsqu’il y en a, peuvent avoir des limites. Et les amis peuvent se sentir mal à l’aise et se faire discrets. L’accompagnateur Albatros a le détachement nécessaire pour être le roc de la personne accompagnée, pour l’accueillir sans jugement dans tout ce qu’il peut vivre, et ce, à son propre rythme.
Isabelle et Ward O’Connor
190. Les promesses sont importantes. Date de publication : 11 août 2021
Lorsqu’on accompagne en fin de vie, il est important de ne pas faire de promesses, si minimes soient-elles, comme par exemple, « Je reviendrai te voir demain ». Car pour la personne accompagnée, cette promesse, elle y tient, et elle aura hâte à sa réalisation. Imaginez qu’un contre-temps imprévu survienne et que vous ne puissiez honorer cette promesse : la déception de cette personne qui attend et attend pour se rendre compte qu’elle a été oubliée, ou qui reçoit un appel de vous que vous ne viendrez pas. Elle se sentira abandonnée et plus seule que jamais. On peut lui dire qu’on va revenir la voir très bientôt, sans préciser de moment. Mais si jamais on a effectivement un rendez-vous d’accompagnement cédulé par une coordonnatrice de bénévoles, il faut absolument arriver exactement à l’heure convenue. La ponctualité est extrêmement importante pour la personne accompagnée. Tout retard peut être source d’angoisse et d’anxiété.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie, en cas de maladie grave et en cas d’isolement, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Lorsqu’on accompagne en fin de vie, il est important de ne pas faire de promesses, si minimes soient-elles, comme par exemple, « Je reviendrai te voir demain ». Car pour la personne accompagnée, cette promesse, elle y tient, et elle aura hâte à sa réalisation. Imaginez qu’un contre-temps imprévu survienne et que vous ne puissiez honorer cette promesse : la déception de cette personne qui attend et attend pour se rendre compte qu’elle a été oubliée, ou qui reçoit un appel de vous que vous ne viendrez pas. Elle se sentira abandonnée et plus seule que jamais. On peut lui dire qu’on va revenir la voir très bientôt, sans préciser de moment. Mais si jamais on a effectivement un rendez-vous d’accompagnement cédulé par une coordonnatrice de bénévoles, il faut absolument arriver exactement à l’heure convenue. La ponctualité est extrêmement importante pour la personne accompagnée. Tout retard peut être source d’angoisse et d’anxiété.
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189. L’être humain est plus qu’un corps. Date de publication : 28 juillet 2021
Lorsqu’une personne est malade ou en fin de vie, ce qu’elle apprécie le plus, c’est d’être traité comme une personne et non seulement un corps. En effet, la personne humaine dépasse amplement sa seule dimension corporelle. Elle a une âme, un cœur, qui elle, habite son corps. Elle désire être reconnue. Les soins palliatifs ont été créés pour cela. La médecine participative et la médecine intégrale sont des exemples de cette approche. On traite une personne, et non une maladie, et la personne peut même participer activement dans l’élaboration et la gestion de son traitement. Car la maladie ne doit pas se solder par la médicalisation d’une vie. Elle doit toujours être un aspect parmi tant d’autres, sans prendre le dessus. Voilà le délicat et merveilleux équilibre qui fait l’objet de la quête des soins palliatifs, lesquels comprennent, comme contribution essentielle, un accompagnement bénévole à la sérénité.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
188. Soins à domicile en fin de vie. Date de publication : 14 juillet 2021
Plusieurs désirent demeurer à domicile jusqu’à la toute fin de leur vie, afin de préserver leur autonomie et retarder, ou éviter même, la perte d’autonomie que représente, et qu’engendre, une prise en charge institutionnelle. C’est possible, grâce aux soins et services à domicile des CLSC et des organismes communautaires. Si jamais on nécessite plus de trois heures de soins médicaux par jour, le CHSLD public demeure l’option la plus abordable et la plus axée sur les soins. Autrement, en fin de vie, si les soins palliatifs à domicile offerts par le CLSC sont insuffisants, on peut demander une place en maison de soins palliatifs, ou commencer par fréquenter leur centre de jour, le cas échéant. Les soins à domicile, y compris les soins palliatifs, et les maisons de soins palliatifs, évitent de nombreuses hospitalisation et visites à l’urgence, ce qui est avantageux pour l’État également.
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187. Paroles aidantes en cas de maladie grave. Date de publication : 30 juin 2021
Lorsqu’on accompagne une personne atteinte d’une condition qui menace sa vie, il y a des choses qui peuvent se dire, et d’autres, moins. Il faut éviter de dire qu’on sait ce que la personne ressent. C’est faux. On ne le sait pas. On ne peut pas non plus lui dire qu’on est sûr que tout ira bien. Nous n’en savons rien. Il faudrait aussi éviter de faire des comparaisons avec d’autre cas, car le cas de chaque personne est unique. Par ailleurs, il n’est pas indiqué de conseiller la personne avec de beaux discours. Vaut mieux rester simple et dire : « Je suis là pour toi », « Si tu as besoin de parler, je suis là, je suis à l’écoute », ou encore « Que puis-je faire pour toi ? ». Un peu d’humour, une petite farce, peut même avoir sa place et permettre une saine détente.
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Lorsqu’une personne est malade ou en fin de vie, ce qu’elle apprécie le plus, c’est d’être traité comme une personne et non seulement un corps. En effet, la personne humaine dépasse amplement sa seule dimension corporelle. Elle a une âme, un cœur, qui elle, habite son corps. Elle désire être reconnue. Les soins palliatifs ont été créés pour cela. La médecine participative et la médecine intégrale sont des exemples de cette approche. On traite une personne, et non une maladie, et la personne peut même participer activement dans l’élaboration et la gestion de son traitement. Car la maladie ne doit pas se solder par la médicalisation d’une vie. Elle doit toujours être un aspect parmi tant d’autres, sans prendre le dessus. Voilà le délicat et merveilleux équilibre qui fait l’objet de la quête des soins palliatifs, lesquels comprennent, comme contribution essentielle, un accompagnement bénévole à la sérénité.
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188. Soins à domicile en fin de vie. Date de publication : 14 juillet 2021
Plusieurs désirent demeurer à domicile jusqu’à la toute fin de leur vie, afin de préserver leur autonomie et retarder, ou éviter même, la perte d’autonomie que représente, et qu’engendre, une prise en charge institutionnelle. C’est possible, grâce aux soins et services à domicile des CLSC et des organismes communautaires. Si jamais on nécessite plus de trois heures de soins médicaux par jour, le CHSLD public demeure l’option la plus abordable et la plus axée sur les soins. Autrement, en fin de vie, si les soins palliatifs à domicile offerts par le CLSC sont insuffisants, on peut demander une place en maison de soins palliatifs, ou commencer par fréquenter leur centre de jour, le cas échéant. Les soins à domicile, y compris les soins palliatifs, et les maisons de soins palliatifs, évitent de nombreuses hospitalisation et visites à l’urgence, ce qui est avantageux pour l’État également.
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187. Paroles aidantes en cas de maladie grave. Date de publication : 30 juin 2021
Lorsqu’on accompagne une personne atteinte d’une condition qui menace sa vie, il y a des choses qui peuvent se dire, et d’autres, moins. Il faut éviter de dire qu’on sait ce que la personne ressent. C’est faux. On ne le sait pas. On ne peut pas non plus lui dire qu’on est sûr que tout ira bien. Nous n’en savons rien. Il faudrait aussi éviter de faire des comparaisons avec d’autre cas, car le cas de chaque personne est unique. Par ailleurs, il n’est pas indiqué de conseiller la personne avec de beaux discours. Vaut mieux rester simple et dire : « Je suis là pour toi », « Si tu as besoin de parler, je suis là, je suis à l’écoute », ou encore « Que puis-je faire pour toi ? ». Un peu d’humour, une petite farce, peut même avoir sa place et permettre une saine détente.
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186. La fascinante capacité d’adaptation de l’être humain. Date de publication : 16 juin 2021
On ne peut jamais savoir à l’avance comment on se sentira en fin de vie. Car à ce moment précis, le corps et l’âme déploient des ressources spécifiques, un peu comme un sac gonflable, par exemple, pour nous aider à vivre ce moment important de notre vie. Cela fait partie de l’étonnante capacité d’adaptation de l’être humain. Prenons l’exemple de Mme Helen Keller, dont la vie a fait l’objet de nombreux films, qui a obtenu un baccalauréat à l’université, en présentiel, tout en étant aveugle et sourde. Chose certaine, il faut donner le temps au temps, et il faut s’entourer d’un réseau de soutien, car la solidarité peut faire des merveilles. En fin de vie, puisqu’on a des pertes d’autonomie, on apprend la saine dépendance ; qu’il est honorable, souhaitable et bon de demander, et de recevoir, de l’aide. Il ne s’agit pas d’être un fardeau mais plutôt une occasion pour les autres autour de soi de déployer leur bonté. Ce faisant, c’est la personne en fin de vie qui devient un grand enseignant et qui permet aux autres de grandir, de se dépasser. Et un jour, ils récolteront sûrement de telles bontés à leur endroit.
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On ne peut jamais savoir à l’avance comment on se sentira en fin de vie. Car à ce moment précis, le corps et l’âme déploient des ressources spécifiques, un peu comme un sac gonflable, par exemple, pour nous aider à vivre ce moment important de notre vie. Cela fait partie de l’étonnante capacité d’adaptation de l’être humain. Prenons l’exemple de Mme Helen Keller, dont la vie a fait l’objet de nombreux films, qui a obtenu un baccalauréat à l’université, en présentiel, tout en étant aveugle et sourde. Chose certaine, il faut donner le temps au temps, et il faut s’entourer d’un réseau de soutien, car la solidarité peut faire des merveilles. En fin de vie, puisqu’on a des pertes d’autonomie, on apprend la saine dépendance ; qu’il est honorable, souhaitable et bon de demander, et de recevoir, de l’aide. Il ne s’agit pas d’être un fardeau mais plutôt une occasion pour les autres autour de soi de déployer leur bonté. Ce faisant, c’est la personne en fin de vie qui devient un grand enseignant et qui permet aux autres de grandir, de se dépasser. Et un jour, ils récolteront sûrement de telles bontés à leur endroit.
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185. La fin de vie peut être bonne. Date de publication : 2 juin 2021
Il se peut que la personne en fin de vie choisisse de cesser ou même, ne pas commencer, des traitements. Il n’y a rien de déshonorable à cela. Cela n’empêche pas son droit de recevoir de bons soins palliatifs qui la rendront confortable et qui optimiseront sa qualité de vie sur tous les plans : social, émotionnel, physique et spirituel. En dernier recours, la sédation palliative, soit le sommeil induit, réversible ou pas, est un soin palliatif qui peut procurer le soulagement voulu pendant que le processus de la mort naturelle vient à son terme.
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Il se peut que la personne en fin de vie choisisse de cesser ou même, ne pas commencer, des traitements. Il n’y a rien de déshonorable à cela. Cela n’empêche pas son droit de recevoir de bons soins palliatifs qui la rendront confortable et qui optimiseront sa qualité de vie sur tous les plans : social, émotionnel, physique et spirituel. En dernier recours, la sédation palliative, soit le sommeil induit, réversible ou pas, est un soin palliatif qui peut procurer le soulagement voulu pendant que le processus de la mort naturelle vient à son terme.
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184. La lassitude de vivre. Date de publication : 19 mai 2021
Il arrive souvent un point dans la vie où on atteint un plateau existentiel, où on sent qu’il manque quelque chose. Ce moment s’appelle « plateau ». C’est un point ou notre désir et notre besoin de nous dépasser, de croître, d’apprendre et de faire quelque chose de nouveau, nous tenaille à l’intérieur. Certains confondent se sentiment normal et nécessaire avec la lassitude de vivre. Ils ont raison, leur être est lasse de la stagnation, il n’est pas fait pour ça. Leur être sait bien que l’univers ne sera jamais assez grand, ou assez petit, pour en avoir tout découvert, savouré et apprécié les bontés et les beautés. Leur être, leur âme, leur envoie ce message d’un besoin, d’une soif, d’une faim. Sachons l’entendre et l’écouter, puis soyons aux aguets des moments ou notre cœur est brûlant par rapport à tel ou tel sujet, et donnons suite. Et si c’est le manque d’affection qui rend lasse, n’oublions jamais la force d’un animal de compagnie pour raviver en nous le goût de la vie, qu’il nous reste deux décennies, deux ans, ou deux jours à vivre. Oui, la zoothérapie est un aspect des bons soins palliatifs.
Isabelle et Ward O’Connor
Il arrive souvent un point dans la vie où on atteint un plateau existentiel, où on sent qu’il manque quelque chose. Ce moment s’appelle « plateau ». C’est un point ou notre désir et notre besoin de nous dépasser, de croître, d’apprendre et de faire quelque chose de nouveau, nous tenaille à l’intérieur. Certains confondent se sentiment normal et nécessaire avec la lassitude de vivre. Ils ont raison, leur être est lasse de la stagnation, il n’est pas fait pour ça. Leur être sait bien que l’univers ne sera jamais assez grand, ou assez petit, pour en avoir tout découvert, savouré et apprécié les bontés et les beautés. Leur être, leur âme, leur envoie ce message d’un besoin, d’une soif, d’une faim. Sachons l’entendre et l’écouter, puis soyons aux aguets des moments ou notre cœur est brûlant par rapport à tel ou tel sujet, et donnons suite. Et si c’est le manque d’affection qui rend lasse, n’oublions jamais la force d’un animal de compagnie pour raviver en nous le goût de la vie, qu’il nous reste deux décennies, deux ans, ou deux jours à vivre. Oui, la zoothérapie est un aspect des bons soins palliatifs.
Isabelle et Ward O’Connor
183. Ressources à connaître en cas de maladie ou de fin de vie. Date de publication : 5 mai 2021
Lorsque nous ou un de nos proches sommes en situation de maladie ou de fin de vie, tout petit coup de pouce est le bienvenu. C’est dans cette optique qu’a été créé le site www.sosvg.ca. Celui-ci répertorie toutes les ressources utiles en cas de maladie ou de fin de vie, et pour d’autres problématiques également, par sujet et aussi par municipalité. Bien qu’il ait été conçu tout d’abord avec les résidents de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau en tête, il peut être utile pour ceux de la MRC Antoine-Labelle, car il couvre les ressources situées dans les villes extérieures que sont Gatineau, Ottawa, Montréal, etc. Souvent, en cas de maladie ou de fin de vie, on est appelé à se rendre dans ces villes pour des traitements ou autres.
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Isabelle et Ward O’Connor
Lorsque nous ou un de nos proches sommes en situation de maladie ou de fin de vie, tout petit coup de pouce est le bienvenu. C’est dans cette optique qu’a été créé le site www.sosvg.ca. Celui-ci répertorie toutes les ressources utiles en cas de maladie ou de fin de vie, et pour d’autres problématiques également, par sujet et aussi par municipalité. Bien qu’il ait été conçu tout d’abord avec les résidents de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau en tête, il peut être utile pour ceux de la MRC Antoine-Labelle, car il couvre les ressources situées dans les villes extérieures que sont Gatineau, Ottawa, Montréal, etc. Souvent, en cas de maladie ou de fin de vie, on est appelé à se rendre dans ces villes pour des traitements ou autres.
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Isabelle et Ward O’Connor
L’Association québécoise des soins palliatifs (AQSP) a mis en ligne une vidéo percutante qui en seulement quelques minutes, dissipe dix mythes concernant les soins palliatifs (SP), au lien suivant : https://fb.watch/4yZxxcg3Qr/. (Il se peut que vous deviez cliquer sur « Rafraîchir le lien ».) Ces mythes sont les suivants : 1) Les SP précipitent la mort ; 2) On peut recevoir les SP seulement quand on pense qu’il n’y a plus rien à faire ; 3) Les SP, c’est seulement quand on a un cancer ; 4) La planification de mes soins, ça peut attendre ; 5) Parler à mes proches de ma mort, c’est leur causer du stress inutilement ; 6) Mon équipe soignante ne m’a pas parlé des soins palliatifs ; c’est sûrement parce que je n’y ai pas droit ; 7) Les SP, c’est abandonner ; 8) Les SP, c’est souvent trop triste ; 9) Les SP, c’est un luxe ; 10) Les SP, ce sont des endroits et des chambres désignés. Les bénévoles Albatros font partie des équipes soignantes. Ils n’offrent pas de soins comme tel, mais leur participation contribue de façon fort significative au mieux-être des personnes accompagnées et de leurs proches aidants.
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Isabelle et Ward O’Connor
181. Se faire une idée du grand passage. Date de publication : 7 avril 2021
Ce qui aide à bien vivre la fin de vie, c’est de se faire une idée bien à l’avance, lorsqu’on en a encore les capacités mentales et physiques, de que ce que le grand départ peut être. « Pour moi, est que tout s’arrêtera lorsque mon cerveau n’aura plus d’activité électrique et que mon cœur ne battra plus ? Vais-je cesser d’exister ? Ou est-ce que mon esprit est quelque chose d’éternel qui survivra à la mort de mon corps ? Ai-je même un esprit ? Si oui, qu’est-ce que c’est ? Si j’ai un esprit éternel, quel genre de vie aurai-je après le décès de mon corps ? ». Voilà des questions dont les réponses qu’on se fait changent non seulement la fin de vie mais la vie tout entière. À noter que les accompagnateurs Albatros n’initient pas de telles discussions et n’y participent pas car il s’agit d’une réflexion fort personnelle qui appartient à chacun et qui est respectée comme privée et sacrée, quelle qu’elle soit.
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Isabelle et Ward O’Connor
Ce qui aide à bien vivre la fin de vie, c’est de se faire une idée bien à l’avance, lorsqu’on en a encore les capacités mentales et physiques, de que ce que le grand départ peut être. « Pour moi, est que tout s’arrêtera lorsque mon cerveau n’aura plus d’activité électrique et que mon cœur ne battra plus ? Vais-je cesser d’exister ? Ou est-ce que mon esprit est quelque chose d’éternel qui survivra à la mort de mon corps ? Ai-je même un esprit ? Si oui, qu’est-ce que c’est ? Si j’ai un esprit éternel, quel genre de vie aurai-je après le décès de mon corps ? ». Voilà des questions dont les réponses qu’on se fait changent non seulement la fin de vie mais la vie tout entière. À noter que les accompagnateurs Albatros n’initient pas de telles discussions et n’y participent pas car il s’agit d’une réflexion fort personnelle qui appartient à chacun et qui est respectée comme privée et sacrée, quelle qu’elle soit.
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Isabelle et Ward O’Connor
180. Le deuil fait partie de la vie. Date de publication : 24 mars 2021
Le deuil se vit à tout moment de la vie. Il faut faire le deuil non seulement des personnes, mais également de toute perte que nous subissons : perte d’un emploi ; perte d’un rêve ; perte d’un animal ; perte d’une faculté, comme la vue, l’ouïe, l’odorat ; la mobilité, etc. Il est donc souhaitable d’apprendre à bien gérer les pertes, qui, redisons-le, font partie de la vie et sont chose courante. Une des façons de travailler en amont, par la prévention d’un deuil qui nous engloutit et nous fait sombrer dans la dépression, est de : a) s’assurer que nous sommes attachés aux choses et aux personnes qui ne soit pas excessive ou fusionnelle mais plutôt équilibrée, par une saine interdépendance et non une dépendance ; b) s’attacher plus aux choses que l’on ne peut jamais perdre, soit les choses spirituelles ; c) ne pas mettre tout notre attachement en une seule chose ou en une seule personne. Il faut bien équilibrer notre « portefeuille d’investissement » de nos attachements, avoir des passions pour des projets qui nous tiennent occupés mentalement et physiquement à très long terme, pour toute une vie. Ainsi, on saura bien s’adapter aux pertes. On aura de la résilience.
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Le deuil se vit à tout moment de la vie. Il faut faire le deuil non seulement des personnes, mais également de toute perte que nous subissons : perte d’un emploi ; perte d’un rêve ; perte d’un animal ; perte d’une faculté, comme la vue, l’ouïe, l’odorat ; la mobilité, etc. Il est donc souhaitable d’apprendre à bien gérer les pertes, qui, redisons-le, font partie de la vie et sont chose courante. Une des façons de travailler en amont, par la prévention d’un deuil qui nous engloutit et nous fait sombrer dans la dépression, est de : a) s’assurer que nous sommes attachés aux choses et aux personnes qui ne soit pas excessive ou fusionnelle mais plutôt équilibrée, par une saine interdépendance et non une dépendance ; b) s’attacher plus aux choses que l’on ne peut jamais perdre, soit les choses spirituelles ; c) ne pas mettre tout notre attachement en une seule chose ou en une seule personne. Il faut bien équilibrer notre « portefeuille d’investissement » de nos attachements, avoir des passions pour des projets qui nous tiennent occupés mentalement et physiquement à très long terme, pour toute une vie. Ainsi, on saura bien s’adapter aux pertes. On aura de la résilience.
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179. Savoir lire le langage du corps. Date de publication : 10 mars 2021
Lorsqu’on accompagne une personne en fin de vie, ou toute personne malade, il est important de savoir passer en mode écoute du langage du corps. En effet, même si la personne accompagnée s’exprime encore bien verbalement, il y a toujours des messages à savoir décoder autrement : le ton de la voix ; le positionnement du corps ; les mouvements ; même le teint et la moiteur de la peau. C’est d’autant plus utile et nécessaire quand la personne accompagnée est peu ou pas en mesure de verbaliser, ou de le faire de façon compréhensible, comme ça peut être le cas, par exemple, à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC). En passant au mode « J’ai tout mon temps », comme peuvent le faire les accompagnateurs bénévoles, la patience dégage l’espace-temps nécessaire pour ouvrir les antennes du non-verbal. Tout est dans le respect du rythme de la personne accompagnée.
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Isabelle et Ward O’Connor
Lorsqu’on accompagne une personne en fin de vie, ou toute personne malade, il est important de savoir passer en mode écoute du langage du corps. En effet, même si la personne accompagnée s’exprime encore bien verbalement, il y a toujours des messages à savoir décoder autrement : le ton de la voix ; le positionnement du corps ; les mouvements ; même le teint et la moiteur de la peau. C’est d’autant plus utile et nécessaire quand la personne accompagnée est peu ou pas en mesure de verbaliser, ou de le faire de façon compréhensible, comme ça peut être le cas, par exemple, à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC). En passant au mode « J’ai tout mon temps », comme peuvent le faire les accompagnateurs bénévoles, la patience dégage l’espace-temps nécessaire pour ouvrir les antennes du non-verbal. Tout est dans le respect du rythme de la personne accompagnée.
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178. Qu’est-ce qu’une funéraille ? Date de publication : 24 février 2021
La funéraille est une célébration de prière chrétienne, avec ou sans messe, qui se passe à l’église. Le mot « funérailles » au pluriel désigne tout ce qui entoure le rite funèbre, soit la funéraille, s’il y a lieu, puis l’exposition au salon, le repas, l’inhumation et les dons à faire. Sur le plan juridique, la funéraille fait partie des « dernières volontés », soit un document qui peut être inclus dans un testament, mais qui doit aussi être conservé ailleurs que dans le testament, parce que le testament est normalement lu après les funérailles. Si une personne désire que ses dernières volontés soient connues et respectées, elle doit s’assurer que celles-ci soient bien accessibles dès son décès et même bien avant, si elle sait qu’elle est en fin de vie. Au lieu d’une funéraille, certaines personnes optent plutôt pour un rite de « dernier adieu » au salon funéraire, qui peut être béni ou pas par un prêtre, mais il ne s’agit pas ici d’une funéraille. L’accompagnateur Albatros est formé pour connaître les rites des différentes religions pour mieux pouvoir accompagner les personnes malades et leur famille.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou de fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
La funéraille est une célébration de prière chrétienne, avec ou sans messe, qui se passe à l’église. Le mot « funérailles » au pluriel désigne tout ce qui entoure le rite funèbre, soit la funéraille, s’il y a lieu, puis l’exposition au salon, le repas, l’inhumation et les dons à faire. Sur le plan juridique, la funéraille fait partie des « dernières volontés », soit un document qui peut être inclus dans un testament, mais qui doit aussi être conservé ailleurs que dans le testament, parce que le testament est normalement lu après les funérailles. Si une personne désire que ses dernières volontés soient connues et respectées, elle doit s’assurer que celles-ci soient bien accessibles dès son décès et même bien avant, si elle sait qu’elle est en fin de vie. Au lieu d’une funéraille, certaines personnes optent plutôt pour un rite de « dernier adieu » au salon funéraire, qui peut être béni ou pas par un prêtre, mais il ne s’agit pas ici d’une funéraille. L’accompagnateur Albatros est formé pour connaître les rites des différentes religions pour mieux pouvoir accompagner les personnes malades et leur famille.
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Isabelle et Ward O’Connor
177. Journée mondiale des malades, le 11 février. Date de publication : 10 février 2021
Le 11 février est la Journée mondiale des malades pour une bonne partie de la population mondiale. Cette journée célèbre le secours que peut apporter un sacrement appelé « onction des malades ». En temps normal, les prêtres aumôniers des établissements de santé se déplacent vers les bénéficiaires et leur administrent ledit sacrement, s’ils le désirent, en traçant le signe de la croix sur le front et/ou les mains de la personne malade, avec une huile sainte bénie spécialement à cette fin par l’évêque du diocèse. Voilà qui leur confère force, courage, soutien, sérénité et même, parfois, guérison. La date du 11 février est retenue parce c’est la date à laquelle la très sainte Vierge Marie est apparue la première fois à Lourdes, en France, en 1858. Depuis, une source miraculeuse n’a cessé d’y couler, et non moins de soixante-sept guérisons miraculeuses grâce à cette source sont maintenant officiellement reconnues. Il est bon pour les accompagnateurs Albatros de connaître ces détails car leur clientèle est en grande proportion de cette religion. Mais les accompagnateurs Albatros sont formés pour accompagner et à respecter les gens de toute religion, qu’elle que soit la leur.
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Isabelle et Ward O’Connor
Le 11 février est la Journée mondiale des malades pour une bonne partie de la population mondiale. Cette journée célèbre le secours que peut apporter un sacrement appelé « onction des malades ». En temps normal, les prêtres aumôniers des établissements de santé se déplacent vers les bénéficiaires et leur administrent ledit sacrement, s’ils le désirent, en traçant le signe de la croix sur le front et/ou les mains de la personne malade, avec une huile sainte bénie spécialement à cette fin par l’évêque du diocèse. Voilà qui leur confère force, courage, soutien, sérénité et même, parfois, guérison. La date du 11 février est retenue parce c’est la date à laquelle la très sainte Vierge Marie est apparue la première fois à Lourdes, en France, en 1858. Depuis, une source miraculeuse n’a cessé d’y couler, et non moins de soixante-sept guérisons miraculeuses grâce à cette source sont maintenant officiellement reconnues. Il est bon pour les accompagnateurs Albatros de connaître ces détails car leur clientèle est en grande proportion de cette religion. Mais les accompagnateurs Albatros sont formés pour accompagner et à respecter les gens de toute religion, qu’elle que soit la leur.
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176. Bien reconnaître les limites. Date de publication : 27 janvier 2021
En fin de vie, bien reconnaître les limites, que ce soit sur le plan physique, mental ou affectif, est fort bénéfique. L’accompagnant doit tout d’abord reconnaître les siennes, les respecter, les communiquer et les faire respecter, puis, il doit faire de même pour celles de la personne accompagnée. Les deux parties sont également importantes ; un ne doit pas s’oublier pour l’autre. Car lorsqu’une personne dépasse ses limites, elle n’est plus aidante. Cela s’applique autant au personnel soignant. Chacun doit absolument savoir aller chercher de l’aide et du soutien. Le principe des soins palliatifs, c’est le travail en équipe, l’entraide et la solidarité.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
En fin de vie, bien reconnaître les limites, que ce soit sur le plan physique, mental ou affectif, est fort bénéfique. L’accompagnant doit tout d’abord reconnaître les siennes, les respecter, les communiquer et les faire respecter, puis, il doit faire de même pour celles de la personne accompagnée. Les deux parties sont également importantes ; un ne doit pas s’oublier pour l’autre. Car lorsqu’une personne dépasse ses limites, elle n’est plus aidante. Cela s’applique autant au personnel soignant. Chacun doit absolument savoir aller chercher de l’aide et du soutien. Le principe des soins palliatifs, c’est le travail en équipe, l’entraide et la solidarité.
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Isabelle et Ward O’Connor
175. Vivre sa fin de vie. Date de publication : 13 janvier 2021
La fin de vie est une étape fort importante d’une vie. Avec de bons soins palliatifs, il est possible d’en tirer le maximum (n’oubliant pas que les soins palliatifs sont une spécialité qui demande une formation spécifique ainsi que de l’expérience avec cette approche qui est tout autre que curative). La fin de vie est en quelque sorte notre héritage, ce pourquoi les gens se souviendront de nous. Si nous désirons leur transmettre la force et l’exemple de la résilience, les bons soins palliatifs rendront cela possible. Les soins palliatifs sont un droit et chacun peut les demander et les recevoir, à domicile ou en établissement.
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Isabelle et Ward O’Connor
La fin de vie est une étape fort importante d’une vie. Avec de bons soins palliatifs, il est possible d’en tirer le maximum (n’oubliant pas que les soins palliatifs sont une spécialité qui demande une formation spécifique ainsi que de l’expérience avec cette approche qui est tout autre que curative). La fin de vie est en quelque sorte notre héritage, ce pourquoi les gens se souviendront de nous. Si nous désirons leur transmettre la force et l’exemple de la résilience, les bons soins palliatifs rendront cela possible. Les soins palliatifs sont un droit et chacun peut les demander et les recevoir, à domicile ou en établissement.
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2014
1. Pour mieux accompagner en fin de vie ; date de publication : 2 avril 2014
Qui ne s'est pas déjà senti désemparé devant la maladie grave ou terminale d'un être cher... Quoi dire, quoi ne pas dire ? Quoi faire, quoi ne pas faire ? Nos repères habituels ne s'appliquent pas. Pour plusieurs d'entre nous, cela se traduit par un retrait, et on se sent peiné d'ainsi abandonner la personne à une sorte d'isolement. D'autres se lancent dans un zèle d'espoir, de surprotection ou d'attachement. Il existe des outils pour nous aider à grandir dans pareille circonstance, d'en ressortir plus humain, plus soi-même. C'est le mandat d'Albatros d'élaborer de tels outils et de former les gens à mieux accompagner en cas de maladie grave (danger de mort) ou de fin de vie (soins palliatifs).
Albatros vous invite à découvrir cet organisme grâce à la chronique qu'il débute dans la présente édition du journal Le Choix. Pour commencer, pourquoi ne pas visiter le site Web de la Fédération du Mouvement Albatros du Québec, dont Albatros Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki) et Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) font partie, au www.fmaq.ca ? On invite tout particulièrement les gens à écouter notre chant thème « Albatros » à la page « chant-thème ».
2. Être soi-même, la clé de l'accompagnement ; date de publication : 16 avril 2014
S'il y a une compétence fondamentale à acquérir, n'est-ce pas celle d'être soi-même ? Lorsqu'on prend conscience de la richesse inouïe que représente notre personne, dans tout ce qu'elle a d'unique, de fort et de faible, on accueille et célèbre cette richesse comme notre bien le plus précieux. C'est notre droit et notre devoir de la manifester au grand jour et de la faire fructifier pour le bien de tous. Il n'existe aucune personne qui soit « insignifiante ». Chaque personne sans exception est une œuvre d'art, un chef-d'œuvre, même, d'une valeur inestimable. La mission de chaque personne est d'être pleinement soi-même, et, par le fait-même, d'enseigner aux autres à en faire autant. C'est dans le contexte d'un accompagnement d'une personne atteinte d'une maladie grave ou terminale qu'on constate à quel point cette compétence est utile, puissante et bénéfique. La personne que nous accompagnons entame un chapitre de sa vie où elle n'a pas d'autre choix que d'être soi-même. Pour bien accompagner, c'est ce savoir-être, ce « savoir accompagner », qui est de mise, qui entre en scène comme un gros impératif. On l'abordera davantage dans notre prochaine chronique.
3. Où s’insère Albatros dans les soins palliatifs ? ; date de publication : avril 2014
Les soins palliatifs sont les soins qu’on entreprend lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie grave (en danger de mort) et que les traitements à visée curative n’ont pas amené la guérison escomptée. Leur but est de maximiser la qualité de vie des personnes jusqu’à leur mort naturelle, les valorisant dans leur dignité quel que soit leur degré d’autonomie. Les soins palliatifs comportent plusieurs disciplines : psychologie ; ergothérapie ; intervenants spirituels ; travailleur social ; infirmière ; médecin ; pharmacien ; préposés ; bénévoles, etc. C’est une approche multidisciplinaire : on aborde le cas de la personne en équipe, à long terme. On s’attarde à tous les aspects de la vie de la personne : sa vie sociale, intellectuelle, émotive et physique. Les soins palliatifs s’offrent dans un endroit qui se veut un « milieu de vie », à l’hôpital (dans une aile, un étage ou un immeuble qui leur est réservé), en maison de soins palliatifs, ou à domicile, tant que les ressources familiales le permettent. L’accompagnement par un membre Albatros peut se faire dès l’annonce du diagnostic. Il complémente les ressources familiales. Or, même dans les cas où l’accompagnement par un membre Albatros ne soit pas nécessaire parce que les ressources familiales suffisent, la formation Albatros en accompagnement en fin de vie que ses proches auront peut-être déjà obtenue les aidera en ce sens, de même pour les intervenants de la santé qui auront suivi la formation Albatros.
4. L’attitude à privilégier en cas de maladie grave ; date de publication : mai 2014
Comment réagir lorsqu’on reçoit un diagnostic de maladie grave (danger de mort) ? Eh bien, dès le départ, il existe une attitude gagnante à laquelle personne ne peut trouver à redire : « Se préparer pour le pire, et espérer le meilleur ». Personne ne peut, et ne doit jamais, nous enlever notre espoir. Les statistiques ne sont que des statistiques, et le cas de chacun est unique et différent. Le moral, l’attitude et la vie intérieure sont des facteurs de santé déterminants. Il faut reconnaître tout le pouvoir qu’une personne a par rapport à sa propre destinée, quelle que soit sa constitution génétique, laquelle est loin d’être le seul facteur important. Il faut soutenir tout désir de vie d’une personne, même si elle est potentiellement ou sûrement en chemin vers le grand passage, au fait, surtout parce qu’elle l’est. Lorsqu’on reçoit un diagnostic de maladie grave (danger de mort), tout devient plus intense, plus condensé, plus vrai. On prend le temps de tout faire et dire ce qu’on aurait souhaité faire dans notre vie et qu’on remettait à plus tard. On vit plus pleinement que jamais. L’équipe des soins palliatifs le sait et s’affaire à tout mettre en œuvre pour que cela se réalise. N’est-ce pas merveilleux ?
5.1 L’importance de l’équipe ; date de publication : mai 2014
Dans les soins et l’aide en fin de vie, le mot d’ordre, c’est « équipe ». Les soignants ne peuvent aucunement porter ce poids en solo, et c’est la même chose pour les aidants naturels. Une fois la charge partagée, tout devient humainement réalisable. Dans le plus grand respect du processus naturel de la mort, en se fondant sur les principes de la solidarité et de l’entraide, grâce aux soins palliatifs, on récolte des fruits de vie insoupçonnés, directs et indirects, tant pour la personne en fin de vie que pour ses proches, ses aidants et soignants, et la société en général.
5.2 Un Colloque réussi pour Albatros Maniwaki-Mont-Laurier ; date de publication : juin 2014
Albatros a tenu un colloque sur l’accompagnement en fin de vie, au Château Logue de Maniwaki, les 2 et 3 mai. Ce qui suit est un « bouquet » d’expressions mémorables que les cinq conférenciers ont laissées à la centaine de participants : « Le relais du dernier souffle » (l’héritage qu’un être cher nous lègue au moment de sa mort) ; « Je ne suis pas malade, je suis malheureuse » (quand on est en deuil) ; « Le non-dit (ce qui est caché) fait généralement plus mal que la vérité » ; « La thérapie par le sommeil » (sédation palliative) ; « Ce qu’on ne sait pas s’invente » ; « Un patient bien accueilli est un patient à moitié guéri » ; « La vie sait où elle s’en va » (savoir se brancher sur le courant et le suivre) ; « Si je n’avais pas été malade, je serais déjà morte » (la maladie nous ouvre des portes de vie) ; « Il faut se laisser dépeigner par la vie » ; « Je ne veux pas attendre d’être guéri pour vivre » ; « Le mental tue : c’est le cœur qui fait vivre ». Les participants sont repartis tout joyeux d’avoir été instruits concernant les bienfaits d’accepter la maladie et d’en tirer le maximum de semences de vie, jusqu’au bout.
6. Conférence du Dr Bernard Lapointe au Colloque Albatros 2014 à Maniwaki ; date de publication : juin 2014
Albatros a tenu un colloque sur l’accompagnement en fin de vie au Château Logue de Maniwaki les 2 et 3 mai 2014. Le Dr Bernard Lapointe, chef des soins palliatifs à l’hôpital général juif de Montréal, a partagé ce qui suit : L’an 2014 est le 40e anniversaire des soins palliatifs. Au Québec, le mouvement est né d’une prise de conscience d’une poignée de bénévoles de Montréal qui ont décidé d’exiger que les personnes mourantes soient considérées dignes d’être soignées et non plus laissées pour compte comme des « échecs médicaux ». En effet, lorsque la médecine, dans l’histoire, a acquis l’efficacité requise pour véritablement guérir les gens, elle a perdu intérêt envers les personnes qu’elle ne pouvait pas guérir. Les soins palliatifs vont devenir une discipline médicale en soi, en 2016, au Canada. Les soins palliatifs doivent être pratiqués en équipe ; les médecins qui les pratiquent en solo n’ont pas le soutien requis pour prodiguer ces soins de façon efficace et sans y perdre le moral et le feu sacré. Une personne admise dans un programme de soins palliatifs constitue une économie de 30 % comparativement à une personne qui ne l’est pas (moins d’hospitalisations et moins de visites à l’urgence). Dans les soins palliatifs, le milieu de vie en soi devient un outil thérapeutique, où la sérénité est primordiale. L’approche palliative se caractérise d’une infinie délicatesse à l’endroit des personnes dans leurs pertes d’autonomie. On prend le temps de prendre le temps. On vit au rythme de la personne, respectant le processus naturel de sa mort, jusqu’au bout.
7. Conférence de Mme Johanne de Montigny ; date de publication : juillet 2014
Mme Johanne de Montigny, psychologue en soins palliatifs et en suivi de deuil au centre universitaire de santé McGill à l’hôpital général de Montréal, nous transmet la joie de la relation humaine dans tout son mystère et dans toute sa profondeur. Elle nous ramène à l’essentiel, démontrant que les acteurs en soins palliatifs sont « riches de temps, de présence, d’écoute et de silences », soit la plus grande richesse qui soit dans le monde d’aujourd’hui. L’accompagnement en soins palliatifs permet à la personne malade de rompre l’isolement ; de surmonter l’angoisse ; de ventiler ; de contrer la souffrance, l’ennui et le vide ; de ressentir la dignité dans le regard de l’autre ; de voir dans un miroir la force de ce que l’on peut encore faire, de l’adaptation dont on est capable. Parlant du mystère d’une personne n’étant pas en mesure de verbaliser, Mme de Montigny de renchérir : « Le non-dit nous apprend ; il forge la quête de sens. » Dans les soins palliatifs, on accepte de partager avec la personne malade l’impuissance devant le grand passage. On arrête de vouloir tout contrôler. On pratique le lâcher-prise. Ce qu’on enseigne aux gens dans cet état de sérénité n’a pas de prix. On lègue une pierre angulaire de la culture de la résilience.
8. Conférence sur le deuil chez l’enfant de Mme Josée Masson ; date de publication : juillet 2014
Au Colloque Albatros tenu à Maniwaki les 2 et 3 mai, la travailleuse sociale Mme Josée Masson nous a fait saisir l’importance d’inclure les enfants de tous âges, même les poupons, dans les rituels et activités de fin de vie et de mort d’un proche, afin qu’ils se sentent partie prenante et qu’ils puissent se souvenir, ou à tout le moins savoir et raconter, qu’ils ont été présents à leur proche autant que possible. Il est important de parler avec les jeunes, de les tenir au courant de l’état d’un proche malade, de leur dire la vérité, de tout leur expliquer, et ce avec des termes précis, exacts et clairs, tant au sujet de la maladie que de la mort. Il faut aussi les rassurer qu’ils ne sont ni responsables, ni coupables de la mort de leur être cher. Aussi, les réactions de deuil sont souvent très physiques et c’est normal. Il faut rassurer l’enfant qu’il n’est pas en train de devenir malade ou fou. Le deuil chez l’enfant dure longtemps parce qu’il prend différents visages avec le développement de l’enfant. Il peut même ralentir la croissance. Il faut rassurer l’enfant que cela est temporaire. Les rites funéraires, pour leur part, sont bénéfiques pour le deuil et ne doivent pas être trop expéditifs. Enfin, pour aider un jeune en deuil, il faut lui ouvrir la porte en lui disant simplement qu’on est là et qu’il peut toujours venir nous voir s’il a besoin de parler. Il ne faut pas forcer les choses et simplement les accueillir, sans les juger.
9. Pourquoi la mort naturelle ? ; date de publication : août 2014
Certains se demandent pourquoi ne pas mettre un terme à la vie d’une personne lorsque celle-ci est déjà mourante. Pour répondre à cette question, il faut s’en poser une autre : qu’est-ce que la mort naturelle ? La mort naturelle, c’est un processus qui connaît ses propres lois et ses propres rythmes. On remarque que même dans ce qui nous semble un coma naturel de fin de vie, la personne peut encore entendre et réagir. Elle vit quelque chose de profond, de mystérieux. Elle est encore là. La transition d’un monde à un autre se fait tout en douceur, sans bousculement, sans choc brutal. Si on précipite la mort en la provoquant nous-même, on enlève à cette personne des moments précieux de sa vie pour qu’elle puisse bien la finir, bien la compléter. Il n’y a absolument rien d’une vie humaine qui soit insignifiant ou non nécessaire. Et si la personne connaît des souffrances ou des douleurs que les soins palliatifs habituels ne peuvent apaiser, il existe alors un soin palliatif ultime, appelé « sédation palliative », qui plonge la personne dans un sommeil qui lui permet de terminer sa vie sans souffrance. La sédation palliative ne provoque pas la mort, elle ne fait qu’induire un sommeil et elle est à cent pour cent réversible.
10. Mourir à domicile ? ; date de publication : août 2014
Plusieurs chérissent le souhait de pouvoir vivre leurs derniers jours à domicile. Avec un bon service de maintien à domicile du CLSC, voilà qui est fort possible, tant et aussi longtemps que les aidants naturels sentent qu’ils ont les ressources requises. Vers les dernières semaines ou les derniers jours, l’attention médicale requise devenant plus intense pour le confort de la personne, certains optent alors d’emménager dans une maison de soins palliatifs ou dans une unité de soins palliatifs (USP) d’un hôpital (une USP étant beaucoup plus qu’une simple chambre, mais bien un programme, une section et une équipe multidisciplinaire dédiés). Ce sont là des milieux de vie où des équipes sont formées pour honorer la dignité de la personne mourante en palliant à sa perte d’autonomie graduelle de sorte qu’elle se sente pleinement vivante, soutenue et respectée jusqu’à sa mort naturelle, sur tous les plans : physique, social, intellectuel, sentimental et spirituel. Les soins palliatifs offrent ainsi un répit aux familles pour que celles-ci puissent vivre pleinement le grand passage de leur proche.
11. Ce que la personne en fin de vie nous apprend ; date de publication : 20 août 2014
La personne en fin de vie nous apprend la plus grande délicatesse. On doit avoir des égards infiniment doux envers les personnes en fin de vie. On prend soin de ne pas les incommoder avec du parfum, de la senteur de cigarette ou des bijoux. On prend soin de ne pas chuchoter comme si la personne n’était pas là, car on découvre que l’ouïe devient plus aiguisée dans les derniers moments de vie, y compris lorsque la personne tombe dans le coma naturel qui précède le plus souvent le grand passage. On apprend l’importance du non-verbal dans la communication. L’importance de la simple présence, de l’écoute et du respect des cycles naturels de la vie et de la maladie. On apprend la richesse du silence. On vit quelque chose de mystérieux et de grand, qu’on ne peut comprendre mais qu’on peut ressentir dans toute notre personne. La personne qui prépare son grand passage nous apprend à être vrais, à trouver la vraie vie et le vrai bonheur dans le savoir-être beaucoup plus que dans le savoir-faire, la connaissance, le paraître ou l’avoir. La personne en fin de vie nous lègue tout ce riche héritage d’écoute, de silence, de patience et de respect de la nature qui nous rend meilleurs et qui enrichit la qualité et la profondeur de toutes nos autres relations humaines.
12. Favoriser la vitalité jusqu’au bout ; date de publication : septembre 2014
Qu’est-ce que la vitalité ? C’est le goût de vivre pleinement malgré les problèmes de santé, qui peuvent être assez importants en fin de vie. Et qu’est-ce que vivre pleinement ? C’est savoir adapter son milieu pour favoriser notre autonomie. C’est adapter nos rêves et nos aspirations à nos circonstances. Par exemple, si on est alité et qu’on ressent un désir de voyager, visionner une vidéo d’une destination qui nous intéresse peut servir de « voyage instantané ». Si on a le goût de se marier, même s’il nous reste que quelques semaines à vivre, c’est le moment présent qui compte. Car chaque moment est éternel. Même si le lendemain, on ne s’en souvient pas, à cause de pertes cognitives ou autres, ce n’est pas grave. Le moment vécu existera à tout jamais dans l’histoire du monde, dans le cœur de la personne et de ceux qui l’entourent. Avec les personnes en fin de vie, on apprend que ce n’est pas tant la durée de vie qui compte que la qualité de cette vie. On apprend que la qualité de vie en question est le résultat direct de ce qu’on fait avec ce qu’on a, et même avec ce qu’on n’a pas, que tout est une question d’attitude, et qu’on provoque et génère dans notre vie un bien-être physique et psychologique selon nos attentes, quelles que soient les circonstances, même en fin de vie. Si les soins palliatifs qu’on reçoit ne sont pas à la hauteur de nos besoins, il faut redoubler d’ardeur dans nos demandes, en allant chercher de l’aide pour nous épauler.
13. Les Albatros sont des bons vivants ; date de publication : septembre 2014
Quand on suit la formation Albatros de base en accompagnement en fin de vie, on entre dans un monde rempli de vie. Les gens qu’on rencontre sont des gens convaincus que la vie vaut la peine d’être vécue pleinement, quelles que soient les circonstances. Des gens positifs, remplis d’espoir et de confiance en la vie. Des gens qui sont riches de la chose qui manque le plus dans la société d’aujourd’hui : du temps, et du temps de qualité. Ce temps, ils veulent le donner gratuitement. Cette présence, cette écoute, cette disponibilité, ils l’offrent de la bonté de leur cœur. Ils n’attendent rien en retour. Mais ils reçoivent tout de même beaucoup. Ils ont le sentiment de participer à quelque chose de beau et de grand. Ils sont témoins de moments impérissables dans la vie des gens et des familles. C’est un immense privilège que de pouvoir être là pour quelqu’un, de pouvoir entrer dans leur vie à un moment aussi précieux, aussi vrai, que les jours, les semaines ou les mois précédant leur grand passage. Ainsi, la vie sociale chez Albatros est vibrante de sorties de groupes, de soupers et de formations continues toutes plus enrichissantes et passionnantes les unes que les autres : conférences, vidéos, livres, congrès, colloques, témoignages, échanges, etc. Venez nous voir, ça vaut le coup ! Même si on ne se sent pas prêt à accompagner, il n’y a aucune obligation en ce sens. Entre-temps, on apprend à apprivoiser le deuil, la mort, et la vie, ce qui est déjà beaucoup ! Aussi, il y a plusieurs autres formes de bénévolat possibles au sein d’Albatros.
14. Une présence au-delà des mots ; date de publication : octobre 2014
Lorsqu’on accompagne une personne en fin de vie, on prend conscience de l’importance du non verbal dans la communication. Les mots deviennent presque un obstacle pour passer un message de nature affective, sentimentale. Le silence devient le meilleur véhicule qui soit. On se rend compte de tout ce qu’on donne et de tout ce qu’on reçoit en étant tout simplement présent. Il passe un courant, une énergie, entre deux humains qui communiquent par un cœur-à-cœur spirituel. Les corps, sans aucun besoin même de se toucher, ou du moins très peu, envoient des ondes qui s’entrelacent. C’est à un niveau conscient, mais surtout subconscient, que cet admirable échange se déploie. Ce grand mystère est riche en enseignement. Il sème des graines en nous de sagesse et de bonté, à notre insu, tant pour la personne éveillée que pour celle qui ne le semble pas. C’est seulement plus tard que nous nous rendons compte que nous sommes plus humains dans nos relations, sans savoir vraiment pourquoi ou comment. Cette richesse, ce trésor, n’a pas de prix et ne se trouve dans aucun magasin.
15. La famille au coeur de l’accompagnement ; date de publication : octobre 2014
La famille est particulièrement importante en fin de vie. Il est important que tous puissent participer à cette étape, y compris les tout petits, même en très bas âge. Il y a un vécu sentimental très fort et complexe. L’honnêteté demeure essentielle. Essayer de masquer ou de cacher des choses n’aide en rien aux gens à être vrais. Trop souvent, les gens essaient d’être braves les uns pour les autres et ne laissent pas transparaître leurs peurs, leur sentiment d’impuissance, leurs frustrations. Ainsi, la réelle communication ne peut avoir lieu. Il est fascinant de constater combien le chemin de la sérénité se trouve caché dans l’expression de ces sentiments difficiles, tant pour la personne en fin de vie que pour celles qui l’accompagnent. Les sentiments partagés unissent les gens et dissipent la souffrance de l’isolement.
16. Qu’est-ce que l’écoute ? ; date de publication : novembre 2014
La formation Albatros amène à comprendre la dynamique de l’écoute, de l’accueil. Cette aptitude est de mise non seulement lorsqu’on accompagne en fin de vie, mais pour la réussite de toute une vie. Le contact se crée, la réelle communication s’établit, lorsqu’on se contente de recevoir l’émotion de l’autre, de lui donner un espace sacré dans lequel elle pourra se verser en toute confiance de ne pas être jugée, d’être reconnue pour ce qu’elle est, sans effort de la changer en ce qu’on pense qu’elle devrait être. Le bénévole Albatros est formé pour cela. Il se fait tout au plus le miroir de l’autre, lui permettant de prendre conscience de son propre chemin, et de prendre tout le temps qu’il faut pour vivre réellement ses émotions. En plus, le bénévole Albatros a un atout très important et bien spécial : le détachement. Il n’est pas engagé émotivement comme peut l’être un proche. Le bénévole Albatros a également une formation sur l’empathie, soit la force de ne pas sombrer avec la personne accompagnée mais d’être plutôt un rocher pour elle. Tout cela rend le bénévole Albatros capable de supporter et d’entendre beaucoup de charges émotives. Enfin, le bénévole Albatros est également voué à la confidentialité, à la discrétion. La personne en fin de vie peut réellement se sentir confiante de pouvoir être elle-même. Quelle richesse que l’écoute !
17. Qu’est-ce que l’empathie ? ; date de publication : novembre 2014
L’empathie est une forme de sympathie qui compte un aspect de détachement. L’empathie se passe plutôt dans le mental que l’affectif. C’est une forme de compréhension de la souffrance de l’autre avec une certaine distance, un recul, qui permet de demeurer fort et de ne pas se laisser submerger ou envahir par l’émotion (mais ne restant pas de marbre pour autant !). L’empathie permet à l’accompagnateur en fin de vie de ne pas prendre sur ses épaules les problèmes des autres. Être empathique, c’est connaître, sentir et reconnaître ses limites personnelles et celles des autres ; bien cerner ce qui nous appartient et ce qui ne nous appartient pas. Lorsqu’on aide, il faut savoir faire le vide de ce qu’on reçoit pour mieux faire le plein. L’empathie est l’antidote à l’épuisement et au découragement, et la formation Albatros permet de découvrir cette aptitude essentielle pour l’accompagnateur bénévole en fin de vie.
18. D’où vient Albatros ? ; date de publication : décembre 2014
Le mouvement Albatros a été fondé en 1980 par Sr Pearl Berg, religieuse ursuline de Trois‑Rivières. Au fil des ans, des cellules et organismes locaux se sont ouverts dans différentes régions du Québec, et la Corporation est devenue la Fédération du Mouvement Albatros du Québec (FMAQ). En Outaouais-Hautes Laurentides, il y a Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle), Albatros Valée-de-la-Gatineau (Maniwaki) et Albatros Gatineau – La Lièvre (Buckingham). Le nom « Albatros » vient de l’oiseau qui porte ce nom. C’est probablement le plus grand oiseau de mer. Il est si gros et lourd que pour prendre son envol, il doit courir très gauchement et se jeter en bas d’une falaise. Mais une fois dans les airs, il plane majestueusement et son vol peut durer des heures, voir même des jours, sans escale. L’Albatros ressemble ainsi à la personne mourante qui peut avoir beaucoup perdu de son agilité mais qui une fois lancée, vole dans l’infini et recouvre une grâce et une élégance inégalées. L’accompagnateur Albatros attentif peut percevoir cette transformation spirituelle lumineuse chez la personne en fin de vie.
19. Vivre sa mort pour entrer dans la vie ; date de publication : décembre 2014
Pour la personne en fin de vie, le temps présent devient soudainement plus important. De grands changements s’opèrent dans sa vie, et au terme de tout cela, la personne constate qu’une créativité nouvelle émerge. Elle se constitue une nouvelle échelle de valeurs et de nouvelles priorités. Elle fait des prises de conscience et elle dresse un bilan de vie qui lui donnent une mobilité plus intérieure. Le mystère de cette nouvelle vie construit et renouvelle les gens qui entourent cette personne. Chacun découvre des nouvelles dimensions de l’autre qui lui étaient à ce jour inconnues. Par une souffrance et un sentiment d’impuissance partagés avec d’autres, des capacités insoupçonnées s’éveillent et se manifestent tant chez la personne en fin de vie que chez ses proches, soignants et aidants. Ce phénomène s’appelle « résonance identitaire ». On en arrive à célébrer ainsi tant notre vie que notre fin de vie.
20. Dignité en fin de vie ; date de publication : décembre 2014
Plusieurs se demandent ce qu’il reste de la dignité d’une personne en fin de vie, lorsque celle-ci cumule les pertes d’autonomie, y compris l’incontinence, ainsi que la perte de ses atouts physiques. Les bénévoles Albatros et tous les autres intervenants en soins palliatifs sont formés pour agir comme des miroirs de la dignité intérieure et inconditionnelle de toute personne dans pareille circonstance. Ce regard respectueux, rempli de délicatesse et d’égards, est ce qui permet à la personne malade de ressentir combien sa dignité n’est aucunement compromise par des facteurs extérieurs, quels qu’ils soient. Les humains se construisent les uns les autres en toute circonstance. La clé de la dignité réside dans la solidarité humaine. Lorsqu’une personne sent qu’elle est traitée comme une personne, et non pas comme une machine, comme un objet ou comme un simple corps animal, elle conserve le goût de vivre, car elle sent qu’elle peut demeurer « en relation » même dans sa nouvelle façon d’être. Plusieurs, lorsqu’entourés comme il se doit, affirment ne jamais avoir été si bien traités de toute leur vie.
21. La morphine tue-t-elle ? ; date de publication : décembre 2014
Il existe une légende urbaine fort dommageable pour le bien-être et la santé des gens selon laquelle la morphine causerait la mort. Or, la morphine, lorsqu’administrée pour contrer la douleur, ne fait que soulager la personne malade et lui permet de se détendre et d’être bien. Elle ne cause pas d’accoutumance non plus et les gens qui la reçoivent demeurent lucides. La morphine doit être prise le plus tôt possible AVANT que la douleur ne se déclare ou s’installe. Bien des gens, par peur de la morphine, la refusent ou la prennent trop tard, lorsqu’il devient plus difficile de contrer la douleur. Il est vrai qu’en toute fin de vie, lorsque les doses peuvent augmenter considérablement pour contrer la douleur, un effet secondaire de telles doses peut être de devancer quelque peu la mort qui est déjà imminente. On ne peut parler ici d’euthanasie, car le but recherché n’est aucunement de provoquer la mort de la personne mais bien de simplement soulager sa douleur. Soulager la douleur est un véritable soin, un soin palliatif.
22. Soins de fin de vie ou soins palliatifs ? ; date de publication : décembre 2014
Les soins palliatifs ne sont pas nécessairement synonymes de fin de vie. En effet, les soins palliatifs peuvent commencer dès l’annonce d’un diagnostic d’une maladie potentiellement terminale, donc avant même que la maladie ne soit devenue officiellement terminale (si elle le devient), car pendant les traitements à visée curative, un accompagnement palliatif est nécessaire pour rendre la personne confortable. L’Accompagnement Albatros vient sécuriser la personne car le bénévole Albatros a une certaine connaissance des rouages du système et peut rassurer concernant les étapes à suivre et à vivre. Si les traitements curatifs ne parviennent pas à enrayer la maladie, c’est alors qu’un pronostic de fin de vie est estimé. Lorsque celui-ci est évalué à environ trois mois, c’est alors que la personne peut bénéficier de toute l’ampleur des soins palliatifs, dont l’admissibilité aux maisons de soins palliatifs et aux programmes de soins palliatifs des hôpitaux et des CHSLD.
2015
23. Qu’est-ce que le droit de refus de traitement ? date de publication : 10 janvier 2015
Le droit de refus de traitement est le droit, reconnu par les tribunaux, de refuser tout traitement jugé inacceptable ou intolérable par le patient. Ce droit permet d’éviter tout « acharnement thérapeutique », c’est-à-dire tout traitement disproportionné par rapport au résultat escompté. Si un traitement sera fort pénible ou fort risqué et ne pourra que très peu prolonger la vie ou très peu améliorer l’état d’une personne, alors il se peut qu’une personne en pareille situation désire refuser ou arrêter le traitement en question. La personne peut alors choisir de laisser se poursuivre le processus de la mort naturelle engendré par la maladie, sans avoir d’autres traitements que les soins palliatifs (de confort). Il ne s’agit pas ici de suicide ni d’euthanasie, car rien n’a été fait pour provoquer la mort. On a simplement choisi de laisser libre cours au processus de la mort naturelle qui a été engendré par la maladie.
24. Qu’est-ce que les soins de confort ; date de publication : 24 janvier 2015
Les soins de confort, en soins palliatifs, en fin de vie, ont pour but de rendre la personne e plus confortable possible. De nos jours, c’est faisable. À cette étape, il n’y a pas de guérison envisagée. Ce qui importe est que la personne ne souffre pas, en ajustant les médicaments selon les besoin, sans attendre que la douleur ne prenne le dessus. Cela peut aller, au besoin, jusqu’à la sédation palliative, c'est-à-dire plonger la personne dans un profond sommeil. Voilà pour le côté médical. En tant que bénévole, on peut faire beaucoup pour rendre la personne confortable. Ce sont souvent de petites choses, comme replacer les draps pour éviter les plis qui pourraient occasionner des plaies de lit, tourner ou replacer l’oreiller ou déposer une serviette humide sur le front pour rafraîchir. Si c’est autorisé par les soignants, on peut humecter la bouche et les lèvres, donner des petits cubes de glace à croquer, ou même des cubes d’ananas congelés, ce qui fait changement avec la glace, ou encore des popsicles, de différentes saveurs. Ça peut aussi inclure aider la personne à manger son mets préféré ou à aller prendre de l’air dehors, car même dans les derniers jours ou dans les dernières heures, il y a des périodes de regain de vie assez marquées. À cette étape de la vie, ce qui pourrait faire plaisir ou rendre un instant agréable, pourquoi ne pas le faire ? Les soignants traitent la douleur ; les bénévoles, la souffrance. Un beau bonjour souriant avec un accueil sans jugement, c’est puissant.
25. L’alimentation en fin de vie ; date de publication : 26 février 2015
Les personnes malades, en fin de vie, vont souvent arrêter de manger. Est-ce un geste suicidaire ? Pas du tout. Elles n’ont tout simplement plus faim et elles n’ont plus besoin de manger. Au fait, souvent, le fait de manger, dans les derniers jours d’une maladie terminale comme le cancer, pourrait leur causer plus d’inconfort que de bien parce que leurs réflexes normaux de déglutition (avaler) et de digestion sont moins fonctionnels. En toute fin de vie, les soins qui prévalent sont les soins de la bouche, comme on a parlé dans notre chronique précédente. Ces soins palliatifs sont empreints d’une grande délicatesse et d’une grande humanité. Ils procurent un grand soulagement qui est fort apprécié de celui qui les reçoit.
26. La sexualité en fin de vie ; date de publication : 8 mars 2015
Nombreux sont les couples qui, pour des raisons de maladie, vivent une vie sexuelle satisfaisante sans avoir de relations charnelles. Pour une personne dont la maladie est avancée, le type de relation change. L’amour est toujours présent ; la personne aimée est toujours aimée. Souvent, la relation charnelle fait place à des moments de tendresse, à une écoute encore plus attentive, un regard, une caresse, un tendre toucher. À une certaine période de la vie, les relations charnelles peuvent être très importantes, parfois même capitales. Souvent, pour les mêmes personnes, rendues à une autre période de la vie, les relations charnelles sont moins importantes. Par contre, si elles sont toujours importantes et possibles, il est important de respecter ces moments de tendresse et d’intimité.
27. Le deuil chez l’enfant ; date de publication : 25 mars 2015
À quel âge doit-on amener un enfant au salon funéraire, aux funérailles à l’église, ou à l’enterrement au cimetière ? Il n’y a pas d’âge. Ce qui est important, c’est de bien préparer l’enfant : lui expliquer ce qu’il va voir, qu’il va y avoir beaucoup de monde, etc. Il est important que l’enfant soit accompagné par une personne significative pour lui, p. ex. une tante, une cousine adulte, ou autre, spécialement s’il s’agit du décès d’un des parents. Il est préférable que ce ne soit pas le parent survivant qui ait la charge du ou des enfant(s). La personne qui accompagne l’enfant en deuil doit être prête à répondre aux questions de l’enfant, même de se retirer avec l’enfant si nécessaire. Rappelons-nous que l’enfant n’a pas peur de la mort. La mort, pour lui, est réversible. Les enfants pleurent surtout parce qu’ils voient les grandes personnes pleurer. Il ne faut pas pour autant forcer un enfant à participer à ces activités. Mais cette expérience permet à l’enfant de découvrir tout l’impact social de la personne décédée. Autrement, s’assurer qu’une personne significative demeure à la maison avec lui ou elle pendant ce temps.
28. La peur d’être un fardeau en fin de vie ; date de publication : 4 avril 2015
Plusieurs se disent qu’ils ne voudraient jamais être un fardeau pour qui que ce soit, leur famille, les soignants, ou autres, en fin de vie. Ils sentiraient comme une culpabilité de vivre dans leur état et ils chercheraient un sens à leur existence. Et pourtant. Les personnes en fin de vie sont une source d’amour pour leurs petits-enfants, ainsi qu’un modèle et une inspiration. Elles ont le même impact sur ceux qui les soignent. Elles apprennent aux gens comment vivre le moment présent, comment décrocher de l’importance qu’on accorde à l’activité, à la productivité, comment être, tout simplement. Comment être présent. Ce sont là de grandes qualités essentielles à toute relation humaine. Les personnes qui ont besoin de soin suscitent le meilleur chez les gens autour d’eux. Elles forcent les gens à se dépasser en don de soi, ce qui leur permet de grandir et de devenir de meilleures personnes. Elles apprennent aussi aux gens, par exemple, l’importance d’être à l’écoute de son corps à chaque instant. Les gens qui sont en mesure de leur apporter une aide ou un répit quelconque (aidants naturels, à domicile ou en institution, avec l’appui d’un bon réseau de soutien ; personnel soignant ; petits services divers) tirent une grande satisfaction de leur venir en aide afin qu’ils soient, eux et leurs aidants, confortables, sereins et détendus.
29. La solidarité au cœur des soins palliatifs ; date de publication : 21 avril 2015
Accompagner une personne en fin de vie est une aventure des plus exigeantes. De façon réaliste, l’expérience ne peut être assumée qu’en réseau et en équipe. Tout soignant ou proche qui prend la totalité de ce poids sur ses épaules est voué à l’épuisement et au découragement, et ses services n’auront pas l’efficacité voulue. Les soignants doivent absolument travailler en équipe de soins palliatifs et les proches doivent absolument bénéficier d’un grand réseau de soutien pour l’accompagnement. D’où l’importance des bénévoles Albatros, qui peuvent entrer en jeu dès l’annonce d’un diagnostique grave. Les bénévoles Albatros ne remplacent pas la famille ; ils ne font que les relayer lorsque la famille en sens le besoin. Il faut aussi que tous et chacun qui le peuvent (voisins, divers cercles et milieux sociaux des aidants et de la personne accompagnée) contribuent un petit service quelconque (aide aux tâches ménagères, transport, commissions, etc.).
30. Le traitement de la douleur ; date de publication : 5 mai 2015
Le traitement de la douleur est un élément capital des soins palliatifs. Il s’agit d’un art et d’une science qui se réinventent avec chaque individu, selon le sexe, la taille, l’âge et l’état de santé, et même à chaque instant, selon la saison, la température et les cycles de la maladie (heures du jour ou de la nuit, pointes et baisses d’intensité). La formation dans ce domaine fait de grands progrès, ce qui permettra de maximiser l’efficacité des soins palliatifs. On reconnaît de plus en plus qu’une composante importante de la douleur physique est la souffrance psychologique. Une fois que la souffrance psychologique est identifiée, exprimée et partagée, un grand soulagement s’ensuit, sur tous les plans. Les bénévoles Albatros sont formés pour comprendre et accueillir les souffrances psychologiques en fin de vie.
31. Progrès en soins palliatifs ; date de publication : 21 mai 2015
Des découvertes sur le plan des produits, des techniques et des protocoles de traitement ne cessent d’améliorer les soins palliatifs. Par exemple, la « thérapie de la dignité », soit une approche psychologique axée sur la valorisation des personnes en perte d’autonomie, fait des merveilles pour le bien-être général des gens malgré la maladie, et parfois même grâce à elle. Par ailleurs, on commence à bien saisir l’importance de mettre sur pied des équipes multidisciplinaires bien formées en soins palliatifs (pharmaciens, médecins, infirmières, ergothérapeutes, physiothérapeutes, préposés, bénévoles, aidants naturels, tout le monde).
32. Qu’est-ce que le pronostic de fin de vie ? ; date de publication : 2 juin 2015
Le pronostic de fin de vie est une estimation de notre durée de vie restante, à la suite d’un diagnostic de maladie grave. Celui-ci comporte trois avantages certains : a) il permet de changer le programme de soins d’une visée curative à une visée palliative ; b) il nous rend admissible aux programmes de soins palliatifs ; c) il nous permet de prendre des décisions importantes pour nous. En effet, selon le degré d’avancement de la maladie et selon nos circonstances de vie (âge, responsabilités), le pronostic nous permet de décider d’avoir recours ou pas aux traitements curatifs. Plusieurs choisissent de passer directement aux soins palliatifs, qui eux, sont axés sur la qualité de vie et non pas le prolongement de la vie. Mais curieusement, la qualité de vie qu’ils procurent a souvent pour effet de prolonger la vie, et ce, dans le confort, sans combat à visée curative.
32. Témoignage de fin de vie ; date de publication : 16 juin 2015
À l’assemblée générale annuelle de la Fédération du Mouvement Albatros du Québec, M. Michel Marceau, de Havre-St-Pierre (N.B.), a livré un vibrant témoignage de fin de vie. En novembre dernier, on lui a diagnostiqué un cancer du pancréas incurable, avec un pronostic de trois mois sans chimiothérapie, et de six, avec. Au 13 juin, il ne lui restait donc plus beaucoup de temps à vivre. Mais il a choisi d’être conférencier pour Albatros, à Victoriaville. Apprenant à gérer son niveau d’énergie, il a même dansé avec nous au cours de la soirée. Il nous a fait part de sa façon de vivre pleinement son « grand passage ». Il est reconnaissant pour ce type de mort comparativement à la famine ou à la guerre, par exemple. Dans la sérénité la plus totale, il se dit comblé et heureux des fruits qu’il a pu voir pousser à partir des semences qu’il a semées tout au long de sa vie. Il est fier de…. À suivre dans deux semaines.
33. Témoignage de fin de vie (suite) ; date de publication : 30 juin 2015
M. Michel Marceau témoigne de sa fin de vie. Il se dit fier de ce qui lui survivra, de ce qui lui permettra de continuer à vivre, en quelque sorte. Il découvre l’expérience de la fin de vie avec énormément de curiosité, d’intrigue et d’enthousiasme. Son projet de vie est d’apprendre le détachement, de ne rien regretter des deuils à faire et de regarder vers l’avant, qui, selon son expérience, est toujours un plus. La présence des autres, comme par exemple des bénévoles Albatros, est vitale et sécurisante. Plus elle est simple, naturelle et même silencieuse, plus elle est apaisante. En laissant l’autre s’exprimer, on lui permet de décortiquer, pour lui-même et par lui-même, le fait que même dans l’apparent « désespoir », il y a toujours « des espoirs » à découvrir et à vivre.
34. Apprendre la simplicité ; date de publication : 15 juillet 2015
Dans la formation Albatros, on apprend, en quelque sorte, à « désapprendre ». En principe, dans une formation, on apprend à « faire » quelque chose. En fin de vie, l’approche est contraire. Il faut lâcher l’idée d’avoir à faire quelque chose. Il faut apprendre à simplement être présent à l’autre. La compagnie recherchée n’est pas tant verbale que physique. On se fait rassurant et apaisant par notre présence, et, si la personne accompagnée est toujours lucide, par notre écoute. La qualité de ce genre de présence est une denrée rare et fait des merveilles pour aider les gens à se retrouver et à se comprendre dans leur parcours bien personnel et unique de fin de vie. Il ne faut pas prétendre « savoir » ou « enseigner » quoi que ce soit. C’est la personne accompagnée qui nous enseigne qui elle est. Il s’agit de l’accueillir, ce qui favorise son plein épanouissement, jusqu’au bout.
35. Faire appel à Albatros en fin de vie ; date de publication : 28 juillet 2015
Trop souvent, le malade accède aux soins palliatifs à la dernière limite. Il est important que la personne soit bien informée de son état réel afin qu’elle puisse bien vivre les derniers moments de sa vie, bien préparer son départ, afin de pouvoir bénéficier de ce qu’il y a de plus positif possible. À partir du diagnostique, il passe beaucoup de personnel soignant auprès d’un malade. Souvent, tout va très vite. Dès l’annonce du diagnostique, il est bien de faire appel aux services gratuits des bénévoles Albatros en accompagnement afin de créer un lien de confiance avec la personne. Le service est offert par blocs de quatre heures, à la demande de la personne ou de sa famille, selon les besoins. Une présence avec une écoute attentive et respectueuse. Le malade ne peut que s’en porter mieux.
36. La spiritualité en fin de vie ; date de publication : 13 août 2015
Il ne peut y avoir de routine dans l’accompagnement en fin de vie. Le moment présent est très important, sacré même. Le vécu de chaque personne est différent et unique. Le temps n’a plus la même signification et chaque instant est précieux (bien entendu, quand la douleur est bien maîtrisée. Maintenant, il est possible de bien maîtriser la douleur dans la plupart des situations). La personne est souvent animée de valeurs différentes qu’avant. Parfois c’est un retour à certaines valeurs. L’essentiel, l’intériorité, le spirituel, devient plus important. Chaque individu a une spiritualité et il est important de permettre à chacun de la vivre. C’est important, aussi, de pouvoir compter sur des croyances quand vient le temps de faire le passage dans l’inconnu. Par une présence et une écoute attentive, sans jugement, nous pouvons être un grand réconfort pour la personne au soir de sa vie.
37. Progrès en soins palliatifs ; date de publication : 27 août 2015
Les services Albatros sont de plus en plus connus et appréciés. Depuis un certain temps, il s’est ouvert un certain nombre de lits réservés aux soins palliatifs dans les hôpitaux, sans oublier les maisons qui ont pour mission exclusive les soins palliatifs. Le ministère de la Santé tient de plus en plus compte de ces soins, devenus indispensables pour toutes les régions. Le personnel soignant y est mieux formé, de même que les bénévoles Albatros qui suivent une formation de base et continue, afin d’offrir un service toujours amélioré d’accompagnement, de soutien et d’écoute, auprès des malades et de leurs proches, ce qui permet aux familles de prendre un peu de repos. Il ne faut jamais hésiter à demander les services gratuits d’Albatros, dès même l’admission à un programme de soins palliatifs. L’accompagnement Albatros peut se poursuivre sur une période de temps prolongée, tant que le besoin se fait sentir.
38. L’approche des soins palliatifs ; date de publication : 8 septembre 2015
Les maisons de soins palliatifs sont des endroits où vont les gens pour avoir la certitude qu’ils seront appréciés, respectés et bien traités jusqu’à leur mort naturelle. Les professionnels de la santé qui choisissent cette spécialité sont formés, à partir du concierge et des bénévoles jusqu’au médecin, pour accompagner dans le plus grand respect, pour contrer tout inconfort et toute douleur et pour combler tout besoin, affectif, intellectuel, social, physique ou spirituel. Les gens qui bénéficient d’un programme de soins palliatifs sont choyés comme probablement jamais ils ne l’ont été dans leur vie. Tout, dans un programme de soins palliatifs, est axé sur l’ambiance d’un milieu de vie rempli de joie et justement, de vie, jusqu’au bout. Ce n’est pas du tout comme un hôpital, bien qu’on y offre tous les soins équivalents. Si et quand une personne arrive à un degré d’inconfort qu’elle juge intolérable, on applique la sédation palliative, et on réveille la personne périodiquement pour voir si c’est mieux. Ainsi, elle ne souffre aucunement jusqu’à sa mort naturelle.
39. L’accompagnement palliatif : un soin oui et non ; date de publication : 21 septembre 2015
L’accompagnement bénévole en fin de vie apporte aux personnes un réconfort inestimable et précieux qui les soulage de la souffrance psychologique, ce qui amoindrit aussi la souffrance physique. L’attention et la présence d’une personne dévouée n’a pas de prix et est très puissante et efficace. Malgré tout ce qui précède, on ne saurait qualifier officiellement cette présence d’un « soin ». À proprement dit, un « soin » est une intervention pratiquée par un professionnel de la santé et qui est couvert par la Régie de l’assurance maladie du Québec. Mais lorsqu’un professionnel de la santé œuvre dans un programme ou une unité de soins palliatifs, alors, les interventions de cette personne sont effectivement des « soins ». Toujours est-il qu’un accompagnant bénévole Albatros peut faire énormément sur le plan physique pour améliorer le confort de la personne en fin de vie. Albatros enseigne l’ensemble de ces petits gestes qui ne sont pas des soins comme tel mais qui font toute une différence pour la personne aidée. Un soin palliatif vise toujours le mieux-être de la personne pour maximiser et optimiser sa qualité de vie et sa vitalité, pour qu’elle puisse aborder sa mort naturelle dans la sérénité et le confort, et en ce sens, Albatros s’inscrit dans l’approche, le mouvement, des soins palliatifs, sans pour autant donner des soins comme tel.
40. Le passage d’une rive à l’autre ; date de publication : 8 octobre 2015
La vie au complet est un processus d’apprentissage du deuil. Chaque perte que nous vivons nous apprend le détachement et l’ingéniosité de compenser par quelque chose d’autre ou de percevoir comment la vie compense les pertes. Nos rêves peuvent nous échapper ou nous décevoir, mais on gagne en liberté de poursuivre de nouveaux objectifs qui correspondent plus à notre mieux-être. On peut perdre des capacités, des libertés, mais on gagne en créativité pour « faire autrement ». En fin de vie, on perd beaucoup sur le plan physique et matériel. Cette perte déclenche en nous un appétit féroce du spirituel. On sent qu’on n’est plus le même physiquement, et pourtant, intérieurement, on se sent toujours le même ou la même. Notre corps n’est plus l’outil qu’il nous faut pour avancer. Il a servi son temps. On le remercie et on s’en sépare tranquillement, sachant très bien et sentant de plus en plus que cette séparation ne nous anéantira pas pour autant. Elle ne fera que nous libérer. Il ne s’agit pas ici tant d’une croyance que d’un sentiment intime. Ainsi, à ce stade les relations humaines deviennent notre priorité, en préparation de notre départ, et on « gagne » en soins et en attentions, dont les soins palliatifs et l’accompagnement Albatros.
41. Qu’est-ce que la mort naturelle ? ; date de publication : 21 octobre 2015
La mort naturelle est un processus physique et psychologique qui s’étale sur une période plus ou moins prolongée. On doit en respecter le rythme, qui est différent pour chacun. C’est le chapitre ultime d’une vie par lequel les gens se souviendront de nous. Notre façon de vivre notre mort résume toute notre vie ; c’est en quelque sorte l’héritage qu’on lègue à nos proches et à l’humanité. Les gens, surtout les plus jeunes, sont très influencés par notre façon de vivre notre fin de vie. Sommes-nous sereins ? Sommes-nous en état de gratitude pour les bienfaits de notre vie ? Exigeons-nous les soins palliatifs auxquels nous avons droit pour notre confort jusqu’à la fin, y compris la sédation palliative, si nécessaire, soit un sommeil induit profond qui nous permet de laisser passer les périodes éventuelles de douleur trop intense ? Savons-nous pardonner et demander pardon ? Tout cela permet à notre âme et à notre corps de se séparer le plus harmonieusement possible.
42. Qu’est-ce que la projection ? ; date de publication : 6 novembre 2015
La projection est un phénomène psychologique qui se manifeste de plusieurs façons. On peut tenter de se projeter dans le temps et tenter de prévoir comment on se sentira dans telle ou telle situation. Mais la réalité est qu’il est impossible de savoir comment on se sentira tant et aussi longtemps qu’on n’est pas dans la situation elle-même. Une fois qu’on y est, il se peut que ce soit moins pire qu’on pensait. Par ailleurs, la psyché humaine est ainsi faite qu’une fois dans une situation éprouvante, on déploie des ressources intérieures insoupçonnées de courage, de force, d’espoir et d’adaptation, surtout en se donnant le temps de vivre toutes les étapes du deuil (perte), et ce, bien entouré, bien sûr. Avec le temps, on découvre aussi les « plus » que notre perte nous a apportés. Une autre forme de projection, c’est de s’imaginer qu’on sait ce qu’une autre personne vit. On projette nos propres peurs ou désespoirs sur elle. Pourtant, notre mission, comme accompagnateur n’est-elle pas plutôt d’aider la personne éprouvée à trouver le confort et la sérénité ?
43. Où se donnent les soins palliatifs ? ; date de publication : 20 novembre 2015
Les soins palliatifs, ou soins de confort pour personnes en fin de vie, s’offrent en maison de soins palliatifs, à l’hôpital, y compris en CHSLD, ou à domicile. Quel endroit privilégier ? Du point de vue gouvernemental, tout endroit à l’extérieur de l’hôpital est beaucoup plus économique. À domicile, c’est ce que les gens préfèrent en général. C’est réalisable pendant un certain temps mais vient un temps où les soins requis sont trop intenses pour que les proches aidants à la maison puissent en assumer la coordination, même avec l’aide du soutien à domicile du CLSC. Les personnes aidées doivent alors opter pour un compromis des plus intéressants, soit la maison de soins palliatifs (c’est gratuit). La maison de soins palliatifs est un milieu de vie où les personnes sont littéralement chouchoutées jusqu’à leur mort naturelle. Les gens choisissent d’y aller pour vivre pleinement jusqu’au bout, sachant qu’ils seront soignés par des gens qui honorent et respectent le processus et le rythme unique pour chacun de la mort naturelle.
44. Qu’est-ce que la fin de vie ? ; date de publication : 28 novembre 2015
La fin de vie est la période de temps qu’il reste à vivre à une personne ayant reçu un diagnostic terminal, ce qui s’appelle un « pronostic réservé ». Cette période de temps est une estimation, d’où le mot « réservé », voulant dire « sous toutes réserves ». Le cas de chaque personne est unique et le temps qu’il lui reste à vivre peut être très « élastique ». La qualité de cette vie peut être acceptable si la personne a accès à de bons soins palliatifs, tout d’abord à domicile, puis en maison de soins palliatifs, et enfin, parfois, à l’hôpital. Plusieurs font le « grand passage » en maison de soins palliatifs, sans jamais être hospitalisé. Dans certains cas, les maisons de soins palliatifs ont même des programmes de jour (la personne revient chez elle le soir) qui peuvent s’échelonner sur des périodes plus ou moins longues. Dans notre région, il y en a une à Montebello (Le Monarque) et une à Hull (Maison Mathieu Froment Savoie) et bientôt, il y en aura une autre à Wakefield. Par ailleurs, dès que la famille a besoin de répit ou d’assistance de gens formés, il ne faut pas hésiter à faire appel aux services d’accompagnement gratuits d’Albatros. La durée de l’accompagnement Albatros ne se limite pas aux derniers jours ou aux dernières semaines de vie.
45. Plus grands que la maladie ; date de publication : décembre 2015
L’approche des soins palliatifs, c’est de faire en sorte que les gens en fin de vie puissent sentir qu’ils sont toujours plus grands que leur maladie, que leur vie ne se résume pas à celle-ci, quelle que soit la quantité de temps qu’il puisse leur rester à vivre et quelle que soit la gravité de la maladie. Dans l’optique palliative, une personne humaine ne peut se réduire à un seul aspect de sa personne : condition physique, état de conscience, compte en banque, sexe, langue, âge, métier, statut social, degré d’autonomie ou autre. En soins palliatifs, la dignité est inhérente à toute être humain : elle est toujours là et elle ne change pas. Elle n’est pas conditionnelle à quoi que ce soit, jusqu’au dernier instant de la mort naturelle, et même après. En soins palliatifs, une personne humaine est un ensemble d’éléments, corporels et spirituels, et elle est traitée dans son intégrité.
2016
46. Qu’est-ce que le coma ? ; date de publication : 6 janvier 2016
Le coma est un état de conscience qui empêche une personne de communiquer et de bouger. Celui-ci peut être naturel ou induit. Il survient naturellement en cas de traumatisme grave. Pendant ce temps, la nature permet à la personne de ne pas ressentir la douleur et la souffrance résultant de son traumatisme et aussi de tenter de réparer, à son rythme à elle, les dommages causés par ledit traumatisme (impact physique ou désordre physiologique interne). Ainsi, il faut parfois attendre très longtemps avant qu’une personne puisse enfin revenir à elle même à la suite d’un coma naturel. Pendant le coma naturel, la personne peut entendre et ressentir ce qui se passe autour d’elle. Pendant le coma induit, cependant, la personne est rendue inconsciente et insensible à cent pour cent. Elle ne peut aucunement capter de signaux sensoriels. Le coma artificiel, ou « sédation palliative », est utilisé, par exemple, pour les grands brûlés ou les personnes rendues aux derniers jours d’une maladie terminale. Le coma artificiel ne tue aucunement. Ce n’est qu’un sommeil induit qui, au besoin, permet à la personne de poursuivre son processus de mort naturelle dans le minimum d’inconfort. Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
47. Le confort : tremplin indispensable à la vie ! ; date de publication : 20 janvier 2016
Les accompagnants bénévoles en fin de vie n’ont qu’un but en tête : le confort, toujours et encore. Cet un art et même une culture, une façon de vivre en tout temps, que les bénévoles Albatros cherchent à appliquer dans toute situation de vie. Ils cherchent toujours à ce que les conditions du milieu soient optimales pour que chacun soit à son meilleur et que la communication soit optimale. On parle d’abord du plan physique, matériel : trop ou pas assez de clarté, chaleur, humidité, espace, air (oxygène, courants), privé, tranquillité, etc. Et par la suite, on se soucie de facteurs spirituels : visites, occasion de s’exprimer (volontés, sentiments, projets et espoirs, oui, même en fin de vie), tout cela en obtenant l’autorisation du personnel soignant au préalable, car les bénévoles Albatros sont formés pour savoir garder leur place en tant qu’aides complémentaires et subordonnés au personnel soignant.
48. Réinventer un rêve ; date de publication : 27 janvier 2016
Il arrive à tous, qu’on soit en fin de vie ou pas, d’avoir à « enterrer » un rêve. On se rend compte que notre désir ou notre objectif est impossible à atteindre, pour une raison ou une autre. Mais il peut toujours y avoir possibilité de satisfaire les besoins ou désirs qui se cachent derrière un rêve inassouvi. Les bénévoles Albatros peuvent parfois aider les personnes en fin de vie à scruter les « coulisses » d’un rêve ou d’un projet devenu impossible pour le réinventer. Par exemple, une personne qui ne peut plus voyager peut tout de même visionner une vidéo descriptive d’une destination qui l’intéresse. Une personne peut recevoir des visites par vidéoconférence si les visiteurs sont trop éloignés. Il s’agit d’adapter la réalité aux circonstances. Une créativité ingénieuse et assez simple peut donner satisfaction et même émerveiller. Famille et soignants doivent être dans le coup, s’ils le désirent, ou à tout le moins, consultés au préalable, bien sûr.
49. Les proches d’une personne en fin de vie ; date de publication : 3 février 2016
Dans tout le processus de fin de vie, la personne malade et ses proches forment une entité de soin indissociable. De là la nécessité de se soucier aussi de ces aidants naturels, et ce, très tôt dans la trajectoire de la maladie, leurs réactions ayant une incidence directe sur l’évolution et la condition de la personne en fin de vie. C’est pourquoi les proches aidants ont besoin d’être reconnus et considérés tant par la personne malade que par les soignants, d’être informés sur la maladie et ses conséquences, écoutés sans jugement, compris, soutenus, tant physiquement que psychologiquement, et encouragés. Confrontés à la détérioration de l’être cher, à la diminution de ses capacités, les responsabilités de l’aidant peuvent augmenter et s’alourdir de façon significative, avec comme conséquence, l’épuisement. Le bénévole Albatros peut offrir à ces aidants, en toute gratuité, une présence, de l’écoute, du répit, afin de leur permettre de continuer à soutenir une personne aux prises avec une maladie terminale. Il peut même demeurer disponible après le décès, afin de soutenir les proches, s’ils en manifestent le besoin. Selon l’ex-première dame américaine, Rosalynn Carter : « Il y a quatre types de gens dans ce monde : ceux qui ont été aidants ; ceux qui sont actuellement aidants ; ceux qui seront aidants ; et ceux qui auront besoin d’un aidant. »
50. Petites douceurs en fin de vie ; Date de publication : 17 février 2016
En fin de vie, ce sont les petites choses qui font une grosse différence, pourvu qu’on obtienne l’accord au préalable, bien sûr, de la personne aidée. Se faire peigner les cheveux, c’est comme un massage de tout le corps. Recevoir la visite d’un enfant égaye et émerveille comme rien d’autre. Flatter un chien ou un chat qui est de passage avec son maître ou son entraineur, c’est un très bon remontant. Un peu de gin pour se réchauffer le gargoton et tout le corps, pourquoi pas ? Une sortie au grand air, au soleil, sur la balançoire. Un popsicle pour se désaltérer, parfait ! Un bon bain thérapeutique, c’est le bonheur. Toutes ces douceurs, et bien d’autres, font partie des soins palliatifs de qualité. Une fois la douleur bien maîtrisée, la mort naturelle est un processus graduel qui peut être empreint de sérénité. La clé se trouve dans l’entourage et le milieu de vie.
51. Vivre sa fin de vie ; date de publication : 2 mars 2016
Le but des soins palliatifs est de permettre aux gens de vivre pleinement leur fin de vie. Quand on sait que la fin est proche, notre désir de vivre se multiplie, parce qu’on sait à quel point nos moments sont comptés et précieux. C’est notre dernière chance de faire tout ce qu’on aurait voulu faire dans notre vie. Alors on se concentre sur l’essentiel. On fait un grand ménage dans notre vie. On fait ce qu’on aime et on délaisse ce qu’on n’aime pas. Plusieurs personnes se font jouer ainsi un « vilain tour » : ils aiment tellement plus la vie qu’avant qu’ils en guérissent ! D’autres ne guérissent peut-être pas, mais ils vivent souvent plus heureux qu’ils ne l’ont jamais fait. Ce sont les bons soins palliatifs qui permettent tout cela, soit le fait d’être bien entouré et bien soigné pour que notre vie soit la plus facile, la plus adaptée et la plus confortable possible. Les bénévoles Albatros sont fiers d’être une partie fort importante des équipes de soins palliatifs. Nos services d’accompagnement sont entièrement gratuits.
52. Soigner, c’est prendre soin de ; date de publication : 16 mars 2016
Le fait de prodiguer des soins de santé, c’est plus qu’un emploi. C’est une vocation. Car les personnes malades constituent une clientèle difficile. Souvent, elles souffrent et elles ont de la difficulté à demeurer positives. Elles peuvent être faibles et relativement dépendantes. L’esprit des soins palliatifs est fondé sur la compassion et l’empathie. Un soignant en soins palliatifs sait à l’avance qu’il devra être délicat avec ses patients. Il sait que pour y arriver, il doit absolument travailler en équipe. Il sait qu’il se doit d’être présent, attentif et détendu. C’est de cette énergie douce, sereine et rassurante dont le malade a le plus besoin. Même s’il ou elle sait qu’ils ne guériront pas, ils veulent sentir qu’ils sont toujours une personne à part entière, respectée, digne et encore importante quel que soit leur état. Les formations en soins palliatifs se propagent dans les établissements, ce qui améliorera grandement les soins de fin de vie. Les services d’accompagnement bénévole en fin de vie d’Albatros sont entièrement gratuits.
53. Accompagner, c’est être humain ; date de publication : 30 mars 2016
Pour accompagner une personne malade, en fin de vie ou pas, pour être en mesure de reconnaître toute sa personne en toute son humanité, il faut d’abord reconnaître, célébrer et respecter notre propre humanité. Soignants et bénévoles sont tous des accompagnateurs. Avec la formation Albatros, on apprend à accorder la toute première importance à sa propre humanité et à celle des autres. Cela commence par la reconnaissance et le respect de nos propres limites humaines, qu’elles soient physiques, émotionnelles, intellectuelles ou autres. S’ensuit la capacité indispensable de s’affirmer et de s’exprimer, de se respecter et de se faire respecter. Si on se sent poussé au delà de nos limites, il faut absolument savoir le reconnaître et le communiquer, en tout respect. Le travail en équipe, entre autres, est indispensable pour mettre ces aptitudes en application.
54. Michel Pépin, poète du minuscule, vous connaissez ? date de publication : 13 avril 2016
Le 26 mars, le journal Le Devoir publiait un article sur M. Michel Pépin, poète du minuscule. M. Pépin a entrepris la mission de mettre en poésie son parcours de vie avec la sclérose en plaques. Il a choisi de mettre en lumière tout le positif que sa maladie lui apporte. Il affirme qu’il ne laisse pas la maladie le définir. Elle n’est qu’une partie de sa vie, et qu’il est, et sera toujours, plus grand qu’elle. Accompagnateurs bénévoles et soignants en soins palliatifs ont justement cette optique. Dans cette spécialité de la médecine, on célèbre la dignité de la personne comme quelque chose d’inaltérable par quelque perte d’autonomie que ce soit. Les gens qui gravitent vers les soins palliatifs désirent recevoir ce genre de soins et de respect jusqu’à leur mort naturelle, et ils y ont droit.
55. Le pouvoir de la présence ; date de publication : 27 avril 2016
Lorsqu’on est malade, en fin de vie, ou à n’importe quel stade de la vie, d’ailleurs, l’élément qui nous redonne goût à la vie, pour profiter de tout ce qui peut en rester, après de bons soins qui nous rendent confortables, bien sûr, c’est le fait de se sentir entouré. La présence d’un ou plusieurs accompagnateur(s) formés pour accueillir sans jugement les états d’être d’une personne est une denrée des plus savoureuses et puissantes pour l’âme. Pouvoir s’exprimer auprès d’un bénévole Albatros, qui comprend aussi toute l’importance de la confidentialité, est très libérateur. Le bénévole Albatros n’essaie pas de changer l’état d’être de la personne. Il offre plutôt à la personne la possibilité de s’exprimer et de le vivre, que ce soit la colère, la tristesse, l’espoir ou le désespoir. Le bénévole Albatros sait faire la part des choses et ne les prend pas personnellement. Il est formé pour accueillir les sentiments et leur laisser un espace pour exister, ce qui, paradoxalement, permet au mal-être de se dissiper et de laisser place à la sérénité ainsi qu’à un soulagement intérieur qui rejaillit même sur le physique. Les services d’accompagnement bénévole d’Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
56. Que signifie « spiritualité » ? ; date de publication : 11 mai 2016
Les soins palliatifs, dans lesquels le mouvement Albatros s’insère, ont pour optique de traiter avec une personne dans sa totalité, ce qui comprend sa dimension physique mais aussi ses dimensions émotionnelle, intellectuelle, sociale et spirituelle. Cela étant dit, le mouvement n’est pas religieux comme tel. Quelle est la différence ? L’approche spirituelle, pour sa part, c’est la disposition du départ du bénévole Albatros, qui reconnaît que l’être humain, surtout en fin de vie, a besoin de croire, ou de ne pas croire, en quelque chose qui dépasse l’existence physique et matérielle. L’approche spirituelle accueille cette croyance ou non-croyance en toute neutralité. Mais l’approche spirituelle se transforme tout de même en accompagnement religieux quand la personne accompagnée présente une croyance bien spécifique et demande d’être accompagnée pour ses dévotions en lien avec cette croyance. Le but, donc, de l’approche spirituelle est que tous se sentent accueillis sans exception. Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
57. Le don de soi ; date de publication : 25 mai 2016
La plus grande richesse en ce monde, le plus beau trésor, c’est le don de soi. De son temps, de sa présence et de son écoute. C’est accueillir et recevoir l’autre dans ce qu’il a à exprimer en fait d’idées mais aussi de sentiments. C’est donner à ceux-ci de l’espace pour s’exprimer, vibrer, vivre. C’est leur donner un miroir pour que l’autre puisse apprendre à mieux se voir, mieux se connaître et mieux trouver ses propres solutions ou, en fin de vie, ses propres résolutions de différents nœuds spirituels, émotifs ou sociaux. Le bénévole Albatros est formé pour ce genre d’écoute active. Il est sensibilisé à tout ce qu’une personne peut vivre en fin de vie, et c’est très vaste, riche et profond.
58. Le bilan de vie ; date de publication : 8 juin 2016
Pour la personne malade et ses proches, le bilan de vie fait partie intégrante du contexte de fin de vie. Ce bilan consiste à revoir son passé dans son ensemble, processus qui se déroule sur une longue période et dont certaines parties s’effectuent en compagnie de proches ou de personnes à qui le malade décide de se confier. À l’approche de la mort, cette relecture de vie offre au mourant une occasion de se réconcilier avec sa vie entière et de vivre en temps présent. Le bénévole Albatros est formé pour recevoir ces confidences, en toute discrétion, dans le respect du rythme de la personne malade, en lui laissant l’espace de parole, en l’écoutant avec respect, ouverture et non-jugement et en faisant preuve de compréhension quant aux besoins exprimés. Ce qui demeure important pour la personne malade, c’est d’être reçue dans ce qu’elle a à raconter, de pouvoir exprimer ses émotions, ses peines, ses peurs, ses espoirs, d’être comprise dans ce qu’elle dit, mais surtout, d’être reconnue avec tout son bagage de vie.
59. Le goût de vivre jusqu’au bout ; date de publication : 22 juin 2016
Quand arrive la fin de vie, on a beaucoup de défis à affronter tout en n’étant pas nécessairement dans notre assiette. On est peut-être un peu désorienté. On a besoin de temps pour adapter notre optique. Une fois cette étape passée, ce qui nous fait le plus grand bien, c’est la compagnie de ceux qui comprennent notre désir de vivre le plus pleinement possible ce qui nous reste à vivre. Se raconter est un besoin essentiel. Ça nous unifie intérieurement. On se sent humain. Aimé. Compris, Accepté. On boucle des boucles intérieures. L’accompagnement Albatros permet de vivre tout cela et donne le goût de vivre, eh oui, même en fin de vie, et peut-être plus que jamais auparavant. Ça donne le courage d’affronter, par exemple, une opération. Le temps qui reste n’est pas important. C’est la connexion humaine et la qualité des derniers moments qui comptent.
60. Le vouloir vivre et le vouloir mourir ; date de publication : juillet 2016
La présidente de la Fédération des médecins spécialistes en soins palliatifs du Québec a très bien expliqué, sur les ondes du TVA Nouvelles de ce dimanche 24 juillet, à quel point les bons soins palliatifs atténuent les demandes d’aide à mourir. Seulement dans le Centre-Sud de Montréal (région de Verdun), 1 422 patients sont inscrits en soins palliatifs, dont 668 à domicile. Sur ce nombre, il n’y a eu, depuis décembre 2015, que trois demandes d’aide à mourir, dont deux qui n’ont pas eu lieu. Effectivement, les soins palliatifs sont en mesure de soulager toute souffrance en fin de vie. Dans les rares cas où les symptômes ne peuvent être soulagés adéquatement, on a recours à la sédation palliative, ou sommeil induit, intermittente ou continue, jusqu’à ce que la personne décède paisiblement de sa maladie. Tout se fait dans le respect du choix du patient.
61. Pourquoi suivre la formation Albatros ? ; date de publication : 8 août 2016
Vous avez le goût de bien connaître et comprendre le processus de la fin de vie, pour vous même ou pour les autres ? Vous désirez guérir de certains deuils non résolus dans votre vie ? Ou encore, vous aimeriez accompagner bénévolement des personnes en fin de vie ? Alors la formation Albatros est pour vous. Répartie sur trois fins de semaines, celle-ci donne un excellent aperçu du vécu en fin de vie sur tous les plans : physique, social, émotionnel et spirituel. Par la suite, ceux qui se sentent prêts peuvent faire de l’accompagnement Albatros, à l’hôpital, en CHSLD, en résidence ou à domicile. L’organisme offre également une formation continue gratuite pour tous ses membres. La prochaine formation Albatros de base à Mont-Laurier aura lieu en fin septembre-début octobre. Une occasion à ne pas manquer ! Informations : (819) 623-1612.
62. Parce que personne ne devrait mourir seul ; date de publication : 24 août 2016
Les bénévoles Albatros accompagnent les personnes en fin de vie « parce que personne ne devrait mourir seul » (à moins que ce soit leur désir). Mourir, c’est un processus, et on a besoin d’être bien entouré pour bien le vivre. Alors que nos capacités nous quittent l’une après l’autre, on a besoin d’aide pour nous consoler et nous rassurer. L’entourage de personnes bienveillantes, dévouées et compétentes fait en sorte qu’on se sent épaulé, compris, accepté et même choyé. Toutes ces petites douceurs, cette chaleur humaine, nous comblent de petites joies qui compensent pour nos pertes. On quitte satisfait et non pas isolé ou apeuré. On sait que notre bénévole Albatros veillera sur nos besoins. On pourra dormir en se sentant en sécurité sous son regard bienveillant. S’il nous arrive un besoin quelconque, on sait que notre bénévole Albatros ira chercher l’aide appropriée sur le champ. Les bénévoles Albatros tiennent un journal de chaque instant et le remettent à la famille après le décès. C’est un souvenir précieux que la famille conservera avec affection.
63. Le journal Albatros de fin de vie ; date de publication : 8 septembre 2016
Les accompagnants Albatros en fin de vie consignent dans un journal toute observation qu’ils jugent susceptibles de constituer un bon souvenir pour la famille, qui ne peut toujours être présente dans les derniers jours de vie de leur proche. Ce portrait des états d’âme et de corps de la personne accompagnée fait en sorte que les proches se sentent comme s’ils avaient été là. Ils se sentent comme s’ils ont été représentés et ça les réconforte de savoir à quel point leur être cher n’était pas seul, même dans un état de conscience qui semblait limité. En effet les derniers instants d’une vie peuvent ressembler à un véritable marathon, puisque le départ peut sembler imminent et ne pas survenir aussi rapidement qu’on aurait pu le croire. Les proches ne peuvent soutenir un tel état de tension émotive très longtemps à moins d’avoir de l’aide. C’est pour cela que les bénévoles Albatros prennent le relais, à leur demande, ou à la demande du patient. En équipe, tout va toujours mieux.
64. Parce qu’on n’a pas toujours un proche aidant ; date de publication : 22 septembre 2016
En fin de vie, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir un ou des proche(s) aidant(s) de disponibles. Pour toutes ces personnes seules, ou pour toutes ces personnes dont le réseau de soutien personnel a lui-même besoin de soutien pour bien s’acquitter de la tâche d’assistance à la personne, il y a les bénévoles Albatros, dont les services d’accompagnement sont entièrement gratuits. Ce genre de bénévolat est un privilège que la personne en fin de vie et/ou sa famille veut bien nous accorder. Pour le réaliser, il y a toutes sortes d’écueils à éviter, toutes sortes de choses importantes à savoir et toutes sortes d’aptitudes à avoir et à travailler en soi. D’où l’importance capitale de la formation Albatros, de base et continue, pour bien réaliser cette mission. La prochaine formation Albatros aura lieu au printemps 2017. Toute personne intéressée est priée de joindre Albatros Mont-Laurier au 819-623-1612.
65. Pourquoi accompagner en fin de vie ; date de publication : 5 octobre 2016
Les accompagnateurs bénévoles Albatros sont beaucoup enrichis par leur accompagnement en fin de vie. Ils sont heureux de pouvoir contrer l’isolement que certaines personnes en fin de vie peuvent vivre. Ils sont heureux aussi d’offrir un répit aux proches aidants lorsque leurs disponibilités se font plus rares. Ils offrent un sentiment de sécurité à la personne accompagnée et lui rappellent, ne serait-ce que par leur simple présence, qu’elle est importante dans la société. Enfin, ils se sentent privilégiés d’être témoin du grand passage des gens à la fin de leur vie. Il y a des choses qui s’apprennent en côtoyant les gens dans ce stade ultime de la vie qui n’ont pas de prix et qui nous changent à tout jamais, sauf que les paroles ne suffisent pas pour les décrire. Tout ce qu’on sait, c’est qu’on devient une meilleure personne. Une personne qui saisit mieux toute la richesse du silence.
66. Décoder l’agressivité en fin de vie ; date de publication : 26 octobre 2016
Quand nous accompagnons une personne en fin de vie, et spécialement un proche, très souvent la personne accompagnée peut avoir de l’anxiété, manquer de patience et devenir plus irritable et irritante. La personne peut commettre des gestes inhabituels, avoir des commentaires ou des paroles qui peuvent être très blessants. Malheureusement, cela arrive plus souvent envers ceux qu’on aime, ceux qui prennent le plus soin de nous. C’est normal en fin de vie et il ne faut pas en tenir rigueur. La colère est réellement envers la maladie, et le proche permet d’évacuer cette colère. Rappelons-nous combien malcommode on peut devenir nous même quand on ne se sent pas bien. L’important c’est de comprendre cela et de ne pas prendre cette colère personnellement même si elle a l’apparence d’être envers nous.
67. La « surprenance » même en fin de vie ; date de publication : 9 novembre 2016
La vie est ainsi faite qu’elle est un courant naturel qu’on doit tenter de suivre. Aller à contre-courant, c’est toujours plus difficile. La même chose est vraie, et peut être encore plus, en fin de vie. La vie nous surprend. Elle ne se laisse pas mettre en boîte. La personne qu’on accompagne en fin de vie est dans son dernier tournant. Son âme et son corps le savent. Se mettent alors en branle toutes sortes de mécanismes de survie, ou de vie « intensifiée », qui surprennent. Il ne faut jamais accompagner en pensant qu’on « sait » ce qui va arriver. Certaines personnes se sortent même des soins palliatifs et retournent à la maison vivre encore plusieurs bonnes années. Une des qualités et aptitudes de l’accompagnant, c’est d’être ouvert à tout, d’être ouvert à la « surprenance » de la vie. La formation Albatros prépare à cela, entre autres.
68. Une personne mourante, c’est une personne vivante ; date de publication : 23 novembre 2016
Sans nier la maladie et la fin de vie qui approche, la personne en fin de vie a besoin d’être encouragée à parler de vie, de la vie, de sa vie. Vivre sa fin de vie, c’est aussi se raconter, se souvenir, parler de ses regrets, de ses joies, de ses peines, de ses rêves ; être écouté avec intérêt facilite le bilan de vie que chacun veut faire en cette étape ultime. Être en fin de vie, c’est être plus que la maladie. On continue à être non seulement un corps, mais aussi un cœur, un esprit, une âme qui font de soi un être unique et vivant jusqu’au départ. Vivre sa fin de vie, c’est savourer le moment présent ; le diagnostic, c’est hier, le pronostique, c’est demain, et la vie, c’est aujourd’hui. « Vous êtes important parce que vous êtes vous jusqu’au dernier moment de votre vie » - Cecily Saunders, fondatrice du mouvement mondial de soins palliatifs. Les services des bénévoles Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
69. Pour les fins de vie plus difficiles, la sédation palliative est là ; date de publication : 7 décembre 2016
Plusieurs se demandent, et avec raison, comment ils pourraient envisager une fin de vie plus difficile, comme par exemple, au terme d’une maladie dégénérative qui peut entraîner des difficultés respiratoires. « L’assurance quiétude », pour ces cas, réside dans la sédation palliative. Dès que le niveau de difficulté devient trop lourd ou résistant aux autres mesures de soulagement, la personne peut demander la sédation palliative, soit un profond sommeil induit qui permet de la soulager pendant que le mal l’afflige. Il se peut que le mal en question l’emporte pendant ce coma artificiel, mais la personne n’en souffrira pas d’aucune façon. La sédation palliative est efficace, pour soulager, quand l’équipe de soins palliatifs est présente et disponible et que le pharmacien est accessible en tout temps. Voilà la clé d’un bon service de soins palliatifs. Le bénévole Albatros fait partie d’une telle équipe interdisciplinaire et peut être un fidèle allié pour détecter les malaises et les besoins d’une personne en fin de vie et aller chercher de l’aide au besoin. Il est un complément et un supplément au réseau de proches aidants, qui apprécient le répit et la sécurité ainsi apportés. L’équipe des bénévoles Albatros répartit la tâche de sorte à l’alléger. C’est la force de la solidarité en action. Car certaines étapes de la vie ne devraient pas être portées seules, ni par les patients et leur famille, ni par les soignants.
70. Comment Albatros aide les proches aidants en fin de vie ; date de publication : 16 décembre 2016
En fin de vie, les proches aidants ont eux aussi, besoin d’aide. Par exemple, ils doivent assumer les tâches qu’assumait auparavant la personne en fin de vie. Il existe des organismes d’aide logistique et matérielle aux proches aidants, comme L’Appui. Les bénévoles Albatros, pour leur part, contribuent tantôt par le répit qu’ils offrent aux proches aidants en leur permettant de s’absenter pour se reposer ou vaquer à leurs occupations, tantôt en accueillant tout état d’âme que les proches aidants voudraient bien évacuer. La force du bénévole Albatros, c’est sa formation à l’écoute. Car n’écoute pas réellement qui veut ! Il y a tout un travail intérieur à réaliser avant de savoir offrir sympathie et aussi empathie, sans jugement et sans directivité. Le bénévole Albatros connaît les étapes du deuil, tant pour la personne en fin de vie comme pour les proches. Il comprend les dynamiques physiques, sociales et émotionnelles en jeu. Il peut rester neutre et objectif et comprend aussi les enjeux mêmes juridiques d’une telle assistance, soit les limites à observer en fait de confidentialité et du territoire familial privé. Ce sont là des bienfaits de la formation Albatros, dont la prochaine sera donnée à Mont-Laurier au printemps. Les services d’accompagnement Albatros sont entièrement gratuits.
Le coma est un état de conscience qui empêche une personne de communiquer et de bouger. Celui-ci peut être naturel ou induit. Il survient naturellement en cas de traumatisme grave. Pendant ce temps, la nature permet à la personne de ne pas ressentir la douleur et la souffrance résultant de son traumatisme et aussi de tenter de réparer, à son rythme à elle, les dommages causés par ledit traumatisme (impact physique ou désordre physiologique interne). Ainsi, il faut parfois attendre très longtemps avant qu’une personne puisse enfin revenir à elle même à la suite d’un coma naturel. Pendant le coma naturel, la personne peut entendre et ressentir ce qui se passe autour d’elle. Pendant le coma induit, cependant, la personne est rendue inconsciente et insensible à cent pour cent. Elle ne peut aucunement capter de signaux sensoriels. Le coma artificiel, ou « sédation palliative », est utilisé, par exemple, pour les grands brûlés ou les personnes rendues aux derniers jours d’une maladie terminale. Le coma artificiel ne tue aucunement. Ce n’est qu’un sommeil induit qui, au besoin, permet à la personne de poursuivre son processus de mort naturelle dans le minimum d’inconfort. Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
47. Le confort : tremplin indispensable à la vie ! ; date de publication : 20 janvier 2016
Les accompagnants bénévoles en fin de vie n’ont qu’un but en tête : le confort, toujours et encore. Cet un art et même une culture, une façon de vivre en tout temps, que les bénévoles Albatros cherchent à appliquer dans toute situation de vie. Ils cherchent toujours à ce que les conditions du milieu soient optimales pour que chacun soit à son meilleur et que la communication soit optimale. On parle d’abord du plan physique, matériel : trop ou pas assez de clarté, chaleur, humidité, espace, air (oxygène, courants), privé, tranquillité, etc. Et par la suite, on se soucie de facteurs spirituels : visites, occasion de s’exprimer (volontés, sentiments, projets et espoirs, oui, même en fin de vie), tout cela en obtenant l’autorisation du personnel soignant au préalable, car les bénévoles Albatros sont formés pour savoir garder leur place en tant qu’aides complémentaires et subordonnés au personnel soignant.
48. Réinventer un rêve ; date de publication : 27 janvier 2016
Il arrive à tous, qu’on soit en fin de vie ou pas, d’avoir à « enterrer » un rêve. On se rend compte que notre désir ou notre objectif est impossible à atteindre, pour une raison ou une autre. Mais il peut toujours y avoir possibilité de satisfaire les besoins ou désirs qui se cachent derrière un rêve inassouvi. Les bénévoles Albatros peuvent parfois aider les personnes en fin de vie à scruter les « coulisses » d’un rêve ou d’un projet devenu impossible pour le réinventer. Par exemple, une personne qui ne peut plus voyager peut tout de même visionner une vidéo descriptive d’une destination qui l’intéresse. Une personne peut recevoir des visites par vidéoconférence si les visiteurs sont trop éloignés. Il s’agit d’adapter la réalité aux circonstances. Une créativité ingénieuse et assez simple peut donner satisfaction et même émerveiller. Famille et soignants doivent être dans le coup, s’ils le désirent, ou à tout le moins, consultés au préalable, bien sûr.
49. Les proches d’une personne en fin de vie ; date de publication : 3 février 2016
Dans tout le processus de fin de vie, la personne malade et ses proches forment une entité de soin indissociable. De là la nécessité de se soucier aussi de ces aidants naturels, et ce, très tôt dans la trajectoire de la maladie, leurs réactions ayant une incidence directe sur l’évolution et la condition de la personne en fin de vie. C’est pourquoi les proches aidants ont besoin d’être reconnus et considérés tant par la personne malade que par les soignants, d’être informés sur la maladie et ses conséquences, écoutés sans jugement, compris, soutenus, tant physiquement que psychologiquement, et encouragés. Confrontés à la détérioration de l’être cher, à la diminution de ses capacités, les responsabilités de l’aidant peuvent augmenter et s’alourdir de façon significative, avec comme conséquence, l’épuisement. Le bénévole Albatros peut offrir à ces aidants, en toute gratuité, une présence, de l’écoute, du répit, afin de leur permettre de continuer à soutenir une personne aux prises avec une maladie terminale. Il peut même demeurer disponible après le décès, afin de soutenir les proches, s’ils en manifestent le besoin. Selon l’ex-première dame américaine, Rosalynn Carter : « Il y a quatre types de gens dans ce monde : ceux qui ont été aidants ; ceux qui sont actuellement aidants ; ceux qui seront aidants ; et ceux qui auront besoin d’un aidant. »
50. Petites douceurs en fin de vie ; Date de publication : 17 février 2016
En fin de vie, ce sont les petites choses qui font une grosse différence, pourvu qu’on obtienne l’accord au préalable, bien sûr, de la personne aidée. Se faire peigner les cheveux, c’est comme un massage de tout le corps. Recevoir la visite d’un enfant égaye et émerveille comme rien d’autre. Flatter un chien ou un chat qui est de passage avec son maître ou son entraineur, c’est un très bon remontant. Un peu de gin pour se réchauffer le gargoton et tout le corps, pourquoi pas ? Une sortie au grand air, au soleil, sur la balançoire. Un popsicle pour se désaltérer, parfait ! Un bon bain thérapeutique, c’est le bonheur. Toutes ces douceurs, et bien d’autres, font partie des soins palliatifs de qualité. Une fois la douleur bien maîtrisée, la mort naturelle est un processus graduel qui peut être empreint de sérénité. La clé se trouve dans l’entourage et le milieu de vie.
51. Vivre sa fin de vie ; date de publication : 2 mars 2016
Le but des soins palliatifs est de permettre aux gens de vivre pleinement leur fin de vie. Quand on sait que la fin est proche, notre désir de vivre se multiplie, parce qu’on sait à quel point nos moments sont comptés et précieux. C’est notre dernière chance de faire tout ce qu’on aurait voulu faire dans notre vie. Alors on se concentre sur l’essentiel. On fait un grand ménage dans notre vie. On fait ce qu’on aime et on délaisse ce qu’on n’aime pas. Plusieurs personnes se font jouer ainsi un « vilain tour » : ils aiment tellement plus la vie qu’avant qu’ils en guérissent ! D’autres ne guérissent peut-être pas, mais ils vivent souvent plus heureux qu’ils ne l’ont jamais fait. Ce sont les bons soins palliatifs qui permettent tout cela, soit le fait d’être bien entouré et bien soigné pour que notre vie soit la plus facile, la plus adaptée et la plus confortable possible. Les bénévoles Albatros sont fiers d’être une partie fort importante des équipes de soins palliatifs. Nos services d’accompagnement sont entièrement gratuits.
52. Soigner, c’est prendre soin de ; date de publication : 16 mars 2016
Le fait de prodiguer des soins de santé, c’est plus qu’un emploi. C’est une vocation. Car les personnes malades constituent une clientèle difficile. Souvent, elles souffrent et elles ont de la difficulté à demeurer positives. Elles peuvent être faibles et relativement dépendantes. L’esprit des soins palliatifs est fondé sur la compassion et l’empathie. Un soignant en soins palliatifs sait à l’avance qu’il devra être délicat avec ses patients. Il sait que pour y arriver, il doit absolument travailler en équipe. Il sait qu’il se doit d’être présent, attentif et détendu. C’est de cette énergie douce, sereine et rassurante dont le malade a le plus besoin. Même s’il ou elle sait qu’ils ne guériront pas, ils veulent sentir qu’ils sont toujours une personne à part entière, respectée, digne et encore importante quel que soit leur état. Les formations en soins palliatifs se propagent dans les établissements, ce qui améliorera grandement les soins de fin de vie. Les services d’accompagnement bénévole en fin de vie d’Albatros sont entièrement gratuits.
53. Accompagner, c’est être humain ; date de publication : 30 mars 2016
Pour accompagner une personne malade, en fin de vie ou pas, pour être en mesure de reconnaître toute sa personne en toute son humanité, il faut d’abord reconnaître, célébrer et respecter notre propre humanité. Soignants et bénévoles sont tous des accompagnateurs. Avec la formation Albatros, on apprend à accorder la toute première importance à sa propre humanité et à celle des autres. Cela commence par la reconnaissance et le respect de nos propres limites humaines, qu’elles soient physiques, émotionnelles, intellectuelles ou autres. S’ensuit la capacité indispensable de s’affirmer et de s’exprimer, de se respecter et de se faire respecter. Si on se sent poussé au delà de nos limites, il faut absolument savoir le reconnaître et le communiquer, en tout respect. Le travail en équipe, entre autres, est indispensable pour mettre ces aptitudes en application.
54. Michel Pépin, poète du minuscule, vous connaissez ? date de publication : 13 avril 2016
Le 26 mars, le journal Le Devoir publiait un article sur M. Michel Pépin, poète du minuscule. M. Pépin a entrepris la mission de mettre en poésie son parcours de vie avec la sclérose en plaques. Il a choisi de mettre en lumière tout le positif que sa maladie lui apporte. Il affirme qu’il ne laisse pas la maladie le définir. Elle n’est qu’une partie de sa vie, et qu’il est, et sera toujours, plus grand qu’elle. Accompagnateurs bénévoles et soignants en soins palliatifs ont justement cette optique. Dans cette spécialité de la médecine, on célèbre la dignité de la personne comme quelque chose d’inaltérable par quelque perte d’autonomie que ce soit. Les gens qui gravitent vers les soins palliatifs désirent recevoir ce genre de soins et de respect jusqu’à leur mort naturelle, et ils y ont droit.
55. Le pouvoir de la présence ; date de publication : 27 avril 2016
Lorsqu’on est malade, en fin de vie, ou à n’importe quel stade de la vie, d’ailleurs, l’élément qui nous redonne goût à la vie, pour profiter de tout ce qui peut en rester, après de bons soins qui nous rendent confortables, bien sûr, c’est le fait de se sentir entouré. La présence d’un ou plusieurs accompagnateur(s) formés pour accueillir sans jugement les états d’être d’une personne est une denrée des plus savoureuses et puissantes pour l’âme. Pouvoir s’exprimer auprès d’un bénévole Albatros, qui comprend aussi toute l’importance de la confidentialité, est très libérateur. Le bénévole Albatros n’essaie pas de changer l’état d’être de la personne. Il offre plutôt à la personne la possibilité de s’exprimer et de le vivre, que ce soit la colère, la tristesse, l’espoir ou le désespoir. Le bénévole Albatros sait faire la part des choses et ne les prend pas personnellement. Il est formé pour accueillir les sentiments et leur laisser un espace pour exister, ce qui, paradoxalement, permet au mal-être de se dissiper et de laisser place à la sérénité ainsi qu’à un soulagement intérieur qui rejaillit même sur le physique. Les services d’accompagnement bénévole d’Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
56. Que signifie « spiritualité » ? ; date de publication : 11 mai 2016
Les soins palliatifs, dans lesquels le mouvement Albatros s’insère, ont pour optique de traiter avec une personne dans sa totalité, ce qui comprend sa dimension physique mais aussi ses dimensions émotionnelle, intellectuelle, sociale et spirituelle. Cela étant dit, le mouvement n’est pas religieux comme tel. Quelle est la différence ? L’approche spirituelle, pour sa part, c’est la disposition du départ du bénévole Albatros, qui reconnaît que l’être humain, surtout en fin de vie, a besoin de croire, ou de ne pas croire, en quelque chose qui dépasse l’existence physique et matérielle. L’approche spirituelle accueille cette croyance ou non-croyance en toute neutralité. Mais l’approche spirituelle se transforme tout de même en accompagnement religieux quand la personne accompagnée présente une croyance bien spécifique et demande d’être accompagnée pour ses dévotions en lien avec cette croyance. Le but, donc, de l’approche spirituelle est que tous se sentent accueillis sans exception. Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
57. Le don de soi ; date de publication : 25 mai 2016
La plus grande richesse en ce monde, le plus beau trésor, c’est le don de soi. De son temps, de sa présence et de son écoute. C’est accueillir et recevoir l’autre dans ce qu’il a à exprimer en fait d’idées mais aussi de sentiments. C’est donner à ceux-ci de l’espace pour s’exprimer, vibrer, vivre. C’est leur donner un miroir pour que l’autre puisse apprendre à mieux se voir, mieux se connaître et mieux trouver ses propres solutions ou, en fin de vie, ses propres résolutions de différents nœuds spirituels, émotifs ou sociaux. Le bénévole Albatros est formé pour ce genre d’écoute active. Il est sensibilisé à tout ce qu’une personne peut vivre en fin de vie, et c’est très vaste, riche et profond.
58. Le bilan de vie ; date de publication : 8 juin 2016
Pour la personne malade et ses proches, le bilan de vie fait partie intégrante du contexte de fin de vie. Ce bilan consiste à revoir son passé dans son ensemble, processus qui se déroule sur une longue période et dont certaines parties s’effectuent en compagnie de proches ou de personnes à qui le malade décide de se confier. À l’approche de la mort, cette relecture de vie offre au mourant une occasion de se réconcilier avec sa vie entière et de vivre en temps présent. Le bénévole Albatros est formé pour recevoir ces confidences, en toute discrétion, dans le respect du rythme de la personne malade, en lui laissant l’espace de parole, en l’écoutant avec respect, ouverture et non-jugement et en faisant preuve de compréhension quant aux besoins exprimés. Ce qui demeure important pour la personne malade, c’est d’être reçue dans ce qu’elle a à raconter, de pouvoir exprimer ses émotions, ses peines, ses peurs, ses espoirs, d’être comprise dans ce qu’elle dit, mais surtout, d’être reconnue avec tout son bagage de vie.
59. Le goût de vivre jusqu’au bout ; date de publication : 22 juin 2016
Quand arrive la fin de vie, on a beaucoup de défis à affronter tout en n’étant pas nécessairement dans notre assiette. On est peut-être un peu désorienté. On a besoin de temps pour adapter notre optique. Une fois cette étape passée, ce qui nous fait le plus grand bien, c’est la compagnie de ceux qui comprennent notre désir de vivre le plus pleinement possible ce qui nous reste à vivre. Se raconter est un besoin essentiel. Ça nous unifie intérieurement. On se sent humain. Aimé. Compris, Accepté. On boucle des boucles intérieures. L’accompagnement Albatros permet de vivre tout cela et donne le goût de vivre, eh oui, même en fin de vie, et peut-être plus que jamais auparavant. Ça donne le courage d’affronter, par exemple, une opération. Le temps qui reste n’est pas important. C’est la connexion humaine et la qualité des derniers moments qui comptent.
60. Le vouloir vivre et le vouloir mourir ; date de publication : juillet 2016
La présidente de la Fédération des médecins spécialistes en soins palliatifs du Québec a très bien expliqué, sur les ondes du TVA Nouvelles de ce dimanche 24 juillet, à quel point les bons soins palliatifs atténuent les demandes d’aide à mourir. Seulement dans le Centre-Sud de Montréal (région de Verdun), 1 422 patients sont inscrits en soins palliatifs, dont 668 à domicile. Sur ce nombre, il n’y a eu, depuis décembre 2015, que trois demandes d’aide à mourir, dont deux qui n’ont pas eu lieu. Effectivement, les soins palliatifs sont en mesure de soulager toute souffrance en fin de vie. Dans les rares cas où les symptômes ne peuvent être soulagés adéquatement, on a recours à la sédation palliative, ou sommeil induit, intermittente ou continue, jusqu’à ce que la personne décède paisiblement de sa maladie. Tout se fait dans le respect du choix du patient.
61. Pourquoi suivre la formation Albatros ? ; date de publication : 8 août 2016
Vous avez le goût de bien connaître et comprendre le processus de la fin de vie, pour vous même ou pour les autres ? Vous désirez guérir de certains deuils non résolus dans votre vie ? Ou encore, vous aimeriez accompagner bénévolement des personnes en fin de vie ? Alors la formation Albatros est pour vous. Répartie sur trois fins de semaines, celle-ci donne un excellent aperçu du vécu en fin de vie sur tous les plans : physique, social, émotionnel et spirituel. Par la suite, ceux qui se sentent prêts peuvent faire de l’accompagnement Albatros, à l’hôpital, en CHSLD, en résidence ou à domicile. L’organisme offre également une formation continue gratuite pour tous ses membres. La prochaine formation Albatros de base à Mont-Laurier aura lieu en fin septembre-début octobre. Une occasion à ne pas manquer ! Informations : (819) 623-1612.
62. Parce que personne ne devrait mourir seul ; date de publication : 24 août 2016
Les bénévoles Albatros accompagnent les personnes en fin de vie « parce que personne ne devrait mourir seul » (à moins que ce soit leur désir). Mourir, c’est un processus, et on a besoin d’être bien entouré pour bien le vivre. Alors que nos capacités nous quittent l’une après l’autre, on a besoin d’aide pour nous consoler et nous rassurer. L’entourage de personnes bienveillantes, dévouées et compétentes fait en sorte qu’on se sent épaulé, compris, accepté et même choyé. Toutes ces petites douceurs, cette chaleur humaine, nous comblent de petites joies qui compensent pour nos pertes. On quitte satisfait et non pas isolé ou apeuré. On sait que notre bénévole Albatros veillera sur nos besoins. On pourra dormir en se sentant en sécurité sous son regard bienveillant. S’il nous arrive un besoin quelconque, on sait que notre bénévole Albatros ira chercher l’aide appropriée sur le champ. Les bénévoles Albatros tiennent un journal de chaque instant et le remettent à la famille après le décès. C’est un souvenir précieux que la famille conservera avec affection.
63. Le journal Albatros de fin de vie ; date de publication : 8 septembre 2016
Les accompagnants Albatros en fin de vie consignent dans un journal toute observation qu’ils jugent susceptibles de constituer un bon souvenir pour la famille, qui ne peut toujours être présente dans les derniers jours de vie de leur proche. Ce portrait des états d’âme et de corps de la personne accompagnée fait en sorte que les proches se sentent comme s’ils avaient été là. Ils se sentent comme s’ils ont été représentés et ça les réconforte de savoir à quel point leur être cher n’était pas seul, même dans un état de conscience qui semblait limité. En effet les derniers instants d’une vie peuvent ressembler à un véritable marathon, puisque le départ peut sembler imminent et ne pas survenir aussi rapidement qu’on aurait pu le croire. Les proches ne peuvent soutenir un tel état de tension émotive très longtemps à moins d’avoir de l’aide. C’est pour cela que les bénévoles Albatros prennent le relais, à leur demande, ou à la demande du patient. En équipe, tout va toujours mieux.
64. Parce qu’on n’a pas toujours un proche aidant ; date de publication : 22 septembre 2016
En fin de vie, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir un ou des proche(s) aidant(s) de disponibles. Pour toutes ces personnes seules, ou pour toutes ces personnes dont le réseau de soutien personnel a lui-même besoin de soutien pour bien s’acquitter de la tâche d’assistance à la personne, il y a les bénévoles Albatros, dont les services d’accompagnement sont entièrement gratuits. Ce genre de bénévolat est un privilège que la personne en fin de vie et/ou sa famille veut bien nous accorder. Pour le réaliser, il y a toutes sortes d’écueils à éviter, toutes sortes de choses importantes à savoir et toutes sortes d’aptitudes à avoir et à travailler en soi. D’où l’importance capitale de la formation Albatros, de base et continue, pour bien réaliser cette mission. La prochaine formation Albatros aura lieu au printemps 2017. Toute personne intéressée est priée de joindre Albatros Mont-Laurier au 819-623-1612.
65. Pourquoi accompagner en fin de vie ; date de publication : 5 octobre 2016
Les accompagnateurs bénévoles Albatros sont beaucoup enrichis par leur accompagnement en fin de vie. Ils sont heureux de pouvoir contrer l’isolement que certaines personnes en fin de vie peuvent vivre. Ils sont heureux aussi d’offrir un répit aux proches aidants lorsque leurs disponibilités se font plus rares. Ils offrent un sentiment de sécurité à la personne accompagnée et lui rappellent, ne serait-ce que par leur simple présence, qu’elle est importante dans la société. Enfin, ils se sentent privilégiés d’être témoin du grand passage des gens à la fin de leur vie. Il y a des choses qui s’apprennent en côtoyant les gens dans ce stade ultime de la vie qui n’ont pas de prix et qui nous changent à tout jamais, sauf que les paroles ne suffisent pas pour les décrire. Tout ce qu’on sait, c’est qu’on devient une meilleure personne. Une personne qui saisit mieux toute la richesse du silence.
66. Décoder l’agressivité en fin de vie ; date de publication : 26 octobre 2016
Quand nous accompagnons une personne en fin de vie, et spécialement un proche, très souvent la personne accompagnée peut avoir de l’anxiété, manquer de patience et devenir plus irritable et irritante. La personne peut commettre des gestes inhabituels, avoir des commentaires ou des paroles qui peuvent être très blessants. Malheureusement, cela arrive plus souvent envers ceux qu’on aime, ceux qui prennent le plus soin de nous. C’est normal en fin de vie et il ne faut pas en tenir rigueur. La colère est réellement envers la maladie, et le proche permet d’évacuer cette colère. Rappelons-nous combien malcommode on peut devenir nous même quand on ne se sent pas bien. L’important c’est de comprendre cela et de ne pas prendre cette colère personnellement même si elle a l’apparence d’être envers nous.
67. La « surprenance » même en fin de vie ; date de publication : 9 novembre 2016
La vie est ainsi faite qu’elle est un courant naturel qu’on doit tenter de suivre. Aller à contre-courant, c’est toujours plus difficile. La même chose est vraie, et peut être encore plus, en fin de vie. La vie nous surprend. Elle ne se laisse pas mettre en boîte. La personne qu’on accompagne en fin de vie est dans son dernier tournant. Son âme et son corps le savent. Se mettent alors en branle toutes sortes de mécanismes de survie, ou de vie « intensifiée », qui surprennent. Il ne faut jamais accompagner en pensant qu’on « sait » ce qui va arriver. Certaines personnes se sortent même des soins palliatifs et retournent à la maison vivre encore plusieurs bonnes années. Une des qualités et aptitudes de l’accompagnant, c’est d’être ouvert à tout, d’être ouvert à la « surprenance » de la vie. La formation Albatros prépare à cela, entre autres.
68. Une personne mourante, c’est une personne vivante ; date de publication : 23 novembre 2016
Sans nier la maladie et la fin de vie qui approche, la personne en fin de vie a besoin d’être encouragée à parler de vie, de la vie, de sa vie. Vivre sa fin de vie, c’est aussi se raconter, se souvenir, parler de ses regrets, de ses joies, de ses peines, de ses rêves ; être écouté avec intérêt facilite le bilan de vie que chacun veut faire en cette étape ultime. Être en fin de vie, c’est être plus que la maladie. On continue à être non seulement un corps, mais aussi un cœur, un esprit, une âme qui font de soi un être unique et vivant jusqu’au départ. Vivre sa fin de vie, c’est savourer le moment présent ; le diagnostic, c’est hier, le pronostique, c’est demain, et la vie, c’est aujourd’hui. « Vous êtes important parce que vous êtes vous jusqu’au dernier moment de votre vie » - Cecily Saunders, fondatrice du mouvement mondial de soins palliatifs. Les services des bénévoles Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
69. Pour les fins de vie plus difficiles, la sédation palliative est là ; date de publication : 7 décembre 2016
Plusieurs se demandent, et avec raison, comment ils pourraient envisager une fin de vie plus difficile, comme par exemple, au terme d’une maladie dégénérative qui peut entraîner des difficultés respiratoires. « L’assurance quiétude », pour ces cas, réside dans la sédation palliative. Dès que le niveau de difficulté devient trop lourd ou résistant aux autres mesures de soulagement, la personne peut demander la sédation palliative, soit un profond sommeil induit qui permet de la soulager pendant que le mal l’afflige. Il se peut que le mal en question l’emporte pendant ce coma artificiel, mais la personne n’en souffrira pas d’aucune façon. La sédation palliative est efficace, pour soulager, quand l’équipe de soins palliatifs est présente et disponible et que le pharmacien est accessible en tout temps. Voilà la clé d’un bon service de soins palliatifs. Le bénévole Albatros fait partie d’une telle équipe interdisciplinaire et peut être un fidèle allié pour détecter les malaises et les besoins d’une personne en fin de vie et aller chercher de l’aide au besoin. Il est un complément et un supplément au réseau de proches aidants, qui apprécient le répit et la sécurité ainsi apportés. L’équipe des bénévoles Albatros répartit la tâche de sorte à l’alléger. C’est la force de la solidarité en action. Car certaines étapes de la vie ne devraient pas être portées seules, ni par les patients et leur famille, ni par les soignants.
70. Comment Albatros aide les proches aidants en fin de vie ; date de publication : 16 décembre 2016
En fin de vie, les proches aidants ont eux aussi, besoin d’aide. Par exemple, ils doivent assumer les tâches qu’assumait auparavant la personne en fin de vie. Il existe des organismes d’aide logistique et matérielle aux proches aidants, comme L’Appui. Les bénévoles Albatros, pour leur part, contribuent tantôt par le répit qu’ils offrent aux proches aidants en leur permettant de s’absenter pour se reposer ou vaquer à leurs occupations, tantôt en accueillant tout état d’âme que les proches aidants voudraient bien évacuer. La force du bénévole Albatros, c’est sa formation à l’écoute. Car n’écoute pas réellement qui veut ! Il y a tout un travail intérieur à réaliser avant de savoir offrir sympathie et aussi empathie, sans jugement et sans directivité. Le bénévole Albatros connaît les étapes du deuil, tant pour la personne en fin de vie comme pour les proches. Il comprend les dynamiques physiques, sociales et émotionnelles en jeu. Il peut rester neutre et objectif et comprend aussi les enjeux mêmes juridiques d’une telle assistance, soit les limites à observer en fait de confidentialité et du territoire familial privé. Ce sont là des bienfaits de la formation Albatros, dont la prochaine sera donnée à Mont-Laurier au printemps. Les services d’accompagnement Albatros sont entièrement gratuits.
2017
71. Qu’est-ce que « l’humanitude » ? ; date de publication : 4 janvier 2017
« L’humanitude », c’est le fait d’être réellement humain. C’est être centré sur l’autre tout en étant centré en soi. Car on ne peut reconnaître et valoriser chez l’autre ce qu’on ne reconnaît pas et ne valorise pas chez soi. La formation Albatros permet de prendre conscience des différentes dynamiques de notre personne : physique, intellectuelle, sentimentale et spirituelle, puis de nos besoins, de nos limites, de nos forces et de nos faiblesses. Voilà pourquoi l’accompagnement Albatros en fin de vie est des plus précieux, efficaces et appréciés, tant des personnes en fin de vie que de leur famille et de tout autre proche aidant. Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits. La prochaine formation Albatros aura lieu à Mont-Laurier au printemps. Informations et inscriptions : 819-623-1612.
72. Qu’est-ce que les directives médicales anticipées ? ; date de publication : 18 janvier 2017
Les directives médicales anticipées permettent de préciser à l’avance les soins médicaux qu’on accepterait et qu’on refuserait en cas de maladie nous rendant incapables d’exprimer notre volonté. Accepterions-nous d’être réanimés ? Dans quelles circonstances ? Accepterions-nous la sédation palliative, soit un sommeil induit en cas de douleur ou d’agitation résistantes au traitement ? Intermittente ou continue ? La sédation palliative intermittente est le fait d’endormir une personne pendant une période relativement courte, comme par exemple quelques heures ou quelques jours, et de la réveiller au terme de cette période pour voir si les malaises réfractaires se sont atténués. C’est souvent le cas car la maladie et les symptômes ne sont pas toujours stables. Ils se manifestent par cycles et dépendant aussi de plusieurs facteurs, dont l’heure du jour, les conditions météorologiques, la climatisation et l’éclairage d’une pièce, et même le moral de la personne. Le fait d’être traité avec respect, chaleur humaine et dignité a une grande puissance d’atténuation de la souffrance et même de la douleur, tant physique que psychologique. La sédation continue, pour sa part, s’applique lorsque la sédation palliative intermittente ne permet pas d’atténuer la souffrance comme désiré. Le départ est donc paisible et confortable, tout en demeurant naturel.
73. Recadrer sa vie quand l’échéance est en vue ; date de publication : 1er février 2017
Quand on reçoit un diagnostic de maladie potentiellement terminale et que les traitements ne parviennent pas à la guérir, on passe alors à un autre type de traitement appelé « palliatif ». Le but de ce programme est de favoriser la qualité de vie de la personne sur tous les plans : physique, mais aussi psychologique, social, émotif, intellectuel et spirituel. On cherche à vivre pleinement « jusqu’au bout ». Pour chaque perte, une mesure compensatoire est recherchée. La personne a besoin de temps pour accepter de passer à ce genre de soins. L’accompagnement bénévole Albatros aide la personne à recadrer sa vie. Elle se sent comprise, acceptée, écoutée, entourée et respectée. La sérénité qui en découle fait beaucoup pour alléger toute souffrance ou douleur en fin de vie.
74. Comprendre l’être cher en fin de vie ; date de publication : 15 février 2017
Ce n’est pas toujours facile pour les proches d’une personne en fin de vie. Il faut parfois beaucoup de patience. Une personne qui est souffrante est facilement irritante et impatiente. Elle peut avoir des gestes et des paroles brusques. La maladie et la réalité que la fin approche peut parfois rendre les personnes différentes. Des gens qui ont toujours été doux et respectueux peuvent devenir violents et irrespectueux. Il est important de se rappeler que cela est provoqué par la situation. Il ne faut pas prendre ces situations personnellement. Il est important pour les proches parfois de se retirer temporairement afin de refaire leurs forces et décompresser. Les services d’Albatros sont disponibles pour assurer une présence aimante par blocs de quatre heures et c’est gratuit, sept jours semaine, de 9 h à 21 h. La prochaine formation Albatros aura lieu en mars-avril. Informations : (819) 623-1612.
75. Ce qu’un accompagnateur Albatros n’est pas ; date de publication : 1er mars 2017
Pour les personnes en fin de vie, un accompagnateur Albatros, c’est un bénévole formé pour être tout sauf ce qui suit : intervenant, soignant, ami, proche, conseiller. Que reste-t-il alors ? Une personne neutre et objective, détachée et désintéressée, purement altruiste, sans jugements et sans attentes, qui veut donner à la personne en fin de vie l’occasion de pouvoir vivre et exprimer ses émotions en toute confiance, en toute liberté et en toute confidentialité, afin d’accéder à la sérénité qui permet d’atténuer considérablement la douleur physique et la souffrance psychologique. Par sa présence de qualité, simple et naturelle, par son silence accueillant et bienveillant et son attention indivise, elle crée cet espace sacré de communication. Elle permet à l’autre de trouver son propre chemin. Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
76. La lucidité en fin de vie ; date de publication : 15 mars 2017
La plupart des gens affirment désirer demeurer lucides le plus possible et le plus longtemps possible en fin de vie. C’est pourquoi ils affirment qu’ils désireront éviter autant que possible les médicaments qui ont pour effet secondaire d’altérer le niveau d’alerte. En soins palliatifs, une attention toute particulière est accordée au fait d’éviter ou de réduire au minimum les médicaments ou les mélanges de médicaments qui peuvent donner ce résultat. Un certain degré de somnolence peut parfois être inévitable, mais le confort et le soulagement procurés par rapport aux symptômes variés d’une maladie en valent alors la peine. C’est la personne en fin de vie qui témoigne alors de sa gratitude en ce sens. Les services d’accompagnement en fin de vie d’Albatros sont entièrement gratuits.
78. L’origine des soins palliatifs ; date de publication : 29 mars 2017
La naissance des soins palliatifs est étroitement liée à l’année 1967 et à la Fondation du St. Christopher Hospice à Londres, avec la Dre Cicely Saunders. Sa vie durant, elle s’est consacrée à la reconnaissance de la vie jusqu’au bout et au développement des soins palliatifs. The St. Christopher’s Hospice a été, et est encore actuellement, un modèle pour le développement d’unités d’accueil des personnes en fin de vie, aussi bien en Grande-Bretagne que dans le reste du monde.
De son côté, la Dre Élisabeth Kubler-Ross, psychiatre et professeure, a ouvert la voie de l’accompagnement des mourants. Elle est à l’origine des premiers écrits sur le deuil. Elle a aussi contribué à faire naître le mouvement des soins palliatifs.
Quant au Dr Balfour Mount, chirurgien-clinicien en urologie-oncologie à l’hôpital Royal Victoria, après avoir visité le St. Christopher Hospice en 1973, est revenu au Canada avec la volonté d’adapter le concept des hospices anglais à la réalité de son pays.
En 1974, le Dr Mount convainc ses supérieurs d’intégrer au sein de son hôpital une unité où l’on prodiguerait aux patients en fin de vie des soins à l’image de ce qu’il a vu à Londres : une première en Amérique du Nord. Après avoir hésité sur le mot « hospice », qui avait une connotation plus péjorative pour les francophones, il choisira le vocable « pallier » (susceptible d’améliorer la qualité de quelque chose) pour définir la méthode des soins qu’il défend, qui deviendront les « soins palliatifs ». Le Dr Mount est ainsi devenu le père des soins palliatifs au Canada.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
79. Pourquoi choisir les soins palliatifs ; sate de publication : 12 avril 2017
En fin de vie, le cheminement peut être rapide ou prolongé. On peut choisir de subir des traitements et des interventions comme de les refuser. On peut choisir le lieu où l’on désire vivre le chapitre concluant de notre vie, autant que les ressources personnelles et institutionnelles le permettent. Il y a une certaine forme de pouvoir personnel dans les choix qu’on peut faire pour notre « mieux-vivre ». Ce qu’il y a de rassurant avec les soins palliatifs, c’est que ceux-ci sont des plus efficaces pour traiter la douleur, les symptômes et aussi tout excès d’agitation physique ou psychologique, en plus de porter une attention particulière au confort sous une variété d’aspects (adaptation du milieu, etc.). Lorsqu’une unité de soins palliatifs est bien organisée, que le pharmacien est en contact permanent avec elle et que les bénévoles spécialisés en accompagnement en fin de vie sont bien intégrés à l’équipe, les personnes en fin de vie sont en mesure de vivre au maximum le temps qu’il leur reste, et souvent ils réussissent mieux que jamais leurs relations interpersonnelles, et en sortent sereins et comblés d’avoir pu avoir le temps de se rapprocher des leurs. Ils lèguent ainsi en héritage une histoire positive dont on pourra se souvenir dans la paix et sur laquelle proches et mêmes soignants pourront prendre exemple. Peu importe ce dont on a l’air en fin de vie, on est toujours digne d’aimer et d’être aimé. L’amour triomphe des changements que la mort apporte. Les services d’accompagnement Albatros sont entièrement gratuits.
80. Apprendre à sa laisser aide ; date de publication : 26 avril 2017
En fin de vie, on perd peu à peu notre autonomie. On doit apprendre à se laisser aider. C’est la nature même du processus de vieillissement. Tout comme à notre entrée dans ce monde, on passe par une période de dépendance accrue. Les gens formés en soins palliatifs n’infantilisent pas les bénéficiaires pour autant. Et c’est ce regard de respect de l’autre qui permet à la personne en fin de vie de sentir qu’elle conserve toute sa dignité, quels que soient son état de santé, son apparence ou son degré d’autonomie. Elle mérite maintenant d’être choyée pour que son départ soit le plus doux et le plus humain possible. La notion de « fardeau » est bien loin de ces professionnels et de ces bénévoles qui ont dans le cœur le désir d’accompagner en fin de vie, comme par exemple les bénévoles Albatros.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
81. Dédramatiser la fin de vie ; date de publication : 10 mai 2017
Rire avec une personne en fin de vie, lui sourire, avoir un peu d’humour, c’est aussi des « soins » de confort. Être positif, voir ce qui est beau. Il se produit toutes sortes de belles choses. Pour les voir, souvent il ne s’agit que de la perception de chacun (le verre est moitié plein au lieu d’être à moitié vide). Les bénévoles Albatros qui accompagnent en soins palliatifs peuvent faire toute la différence. Ils peuvent apporter de beaux moments de joie et de bonheur à la personne accompagnée. Ce qui est important, ce n’est pas la quantité de temps qui reste mais plutôt la qualité.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
82. Les liens en fin de vie ;date de publication : 24 mai 2017
Ce qui fait la différence dans tout, et la fin de vie ne fait pas exception, c’est la qualité des liens qui nous unissent aux gens qui nous entourent. Proches ou soignants, chacun a son grain de sel à contribuer. Il est important que chacun aille chercher le maximum d’humanité possible au fond de sa personne. Chaleur humaine, contact visuel, présence, communication non verbale. Chacun doit se dépasser en délicatesse et devenir un expert des petites choses. Qu’est-ce qui plaira à la personne en fin de vie ? Que ce soit peut-être moins bon pour sa santé, ce n’est plus la priorité (pourvu que toute initiative ou idée soit autorisée au préalable par le personnel soignant en autorité). Une balade dehors dans le froid, l’hiver ? Bien habillé, c’est possible. Un popsicle pour un diabétique ? Un biscuit qui sera régurgité ? Ainsi soit-il. La personne n’a vraiment plus rien à perdre. Il faut savoir changer notre perspective et voir les choses de son point de vue à elle. Même un mariage n’est pas une folle idée. Un tel geste a des répercussions éternelles qui survivent à la personne. Quels souvenirs de vie aurons-nous des derniers moments de l’être aimé ?
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
83. L’aide aux proches en fin de vie ; date de publication : 7 juin 2017
Les proches d’une personne en fin de vie ont besoin d’aide. C’est en parlant et en ventilant qu’ils pourront identifier tout ce qu’ils ont à vivre dans ce chapitre de leur vie. Ils doivent trouver leur propre voie, mais ce sera plus facile en présence d’une oreille disponible et accueillante. Car il peut arriver que le proche n’ait personne à qui se confier. Il peut être le seul enfant vivant de la personne. Il peut être son conjoint, sans enfants ou sans frères ou sœurs. Cette solitude en période de perte de l’être cher, et la solitude qui atteint la personne après le décès, elle ne doit pas se vivre seul. Personne ne pourra remplacer l’être cher, mais à tout le moins, on ne doit pas être seul pour vivre cette période de transition vers une nouvelle relation posthume avec le défunt. Les bénévoles Albatros ont accompagné la personne en fin de vie dans son cheminement ultime et ils sont bien placés pour comprendre le proche endeuillé.
Les services d’accompagnement d’Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
84. L’importance du cas-par-cas ; date de publication : 21 juin 2017
En fin de vie, ou même pour toute situation de maladie, il est très important de se rappeler que chaque personne est un cas unique. Malgré tout ce qu’on peut entendre ou savoir sur telle ou telle maladie, à tel ou tel stade, les statistiques et même la génétique ou les antécédents familiaux ne sont pas en soi une fatalité. Tellement de facteurs ont une incidence sur la manifestation et la progression d’une maladie. Un de ces facteurs importants est le moral et l’attitude. Ils ne peuvent pas toujours prévaloir sur tout mais ils ont tout un rôle à jouer. Le réseau de soutien est bien sûr tout aussi capital. Puis, le mode de vie entre aussi beaucoup en jeu, les saines habitudes alimentaires et de repos étant de bons exemples (mais il ne faut surtout pas juger les conditions de vie qui mènent parfois les gens à déroger des habitudes optimales). Souvent, en fin de vie, on entend l’adage suivant : « Se préparer pour le pire et s’attendre au meilleur ». Voilà qui est sage et réaliste et on constate que cela permet d’atteindre un niveau de sérénité des plus bénéfiques pour l’âme et le corps.
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
85. Faire de la maladie son amie ; date de publication : 5 juillet 2017
M. Michel Riel, animateur à la radio CHGA FM de Maniwaki, est venu offrir un témoignage, lors de l’assemblée générale annuelle d’Albatros. En somme, celui à qui, en 2011, on a donné trois ans à vivre, a expliqué comment il vit aussi longtemps et aussi bien avec ses trois cancers. Il dit combattre non « contre » sa maladie mais bien « avec » elle. Il parle à son cancer et il l’appelle « son ami ». Si son cancer « progresse », il se dit que lui aussi, « progresse » avec la maladie. Il ne demande pas à connaître les détails. Il ne demande à en savoir plus que sur les progrès positifs qu’il fait. Son pèlerinage à Compostelle, en Espagne, a été pour lui un élément très important pour son mieux-être. Il a quitté le teint blanchâtre ; il est revenu le teint rosé. Il ne cache pas que sa foi chrétienne lui donne énormément de force et de courage, le menant à focaliser sur le positif. Voilà un témoignage fort percutant de ce que peuvent avoir l’air certaines « fins de vie ».
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
86. Qu’est-ce que la balnéothérapie ? ; date de publication : 2 août 2017
« Balnéothérapie » signifie « thérapie par le bain ». Ce n’est pas d’hier que toutes sortes de services de baignades sont offerts et recherchés par les personnes atteintes de diverses conditions. On n’a qu’à penser aux saunas, à la douche « suédoise », aux bains en eau de source, etc. En fin de vie, la thérapie par le bain est tout aussi pertinente, même si la visée n’est pas curative. Le bain, quelle que soit la forme qu’il prend, apporte bien plus que la propreté. Il a aussi les vertus suivantes : rafraîchir ; changer les idées, qui discrètement nous quittent avec l’eau qui s’écoule ; détendre ; bercer ; renouveler ; rendre plus léger, par la sensation de flotter. Tout cela a un effet de soulagement qui permet d’atténuer la douleur physique, de favoriser la sérénité et d’améliorer la capacité de dormir. La balnéothérapie fait partie d’un programme complet de soins palliatifs.
L’accompagnement Albatros en fin de vie est entièrement gratuit.
Ward O’Connor
87. Vous n’êtes pas seul, Albatros peut vous aider ; date de publication : 16 août 2017
Vous êtes sur le point de perdre un être cher. Vos obligations vous submergent. Vous essayez de vivre au quotidien les émotions occasionnées par les pertes que vous fait vivre la maladie de votre proche. Le temps se contracte. Vous auriez besoin de temps pour réfléchir, pour vivre ces pertes et en plus, vous ne voulez pas que votre être cher subisse les contrecoups de ces émotions. Un peu d’espace vous ferait du bien et vous permettrait de refaire les forces nécessaires pour accompagner, au meilleur de vous-même, celui ou celle que vous aimez.
Un ou une bénévole Albatros pourrait venir à la maison pour quelques heures par semaine pour accompagner
votre personne malade. Ainsi, vous pourriez vous permettre de prendre le temps e vous recentrer pour mieux
être présent à elle. Cette personne de confiance est aussi là pour vous. Vous aurez peut-être le goût de profiter
de sa présence pour échanger avec elle sur ce qui vous plaira et sortir ainsi du quotidien, qui ne doit pas être
uniquement centré sur la maladie et les symptômes.
Une personne hors de votre réseau habituel peut permettre une dynamique différente et ainsi ouvrir d’autres
portes sur votre quotidien. N’hésitez pas à faire appel à Albatros dont la mission est d’abord et avant tout d’être
disponible aux gens en fin de vie et à leur famille. Faites-vous le cadeau de la gratuité de sa présence
bienveillante.
Ward O’Connor
88. Le sentiment de libération ; date de publication : 30 août 2017
Au décès d’un être cher, il peut arriver qu’on ressente un sentiment de libération, tant pour l’être aimé que pour soi-même. Sur le coup, il se peut aussi qu’on se sente coupable de ressentir une telle émotion. La formation Albatros nous apprend que c’est une réaction tout à fait normale et dont il ne faut pas avoir honte. Le déclin de la vie, c’est une aventure exigeante. S’assister les uns les autres dans cette phase ultime de notre vie, c’est un juste retour des choses, car cette entraide se manifeste tout autant à l’aube de la vie, durant l’enfance. Bien que ce soit un passage naturel, il est difficile. On le traverse avec courage, présence et disponibilité. On peut se sentir fiers d’avoir été présents pour l’être cher, même dans les moments plus difficiles du versant final de la vie. Que ces sentiments positifs priment et perdurent pour un souvenir impérissable du don de soi que l’on a fait et qui a été fort apprécié de l’être cher. La prochaine formation Albatros de base de 36 heures aura lieu les 21-22 octobre, 4-5 novembre et 11-12 novembre. Informations : (819) 623-1612. Date limite d’inscription : 15 octobre.
Les services bénévoles d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
89. Urgence de vivre ; date de publication : 13 septembre 2017
La maladie, même terminale, n’apporte pas nécessairement que des difficultés et des souffrances. Elle nous donne un sentiment d’urgence de vivre qui nous pousse à faire le ménage dans ce qui nous embête et ce qui alourdit notre vie inutilement. On passe à l’essentiel et on désire plus que tout réaliser nos rêves avant que cela devienne impossible. On oublie les vieilles rengaines. Ce faisant, on augmente tellement notre qualité de vie qu’on se surprend à porter la maladie beaucoup plus légèrement qu’on aurait pensé. Car rien de plus saisissant qu’une épreuve à surmonter. Les « jus » créatifs, parfois avec l’énergie du désespoir, s’activent, et toute une nouvelle vie, une nouvelle façon d’être se développe. Oui, la maladie, comme toute épreuve, peut faire grandir. Elle nous libère de la lassitude du confort trop douillet. À chacun de saisir son occasion, qu’il y ait guérison physique ou pas.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement en fin de vie se tiendra à Mont-Laurier les 21-22 octobre, 28-29 octobre et 11-12 novembre 2017. Pour informations et inscriptions : (819) 623-1612. Date limite d’inscription : 15 octobre.
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
90. Le deuil chez l’enfant ; date de publication : 27 septembre 2017
L’enfant qui perd un être cher vit un grand deuil, qui est parfois visible, parfois non visible. Cela dépend de chacun. Certains l’expriment en pleurant et en parlant beaucoup. D’autres en se renfermant et en s’isolant. Les parents ou les adultes proches de l’enfant se doivent d’être vigilants pour détecter les signes, plus particulièrement à certaines occasions, comme les anniversaires de naissance, la fête des pères et la fête des mères. Le temps de Noël est souvent très difficile pour en enfant qui a perdu un parent ou un être cher. Il ne s’agit pas de forcer l’enfant d’en parler. Il est important de le laisser vivre sa peine, car il s’en remettra plus vite. Il s’agit d’être à l’écoute et de l’accueillir dans sa douleur. Il ne faut pas faire disparaître les photos et objets qui lui rappellent la personne décédée. Il ne faut pas tenter de remplacer cette personne non plus. S’il y a un nouveau conjoint pour le père ou la mère de l’enfant, il faut expliquer à l’enfant que jamais cette personne ne remplacera son père ou sa mère. Il est normal que l’enfant s’ennuie de son parent. Ces émotions lui appartiennent et il ne faut pas les lui enlever.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures aura lieu les 21-22 octobre, 28-29 octobre et 11-12 novembre. Inscriptions avant le 15 octobre : (819) 623-1612
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
91. Parler honnêtement de la mort à un enfant ; date de publication : 25 octobre 2017
À savoir si on doit parler franchement de la mort à un enfant, la réponse des pédiatres est positive. Il n’est pas souhaitable de tenter de leur cacher la réalité de la mort en utilisant des phrases comme « Papa s’est endormi » ou « Maman nous a quittés ». L’enfant comprendra alors simplement que la personne décédée reviendra un jour. Pour aborder le sujet, on peut faire une comparaison avec les cycles de la vie dans la nature. On peut voir que toute chose, comme par exemple un animal domestique, grandit, se reproduit et finit par mourir. Chaque chose a son temps, sa saison, et c’est normal et naturel. C’est vrai que ça demeure triste de se séparer de quelqu’un qu’on aime tant. On a le droit d’être triste et même fâché de perdre un être cher et c’est correct de l’exprimer. Une fois la tempête passée, on peut savourer les bons et doux souvenirs et ressentir de la gratitude pour la qualité de ces moments.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
92. Aucune fin de vie n’est pareille ; date de publication : 8 novembre 2017
Accompagner en fin de vie exige de mettre de côté toute préconception qu’on puisse avoir de la façon dont les choses « devraient » se passer. Chaque personne a sa propre façon de vivre sa fin de vie. Par exemple, certains deviennent hyperactifs, avec une énergie déconcertante qui ne cadre pas du tout avec leur diagnostic ni même leur pronostic. Dans pareil cas, l’accompagnant sera tenté d’essayer de modérer la personne pour qu’elle puisse « conserver son énergie ». Mais l’accompagnant n’a pas ce mandat. Il n’a le mandat que de suivre la personne en fin de vie, de la soutenir dans son vécu. Pas de changer celui-ci. L’accompagnant est au service. Il n’est pas à la direction. Même si la personne s’affaiblit, son droit de vivre comme elle l’entend demeure. La seule nuance qu’on puisse apporter à cette consigne,
C’est lorsque l’accompagnant n’est pas en mesure de donner suite en raison de ses propres limites, qu’il se doit de respecter également.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
93. Accompagner aux funérailles ; date de publication : 22 novembre 2017
Les proches d’une personne qui vient de décéder auront peut-être parfois des appréhensions à se rendre au salon ou aux funérailles de l’être cher. Il peut y avoir une multitude de raisons pour cela. Par exemple, certaines personnes se sentent incapables de voir une personne décédée. D’autres redoutent de côtoyer certaines personnes avec qui elles s’entendent moins bien et qui pourraient être présentes lors de ces occasions. Quelle que soit la raison, la personne aura peut-être le goût d’être présente tout de même, car après tout, il s’agit d’un être cher pour elle, et cette occasion n’arrive qu’une fois dans la vie, et on ne voudrait pas avoir de regret de l’avoir manquée. Aussi, lors de ces occasions, on rencontre de nombreuses personnes qu’on aime et qui seraient vraiment déçues de nous avoir manqué, car certains se déplacent de loin et ne le referont pas de sitôt. Ainsi, l’accompagnant Albatros (ou autre) peut toujours offrir sa présence aux côtés de ce proche, pour le soutenir tout au long de ces événements. Cela peut rassurer la personne et lui donner la confiance qu’il lui faut pour bien vivre cette expérience.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
94. Accompagner les proches aidants ; date de publication : 6 décembre 2017
Les proches aidants d’une personne en fin de vie ont, eux aussi, besoin d’accompagnement. Ils ont, eux aussi, besoin d’exprimer librement leurs sentiments et leurs émotions. L’accompagnateur Albatros est formé pour accueillir ces états d’âme. En toute confidentialité et dans un sain détachement, le bénévole Albatros fait de l’écoute active non-directive. Il sait qu’il n’est pas là pour trouver des solutions car premièrement, en soins palliatifs, on n’est plus en mode solution mais plutôt en mode résolution et deuxièmement, le bénévole Albatros est formé pour laisser l’autre trouver ses propres solutions et résolutions. Il favorise et facilite ce genre de cheminement chez l’autre.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
95. Témoignage d’un proche aidant ; date de publication : 20 décembre 2017
Jeanne fait le témoignage suivant : « Après toutes ces belles années de vie commune avec Mathieu, après avoir traversé ensemble vents et tempêtes il me semble que je devrais être plus forte !
Mais je me sens parfois si fatiguée quand je dois, en plus des tâches ménagères, organiser ses rendez-vous à l’hôpital, lui prodiguer les soins, gérer sa médication. Mais de son côté, Mathieu semble croire qu’il ne me donne pas tant d’ouvrage que ça. Je ne le contredis évidemment pas, il en a suffisamment à supporter. Mais parfois…je sens la colère monter en moi.
Je soupçonne les enfants de faire un effort spécial pour venir nous visiter. Ils disent trouver leur père quand même bien en forme. Je n’ose pas les contredire non plus et j’ai même l’impression qu’ils croient que je sous-estime ses capacités. De plus, il me semble qu’ils s’attendent à être reçus avec les mêmes petits soins qu’avant. J’en suis rendue à souhaiter qu’ils viennent moins souvent.
Je ne me permets plus de sortir afin de ne pas le laisser seul et quand j’y suis obligée, je me sens coupable. J’ai vraiment l’impression de ne plus avoir de vie à moi… Mais je désire ardemment respecter l’engagement que je me suis fait, au moment où l’oncologue lui a confirmé que c’était un cancer incurable.
J’ai eu récemment le courage d’en parler à Mathieu à la suite de la lecture de la chronique Albatros dans le journal. Par la suite, nous avons accepté de recevoir les services d’une personne bénévole d’Albatros, à la maison. Depuis, Mathieu semble plus serein et de mon côté, j’ai l’impression d’avoir un peu de temps è moi et de ressentir moins de colère et de frustration. J’ai ainsi compris que si je veux respecter ma promesse d’accompagner Mathieu jusqu’au bout, je dois accepter de l’aide de ceux qui m’entourent. Merci Albatros ! » (Texte reproduit avec la permission de son auteur, Albatros Lévis.)
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
« L’humanitude », c’est le fait d’être réellement humain. C’est être centré sur l’autre tout en étant centré en soi. Car on ne peut reconnaître et valoriser chez l’autre ce qu’on ne reconnaît pas et ne valorise pas chez soi. La formation Albatros permet de prendre conscience des différentes dynamiques de notre personne : physique, intellectuelle, sentimentale et spirituelle, puis de nos besoins, de nos limites, de nos forces et de nos faiblesses. Voilà pourquoi l’accompagnement Albatros en fin de vie est des plus précieux, efficaces et appréciés, tant des personnes en fin de vie que de leur famille et de tout autre proche aidant. Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits. La prochaine formation Albatros aura lieu à Mont-Laurier au printemps. Informations et inscriptions : 819-623-1612.
72. Qu’est-ce que les directives médicales anticipées ? ; date de publication : 18 janvier 2017
Les directives médicales anticipées permettent de préciser à l’avance les soins médicaux qu’on accepterait et qu’on refuserait en cas de maladie nous rendant incapables d’exprimer notre volonté. Accepterions-nous d’être réanimés ? Dans quelles circonstances ? Accepterions-nous la sédation palliative, soit un sommeil induit en cas de douleur ou d’agitation résistantes au traitement ? Intermittente ou continue ? La sédation palliative intermittente est le fait d’endormir une personne pendant une période relativement courte, comme par exemple quelques heures ou quelques jours, et de la réveiller au terme de cette période pour voir si les malaises réfractaires se sont atténués. C’est souvent le cas car la maladie et les symptômes ne sont pas toujours stables. Ils se manifestent par cycles et dépendant aussi de plusieurs facteurs, dont l’heure du jour, les conditions météorologiques, la climatisation et l’éclairage d’une pièce, et même le moral de la personne. Le fait d’être traité avec respect, chaleur humaine et dignité a une grande puissance d’atténuation de la souffrance et même de la douleur, tant physique que psychologique. La sédation continue, pour sa part, s’applique lorsque la sédation palliative intermittente ne permet pas d’atténuer la souffrance comme désiré. Le départ est donc paisible et confortable, tout en demeurant naturel.
73. Recadrer sa vie quand l’échéance est en vue ; date de publication : 1er février 2017
Quand on reçoit un diagnostic de maladie potentiellement terminale et que les traitements ne parviennent pas à la guérir, on passe alors à un autre type de traitement appelé « palliatif ». Le but de ce programme est de favoriser la qualité de vie de la personne sur tous les plans : physique, mais aussi psychologique, social, émotif, intellectuel et spirituel. On cherche à vivre pleinement « jusqu’au bout ». Pour chaque perte, une mesure compensatoire est recherchée. La personne a besoin de temps pour accepter de passer à ce genre de soins. L’accompagnement bénévole Albatros aide la personne à recadrer sa vie. Elle se sent comprise, acceptée, écoutée, entourée et respectée. La sérénité qui en découle fait beaucoup pour alléger toute souffrance ou douleur en fin de vie.
74. Comprendre l’être cher en fin de vie ; date de publication : 15 février 2017
Ce n’est pas toujours facile pour les proches d’une personne en fin de vie. Il faut parfois beaucoup de patience. Une personne qui est souffrante est facilement irritante et impatiente. Elle peut avoir des gestes et des paroles brusques. La maladie et la réalité que la fin approche peut parfois rendre les personnes différentes. Des gens qui ont toujours été doux et respectueux peuvent devenir violents et irrespectueux. Il est important de se rappeler que cela est provoqué par la situation. Il ne faut pas prendre ces situations personnellement. Il est important pour les proches parfois de se retirer temporairement afin de refaire leurs forces et décompresser. Les services d’Albatros sont disponibles pour assurer une présence aimante par blocs de quatre heures et c’est gratuit, sept jours semaine, de 9 h à 21 h. La prochaine formation Albatros aura lieu en mars-avril. Informations : (819) 623-1612.
75. Ce qu’un accompagnateur Albatros n’est pas ; date de publication : 1er mars 2017
Pour les personnes en fin de vie, un accompagnateur Albatros, c’est un bénévole formé pour être tout sauf ce qui suit : intervenant, soignant, ami, proche, conseiller. Que reste-t-il alors ? Une personne neutre et objective, détachée et désintéressée, purement altruiste, sans jugements et sans attentes, qui veut donner à la personne en fin de vie l’occasion de pouvoir vivre et exprimer ses émotions en toute confiance, en toute liberté et en toute confidentialité, afin d’accéder à la sérénité qui permet d’atténuer considérablement la douleur physique et la souffrance psychologique. Par sa présence de qualité, simple et naturelle, par son silence accueillant et bienveillant et son attention indivise, elle crée cet espace sacré de communication. Elle permet à l’autre de trouver son propre chemin. Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
76. La lucidité en fin de vie ; date de publication : 15 mars 2017
La plupart des gens affirment désirer demeurer lucides le plus possible et le plus longtemps possible en fin de vie. C’est pourquoi ils affirment qu’ils désireront éviter autant que possible les médicaments qui ont pour effet secondaire d’altérer le niveau d’alerte. En soins palliatifs, une attention toute particulière est accordée au fait d’éviter ou de réduire au minimum les médicaments ou les mélanges de médicaments qui peuvent donner ce résultat. Un certain degré de somnolence peut parfois être inévitable, mais le confort et le soulagement procurés par rapport aux symptômes variés d’une maladie en valent alors la peine. C’est la personne en fin de vie qui témoigne alors de sa gratitude en ce sens. Les services d’accompagnement en fin de vie d’Albatros sont entièrement gratuits.
78. L’origine des soins palliatifs ; date de publication : 29 mars 2017
La naissance des soins palliatifs est étroitement liée à l’année 1967 et à la Fondation du St. Christopher Hospice à Londres, avec la Dre Cicely Saunders. Sa vie durant, elle s’est consacrée à la reconnaissance de la vie jusqu’au bout et au développement des soins palliatifs. The St. Christopher’s Hospice a été, et est encore actuellement, un modèle pour le développement d’unités d’accueil des personnes en fin de vie, aussi bien en Grande-Bretagne que dans le reste du monde.
De son côté, la Dre Élisabeth Kubler-Ross, psychiatre et professeure, a ouvert la voie de l’accompagnement des mourants. Elle est à l’origine des premiers écrits sur le deuil. Elle a aussi contribué à faire naître le mouvement des soins palliatifs.
Quant au Dr Balfour Mount, chirurgien-clinicien en urologie-oncologie à l’hôpital Royal Victoria, après avoir visité le St. Christopher Hospice en 1973, est revenu au Canada avec la volonté d’adapter le concept des hospices anglais à la réalité de son pays.
En 1974, le Dr Mount convainc ses supérieurs d’intégrer au sein de son hôpital une unité où l’on prodiguerait aux patients en fin de vie des soins à l’image de ce qu’il a vu à Londres : une première en Amérique du Nord. Après avoir hésité sur le mot « hospice », qui avait une connotation plus péjorative pour les francophones, il choisira le vocable « pallier » (susceptible d’améliorer la qualité de quelque chose) pour définir la méthode des soins qu’il défend, qui deviendront les « soins palliatifs ». Le Dr Mount est ainsi devenu le père des soins palliatifs au Canada.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
79. Pourquoi choisir les soins palliatifs ; sate de publication : 12 avril 2017
En fin de vie, le cheminement peut être rapide ou prolongé. On peut choisir de subir des traitements et des interventions comme de les refuser. On peut choisir le lieu où l’on désire vivre le chapitre concluant de notre vie, autant que les ressources personnelles et institutionnelles le permettent. Il y a une certaine forme de pouvoir personnel dans les choix qu’on peut faire pour notre « mieux-vivre ». Ce qu’il y a de rassurant avec les soins palliatifs, c’est que ceux-ci sont des plus efficaces pour traiter la douleur, les symptômes et aussi tout excès d’agitation physique ou psychologique, en plus de porter une attention particulière au confort sous une variété d’aspects (adaptation du milieu, etc.). Lorsqu’une unité de soins palliatifs est bien organisée, que le pharmacien est en contact permanent avec elle et que les bénévoles spécialisés en accompagnement en fin de vie sont bien intégrés à l’équipe, les personnes en fin de vie sont en mesure de vivre au maximum le temps qu’il leur reste, et souvent ils réussissent mieux que jamais leurs relations interpersonnelles, et en sortent sereins et comblés d’avoir pu avoir le temps de se rapprocher des leurs. Ils lèguent ainsi en héritage une histoire positive dont on pourra se souvenir dans la paix et sur laquelle proches et mêmes soignants pourront prendre exemple. Peu importe ce dont on a l’air en fin de vie, on est toujours digne d’aimer et d’être aimé. L’amour triomphe des changements que la mort apporte. Les services d’accompagnement Albatros sont entièrement gratuits.
80. Apprendre à sa laisser aide ; date de publication : 26 avril 2017
En fin de vie, on perd peu à peu notre autonomie. On doit apprendre à se laisser aider. C’est la nature même du processus de vieillissement. Tout comme à notre entrée dans ce monde, on passe par une période de dépendance accrue. Les gens formés en soins palliatifs n’infantilisent pas les bénéficiaires pour autant. Et c’est ce regard de respect de l’autre qui permet à la personne en fin de vie de sentir qu’elle conserve toute sa dignité, quels que soient son état de santé, son apparence ou son degré d’autonomie. Elle mérite maintenant d’être choyée pour que son départ soit le plus doux et le plus humain possible. La notion de « fardeau » est bien loin de ces professionnels et de ces bénévoles qui ont dans le cœur le désir d’accompagner en fin de vie, comme par exemple les bénévoles Albatros.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
81. Dédramatiser la fin de vie ; date de publication : 10 mai 2017
Rire avec une personne en fin de vie, lui sourire, avoir un peu d’humour, c’est aussi des « soins » de confort. Être positif, voir ce qui est beau. Il se produit toutes sortes de belles choses. Pour les voir, souvent il ne s’agit que de la perception de chacun (le verre est moitié plein au lieu d’être à moitié vide). Les bénévoles Albatros qui accompagnent en soins palliatifs peuvent faire toute la différence. Ils peuvent apporter de beaux moments de joie et de bonheur à la personne accompagnée. Ce qui est important, ce n’est pas la quantité de temps qui reste mais plutôt la qualité.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
82. Les liens en fin de vie ;date de publication : 24 mai 2017
Ce qui fait la différence dans tout, et la fin de vie ne fait pas exception, c’est la qualité des liens qui nous unissent aux gens qui nous entourent. Proches ou soignants, chacun a son grain de sel à contribuer. Il est important que chacun aille chercher le maximum d’humanité possible au fond de sa personne. Chaleur humaine, contact visuel, présence, communication non verbale. Chacun doit se dépasser en délicatesse et devenir un expert des petites choses. Qu’est-ce qui plaira à la personne en fin de vie ? Que ce soit peut-être moins bon pour sa santé, ce n’est plus la priorité (pourvu que toute initiative ou idée soit autorisée au préalable par le personnel soignant en autorité). Une balade dehors dans le froid, l’hiver ? Bien habillé, c’est possible. Un popsicle pour un diabétique ? Un biscuit qui sera régurgité ? Ainsi soit-il. La personne n’a vraiment plus rien à perdre. Il faut savoir changer notre perspective et voir les choses de son point de vue à elle. Même un mariage n’est pas une folle idée. Un tel geste a des répercussions éternelles qui survivent à la personne. Quels souvenirs de vie aurons-nous des derniers moments de l’être aimé ?
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
83. L’aide aux proches en fin de vie ; date de publication : 7 juin 2017
Les proches d’une personne en fin de vie ont besoin d’aide. C’est en parlant et en ventilant qu’ils pourront identifier tout ce qu’ils ont à vivre dans ce chapitre de leur vie. Ils doivent trouver leur propre voie, mais ce sera plus facile en présence d’une oreille disponible et accueillante. Car il peut arriver que le proche n’ait personne à qui se confier. Il peut être le seul enfant vivant de la personne. Il peut être son conjoint, sans enfants ou sans frères ou sœurs. Cette solitude en période de perte de l’être cher, et la solitude qui atteint la personne après le décès, elle ne doit pas se vivre seul. Personne ne pourra remplacer l’être cher, mais à tout le moins, on ne doit pas être seul pour vivre cette période de transition vers une nouvelle relation posthume avec le défunt. Les bénévoles Albatros ont accompagné la personne en fin de vie dans son cheminement ultime et ils sont bien placés pour comprendre le proche endeuillé.
Les services d’accompagnement d’Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
84. L’importance du cas-par-cas ; date de publication : 21 juin 2017
En fin de vie, ou même pour toute situation de maladie, il est très important de se rappeler que chaque personne est un cas unique. Malgré tout ce qu’on peut entendre ou savoir sur telle ou telle maladie, à tel ou tel stade, les statistiques et même la génétique ou les antécédents familiaux ne sont pas en soi une fatalité. Tellement de facteurs ont une incidence sur la manifestation et la progression d’une maladie. Un de ces facteurs importants est le moral et l’attitude. Ils ne peuvent pas toujours prévaloir sur tout mais ils ont tout un rôle à jouer. Le réseau de soutien est bien sûr tout aussi capital. Puis, le mode de vie entre aussi beaucoup en jeu, les saines habitudes alimentaires et de repos étant de bons exemples (mais il ne faut surtout pas juger les conditions de vie qui mènent parfois les gens à déroger des habitudes optimales). Souvent, en fin de vie, on entend l’adage suivant : « Se préparer pour le pire et s’attendre au meilleur ». Voilà qui est sage et réaliste et on constate que cela permet d’atteindre un niveau de sérénité des plus bénéfiques pour l’âme et le corps.
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Ward O’Connor
85. Faire de la maladie son amie ; date de publication : 5 juillet 2017
M. Michel Riel, animateur à la radio CHGA FM de Maniwaki, est venu offrir un témoignage, lors de l’assemblée générale annuelle d’Albatros. En somme, celui à qui, en 2011, on a donné trois ans à vivre, a expliqué comment il vit aussi longtemps et aussi bien avec ses trois cancers. Il dit combattre non « contre » sa maladie mais bien « avec » elle. Il parle à son cancer et il l’appelle « son ami ». Si son cancer « progresse », il se dit que lui aussi, « progresse » avec la maladie. Il ne demande pas à connaître les détails. Il ne demande à en savoir plus que sur les progrès positifs qu’il fait. Son pèlerinage à Compostelle, en Espagne, a été pour lui un élément très important pour son mieux-être. Il a quitté le teint blanchâtre ; il est revenu le teint rosé. Il ne cache pas que sa foi chrétienne lui donne énormément de force et de courage, le menant à focaliser sur le positif. Voilà un témoignage fort percutant de ce que peuvent avoir l’air certaines « fins de vie ».
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Ward O’Connor
86. Qu’est-ce que la balnéothérapie ? ; date de publication : 2 août 2017
« Balnéothérapie » signifie « thérapie par le bain ». Ce n’est pas d’hier que toutes sortes de services de baignades sont offerts et recherchés par les personnes atteintes de diverses conditions. On n’a qu’à penser aux saunas, à la douche « suédoise », aux bains en eau de source, etc. En fin de vie, la thérapie par le bain est tout aussi pertinente, même si la visée n’est pas curative. Le bain, quelle que soit la forme qu’il prend, apporte bien plus que la propreté. Il a aussi les vertus suivantes : rafraîchir ; changer les idées, qui discrètement nous quittent avec l’eau qui s’écoule ; détendre ; bercer ; renouveler ; rendre plus léger, par la sensation de flotter. Tout cela a un effet de soulagement qui permet d’atténuer la douleur physique, de favoriser la sérénité et d’améliorer la capacité de dormir. La balnéothérapie fait partie d’un programme complet de soins palliatifs.
L’accompagnement Albatros en fin de vie est entièrement gratuit.
Ward O’Connor
87. Vous n’êtes pas seul, Albatros peut vous aider ; date de publication : 16 août 2017
Vous êtes sur le point de perdre un être cher. Vos obligations vous submergent. Vous essayez de vivre au quotidien les émotions occasionnées par les pertes que vous fait vivre la maladie de votre proche. Le temps se contracte. Vous auriez besoin de temps pour réfléchir, pour vivre ces pertes et en plus, vous ne voulez pas que votre être cher subisse les contrecoups de ces émotions. Un peu d’espace vous ferait du bien et vous permettrait de refaire les forces nécessaires pour accompagner, au meilleur de vous-même, celui ou celle que vous aimez.
Un ou une bénévole Albatros pourrait venir à la maison pour quelques heures par semaine pour accompagner
votre personne malade. Ainsi, vous pourriez vous permettre de prendre le temps e vous recentrer pour mieux
être présent à elle. Cette personne de confiance est aussi là pour vous. Vous aurez peut-être le goût de profiter
de sa présence pour échanger avec elle sur ce qui vous plaira et sortir ainsi du quotidien, qui ne doit pas être
uniquement centré sur la maladie et les symptômes.
Une personne hors de votre réseau habituel peut permettre une dynamique différente et ainsi ouvrir d’autres
portes sur votre quotidien. N’hésitez pas à faire appel à Albatros dont la mission est d’abord et avant tout d’être
disponible aux gens en fin de vie et à leur famille. Faites-vous le cadeau de la gratuité de sa présence
bienveillante.
Ward O’Connor
88. Le sentiment de libération ; date de publication : 30 août 2017
Au décès d’un être cher, il peut arriver qu’on ressente un sentiment de libération, tant pour l’être aimé que pour soi-même. Sur le coup, il se peut aussi qu’on se sente coupable de ressentir une telle émotion. La formation Albatros nous apprend que c’est une réaction tout à fait normale et dont il ne faut pas avoir honte. Le déclin de la vie, c’est une aventure exigeante. S’assister les uns les autres dans cette phase ultime de notre vie, c’est un juste retour des choses, car cette entraide se manifeste tout autant à l’aube de la vie, durant l’enfance. Bien que ce soit un passage naturel, il est difficile. On le traverse avec courage, présence et disponibilité. On peut se sentir fiers d’avoir été présents pour l’être cher, même dans les moments plus difficiles du versant final de la vie. Que ces sentiments positifs priment et perdurent pour un souvenir impérissable du don de soi que l’on a fait et qui a été fort apprécié de l’être cher. La prochaine formation Albatros de base de 36 heures aura lieu les 21-22 octobre, 4-5 novembre et 11-12 novembre. Informations : (819) 623-1612. Date limite d’inscription : 15 octobre.
Les services bénévoles d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
89. Urgence de vivre ; date de publication : 13 septembre 2017
La maladie, même terminale, n’apporte pas nécessairement que des difficultés et des souffrances. Elle nous donne un sentiment d’urgence de vivre qui nous pousse à faire le ménage dans ce qui nous embête et ce qui alourdit notre vie inutilement. On passe à l’essentiel et on désire plus que tout réaliser nos rêves avant que cela devienne impossible. On oublie les vieilles rengaines. Ce faisant, on augmente tellement notre qualité de vie qu’on se surprend à porter la maladie beaucoup plus légèrement qu’on aurait pensé. Car rien de plus saisissant qu’une épreuve à surmonter. Les « jus » créatifs, parfois avec l’énergie du désespoir, s’activent, et toute une nouvelle vie, une nouvelle façon d’être se développe. Oui, la maladie, comme toute épreuve, peut faire grandir. Elle nous libère de la lassitude du confort trop douillet. À chacun de saisir son occasion, qu’il y ait guérison physique ou pas.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures en accompagnement en fin de vie se tiendra à Mont-Laurier les 21-22 octobre, 28-29 octobre et 11-12 novembre 2017. Pour informations et inscriptions : (819) 623-1612. Date limite d’inscription : 15 octobre.
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90. Le deuil chez l’enfant ; date de publication : 27 septembre 2017
L’enfant qui perd un être cher vit un grand deuil, qui est parfois visible, parfois non visible. Cela dépend de chacun. Certains l’expriment en pleurant et en parlant beaucoup. D’autres en se renfermant et en s’isolant. Les parents ou les adultes proches de l’enfant se doivent d’être vigilants pour détecter les signes, plus particulièrement à certaines occasions, comme les anniversaires de naissance, la fête des pères et la fête des mères. Le temps de Noël est souvent très difficile pour en enfant qui a perdu un parent ou un être cher. Il ne s’agit pas de forcer l’enfant d’en parler. Il est important de le laisser vivre sa peine, car il s’en remettra plus vite. Il s’agit d’être à l’écoute et de l’accueillir dans sa douleur. Il ne faut pas faire disparaître les photos et objets qui lui rappellent la personne décédée. Il ne faut pas tenter de remplacer cette personne non plus. S’il y a un nouveau conjoint pour le père ou la mère de l’enfant, il faut expliquer à l’enfant que jamais cette personne ne remplacera son père ou sa mère. Il est normal que l’enfant s’ennuie de son parent. Ces émotions lui appartiennent et il ne faut pas les lui enlever.
La prochaine formation Albatros de base de 36 heures aura lieu les 21-22 octobre, 28-29 octobre et 11-12 novembre. Inscriptions avant le 15 octobre : (819) 623-1612
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91. Parler honnêtement de la mort à un enfant ; date de publication : 25 octobre 2017
À savoir si on doit parler franchement de la mort à un enfant, la réponse des pédiatres est positive. Il n’est pas souhaitable de tenter de leur cacher la réalité de la mort en utilisant des phrases comme « Papa s’est endormi » ou « Maman nous a quittés ». L’enfant comprendra alors simplement que la personne décédée reviendra un jour. Pour aborder le sujet, on peut faire une comparaison avec les cycles de la vie dans la nature. On peut voir que toute chose, comme par exemple un animal domestique, grandit, se reproduit et finit par mourir. Chaque chose a son temps, sa saison, et c’est normal et naturel. C’est vrai que ça demeure triste de se séparer de quelqu’un qu’on aime tant. On a le droit d’être triste et même fâché de perdre un être cher et c’est correct de l’exprimer. Une fois la tempête passée, on peut savourer les bons et doux souvenirs et ressentir de la gratitude pour la qualité de ces moments.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
92. Aucune fin de vie n’est pareille ; date de publication : 8 novembre 2017
Accompagner en fin de vie exige de mettre de côté toute préconception qu’on puisse avoir de la façon dont les choses « devraient » se passer. Chaque personne a sa propre façon de vivre sa fin de vie. Par exemple, certains deviennent hyperactifs, avec une énergie déconcertante qui ne cadre pas du tout avec leur diagnostic ni même leur pronostic. Dans pareil cas, l’accompagnant sera tenté d’essayer de modérer la personne pour qu’elle puisse « conserver son énergie ». Mais l’accompagnant n’a pas ce mandat. Il n’a le mandat que de suivre la personne en fin de vie, de la soutenir dans son vécu. Pas de changer celui-ci. L’accompagnant est au service. Il n’est pas à la direction. Même si la personne s’affaiblit, son droit de vivre comme elle l’entend demeure. La seule nuance qu’on puisse apporter à cette consigne,
C’est lorsque l’accompagnant n’est pas en mesure de donner suite en raison de ses propres limites, qu’il se doit de respecter également.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
93. Accompagner aux funérailles ; date de publication : 22 novembre 2017
Les proches d’une personne qui vient de décéder auront peut-être parfois des appréhensions à se rendre au salon ou aux funérailles de l’être cher. Il peut y avoir une multitude de raisons pour cela. Par exemple, certaines personnes se sentent incapables de voir une personne décédée. D’autres redoutent de côtoyer certaines personnes avec qui elles s’entendent moins bien et qui pourraient être présentes lors de ces occasions. Quelle que soit la raison, la personne aura peut-être le goût d’être présente tout de même, car après tout, il s’agit d’un être cher pour elle, et cette occasion n’arrive qu’une fois dans la vie, et on ne voudrait pas avoir de regret de l’avoir manquée. Aussi, lors de ces occasions, on rencontre de nombreuses personnes qu’on aime et qui seraient vraiment déçues de nous avoir manqué, car certains se déplacent de loin et ne le referont pas de sitôt. Ainsi, l’accompagnant Albatros (ou autre) peut toujours offrir sa présence aux côtés de ce proche, pour le soutenir tout au long de ces événements. Cela peut rassurer la personne et lui donner la confiance qu’il lui faut pour bien vivre cette expérience.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
94. Accompagner les proches aidants ; date de publication : 6 décembre 2017
Les proches aidants d’une personne en fin de vie ont, eux aussi, besoin d’accompagnement. Ils ont, eux aussi, besoin d’exprimer librement leurs sentiments et leurs émotions. L’accompagnateur Albatros est formé pour accueillir ces états d’âme. En toute confidentialité et dans un sain détachement, le bénévole Albatros fait de l’écoute active non-directive. Il sait qu’il n’est pas là pour trouver des solutions car premièrement, en soins palliatifs, on n’est plus en mode solution mais plutôt en mode résolution et deuxièmement, le bénévole Albatros est formé pour laisser l’autre trouver ses propres solutions et résolutions. Il favorise et facilite ce genre de cheminement chez l’autre.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
95. Témoignage d’un proche aidant ; date de publication : 20 décembre 2017
Jeanne fait le témoignage suivant : « Après toutes ces belles années de vie commune avec Mathieu, après avoir traversé ensemble vents et tempêtes il me semble que je devrais être plus forte !
Mais je me sens parfois si fatiguée quand je dois, en plus des tâches ménagères, organiser ses rendez-vous à l’hôpital, lui prodiguer les soins, gérer sa médication. Mais de son côté, Mathieu semble croire qu’il ne me donne pas tant d’ouvrage que ça. Je ne le contredis évidemment pas, il en a suffisamment à supporter. Mais parfois…je sens la colère monter en moi.
Je soupçonne les enfants de faire un effort spécial pour venir nous visiter. Ils disent trouver leur père quand même bien en forme. Je n’ose pas les contredire non plus et j’ai même l’impression qu’ils croient que je sous-estime ses capacités. De plus, il me semble qu’ils s’attendent à être reçus avec les mêmes petits soins qu’avant. J’en suis rendue à souhaiter qu’ils viennent moins souvent.
Je ne me permets plus de sortir afin de ne pas le laisser seul et quand j’y suis obligée, je me sens coupable. J’ai vraiment l’impression de ne plus avoir de vie à moi… Mais je désire ardemment respecter l’engagement que je me suis fait, au moment où l’oncologue lui a confirmé que c’était un cancer incurable.
J’ai eu récemment le courage d’en parler à Mathieu à la suite de la lecture de la chronique Albatros dans le journal. Par la suite, nous avons accepté de recevoir les services d’une personne bénévole d’Albatros, à la maison. Depuis, Mathieu semble plus serein et de mon côté, j’ai l’impression d’avoir un peu de temps è moi et de ressentir moins de colère et de frustration. J’ai ainsi compris que si je veux respecter ma promesse d’accompagner Mathieu jusqu’au bout, je dois accepter de l’aide de ceux qui m’entourent. Merci Albatros ! » (Texte reproduit avec la permission de son auteur, Albatros Lévis.)
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
2018
96. L’amour transforme les fardeaux ; date de publication : 3 janvier 2018
Les personnes en fin de vie ont souvent le réflexe de se trouver comme un fardeau pour leurs proches aidants. Pour cette raison, il peut arriver qu’elles refusent de se laisser aider. Mais les personnes qui les aiment désirent être présentes et utiles pour elles. Pouvoir aider quelqu’un, pouvoir participer à son bien-être, à son soulagement, ça aide les aidants à se sentir mieux et moins désemparés et démunis. Si les tâches à accomplir sont nombreuses ou prolongées, alors la solution, c’est le partage, la répartition du soutien à apporter, au sein d’une équipe, d’un réseau, à constituer pour la noble mission de l’accompagnement en fin de vie. Il y a l’équipe des soignants en soins palliatifs, ce qui est déjà beaucoup. Mais ces gens apprécient beaucoup la participation active des proches et amis dans le confort, le réconfort et l’aide à apporter, ainsi que des bénévoles formés spécialement pour compléter ledit réseau. Ainsi, tout l’effort concerté devient un ballet, une danse, et non plus un marathon exténuant. La solution se trouve, encore et toujours, dans la solidarité.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
97. Confronter l’isolement ; date de publication : 17 janvier 2018
« Le choc a été terrible lorsque mon oncologue nous a annoncé, à mon épouse et moi, que mon cancer ne pouvait pas être éliminé, qu’on pouvait seulement en ralentir l’évolution… Nous nous sentons parfois isolés. Mon épouse n’est pas malade mais sa vie tourne presque uniquement autour de ma maladie. Je me sens un peu coupable et ose de moins en moins lui faire part de mes préoccupations, pour ne pas en ajouter.
Je suis, enfin j’étais, confronté de plus en plus à ma solitude et à mes inquiétudes. J’avais besoin de parler à quelqu’un d’autre, parler de tout et de rien, de ne pas être réduit qu’à ma maladie, de me distraire et de pouvoir, à l’occasion, dire mon désarroi sans que cela porte à conséquence.
Un bénévole Albatros m’a été recommandé par l’équipe d’oncologie. D’abord, j’ai hésité, je n’ai pas besoin de gardien, me disais-je, mais j’ai finalement accepté; heureusement ! J’appréhendais la première recontre, j’avais peur d’être envahi. À mon grand étonnement, à la fin de celle-ci, c’est moi qui lui ai demandé s’il reviendrait me voir. Nous nous voyons une fois par semaine, ma conjointe en profite pour revoir ses amies, nous parlons politique, de hockey, du dernier livre lu, et parfois, quand le cœur m’en dit, je lui parle de moi. Ces rencontres me permettent de me sentir autre chose qu’une personne malade. Merci, Albatros ! ». La présente chronique est reproduite avec la permission de son auteur, soit Albatros Lévis.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
98. Une expérience d’accompagnement en fin de vie ; date de publication : 31 janvier 2018
Je me rappelle ce que m’a dit un homme qui, lors de ma troisième visite comme bénévole Albatros, alors qu’il regardait en silence sa conjointe travailler dans les fleurs au-devant de leur maison : « Elle n’a jamais aimé s’occuper des fleurs, c’était ma responsabilité. » Puis, un silence. « Elle a toujours été plus forte que moi. Même à la mort de notre premier enfant, alors qu’il n’avait que trois ans. C’est elle qui m’a appris la nouvelle en rentrant du travail. » Puis, un autre silence. « Si ce n’était pas d’elle, je serais déjà parti. Bientôt, j’irai rejoindre cet enfant et je pourrai lui donner ce que je me suis engagé à donner à mes autres enfants toute ma vie. Ils sont grands maintenant, ils ont moins besoin de moi. » De telles confidences, j’ai eu le privilège d’en recevoir à plusieurs reprises lors de mes accompagnements. Le point commun de chacune d’elles était que les pertes du passé cherchent à s’exprimer dans les deuils du présent, soit pour favoriser l’adaptation positive ou pour permettre d’intégrer ce qui avait été perdu afin de ne jamais l’oublier. Sachez écouter en silence la personne malade, elle vous fera des cadeaux inoubliables. La présente chronique est reproduite avec la permission de son auteur, Albatros Lévis.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
99. Qu’est-ce que l’approche palliative ? ; date de publication : 14 février 2018
L’approche palliative en fin de vie requiert l’arrêt de toute forme d’examens et même de traitements inutiles et invasifs qui ne font que déranger la personne en fin de vie (p. ex., prises de sang, etc). C’est le fait de fournir à la personne mourante un milieu de vie qui soit paisible, où il ou elle puisse dormir sans se faire déranger à toute heure du jour et de la nuit par d’autres patients ou par le travail du personnel soignant qui s’attarde auprès des autres malades. C’est offrir à cette personne la présence sécurisante et continue (autant que désiré) d’un bénévole accompagnant dûment formé pour la tâche, en compagnie de qui la personne se sentira à l’aise de dormir, sachant que la personne ira chercher de l’aide pour elle au besoin. C’est fournir à cette personne un endroit qui ait suffisamment d’espace pour permettre à la visite de s’asseoir confortablement autour du lit et même de dormir dans un lit d’appoint, tout près. C’est offrir à la personne la certitude qu’il y aura un accès 24-7 aux antidouleurs nécessaires pour la garder confortable, ainsi qu’au personnel requis pour un tel accès (pharmacien, médecin, infirmière). C’est un souci constant de l’hygiène, au moyen de bains adaptés à la capacité de mobilité de la personne. C’est la certitude que la personne sera bougée dans son lit plusieurs fois par jour pour éviter les plaies de lit. C’est le respect du désir éventuel de la personne de ne plus manger ou boire. C’est la possibilité d’être sortie à l’extérieur pour prendre le grand air si possible. C’est le regard de l’autre qui dit « Vous êtes digne et vous êtes vivant(e) jusqu’au bout, quel que soit votre état ».
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
100. Les bienfaits d’être au ralenti ; date de publication : 28 février 2018
En fin de vie, les gens sont contraints de ralentir la cadence. Les capacités et les forces sont amoindries. La mobilité se restreint. Les sens s’amenuisent. C’est un passage obligé de l’action à l’être. Plus jeune, on peut s’entraîner à cet état d’être en aménageant notre vie de moments de ralentissement, de réflexion, de silence, de recueillement ou de prière. On pourra alors peut-être avoir plus le goût, dans nos derniers moments, de préférer la simple présence et disponibilité aux autres, même silencieuse s’il le faut, à l’action frénétique dans tous les sens, alors qu’on s’apprête à quitter ce monde dont on n’emportera rien avec nous, sinon la qualité de nos relations humaines. Une présence aimante n’a pas de prix, dans un sens comme dans l’autre.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
101. Vivre la fin de vie d’un proche ; date de publication : 14 mars 2018
La fin de vie d’un être cher peut s’avérer un défi de taille si elle est vécue en vase clos. Il est certain que cet ultime chapitre de la vie comporte des modes d’emploi bien précis, lesquels s’articulent tous autour du principe de la solidarité. Tout comme l’équipe de soignants en soins palliatifs se doit d’être interdisciplinaire (un médecin ne peut entreprendre cette tâche en solo sans y laisser des plumes et sans manquer à l’esprit des soins palliatifs, soit le traitement de la personne dans les cinq dimensions humaines et non pas dans la seule dimension corporelle ou physique), les proches aidants se doivent de se munir d’un réseau de soutien élargi. Les visites, les rendez-vous, la médicamentation, l’accompagnement et les autres soins ne peuvent relever de sa seule responsabilité. Si la famille et les amis sont absents ou non disponibles, on se prévaudra alors des services d’accompagnement et de répit qui existent au sein de la collectivité, dont, bien sûr, l’accompagnement gratuit en fin de vie prodigué par les bénévoles formés du mouvement Albatros. La charge ainsi répartie, cette étape si importante de la vie peut être vécue dans la sérénité et l’harmonie. L’expérience devient fort instructive, pour les petits-enfants, les soignants et la société en général, concernant la beauté et la puissance de la solidarité humaine pour permettre aux gens de vivre pleinement jusqu’à leur dernier souffle, n’oubliant pas que la sédation palliative (sommeil induit) peut constituer un moyen de dernier recours pour apaiser la personne si les autres moyens palliatifs ne suffisent pas à rendre la personne confortable. Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
102. Le cadeau de l’accompagnement ; date de publication : 28 mars 2018
Un peu perplexes, les gens demandent parfois aux bénévoles Albatros pourquoi et comment ils peuvent trouver de l’agrément à accompagner des personnes en fin de vie. La réponse est un peu comme suit. Les personnes accompagnées, ainsi que leur famille, apprécient tellement notre présence qu’on ne peut que se sentir privilégiés de faire une telle différence dans la vie de gens qu’on connaît à peine. Le temps de cette relation étant compté, on doit aller droit au but. La personne accompagnée parle de ce dont elle a besoin de parler avant de quitter ce monde. Elle fait des confidences qu’on ne saurait mériter, mais pour elle, ça lui fait un bien immense. On lui offre un espace-temps sécuritaire ou elle peut s’abandonner en toute confiance. On lui offre des petits gestes d’aide qui font toute la différence dans sa vie à elle, dans son moment présent. On lui permet d’exprimer ses sentiments. La personne n’a pas peur d’être jugée ou déclarée. Elle sait, et elle sent, que le bénévole Albatros est formé pour cela. Elle est aussi soulagée qu’on allège la tâche de ses proches aidants. Elle est en paix. Voilà qui n’a pas de prix et qui fait chaud au coeur à l’accompagnateur tout autant, si non plus. Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
103. Un accompagnement qui vaut son pesant d’or ; date de publication : 11 avril 2018
Tout près du lit de la personne accompagnée en fin de vie, il y a ces multiples gestes qui peuvent sembler « petits » et qui font de « grandes différences », à preuve, le touchant témoignage qui suit qu’offre M. Frédéric Lavoie, accompagnateur Albatros. « J’étais assis près d’un homme en soins palliatifs. Le téléphone sonne. L’homme n’ayant pas la force d’atteindre le combiné, je lui offre de répondre. Imaginez ! Son fils qui appelle de Miami, et il aimerait avoir des nouvelles de son père. Avec l’oiseau Albatros et sa présence, on fera bien davantage ! Il pourra parler avec son père ! Et ensuite, heureux d’avoir été témoin de cet échange (peut-être ultime… ), de ces émotions partagées, de ces moments inaltérables, je n’ose imaginer le téléphone qui résonne dans le vide.... la main de l'homme qui tente de rejoindre le combiné en vain, l’angoisse du fils à l’autre bout du monde. Je me dis, ‘heureusement, nous étions présents…’. Cette riche présence n’est pas de l’intervention. Elle exprime simplement l’importance d’être présent, respectueux, à l’écoute de la personne que nous accompagnons… la personne la plus importante au monde. » Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
104. Pourquoi la sédation palliative ? date de publication : 25 avril 2018
À qui s’adresse la sédation palliative en fin de vie ? La sédation palliative, qui est un sommeil induit, est quelque chose de réversible. On l’administre, par exemple aux grands brûlés pour les soulager de leur douleur en attendant que celle-ci passe. C’est la même chose en fin de vie. Certaines maladies, certaines conditions, certains symptômes, peuvent résister aux soins palliatifs conventionnels. C’est alors que le soulagement peut passer par le coma artificiel. La personne peut demander que ce sommeil soit maintenu jusqu’à ce qu’elle décède de la condition dont elle est atteinte, ou encore, elle peut désirer que le sommeil soit arrêté, de temps à autres, pour vérifier si la douleur ou les symptômes se sont atténués ou sont devenus plus faciles à traiter. Car la douleur, la souffrance et les symptômes fluctuent selon un grand nombre de facteurs (conditions météorologiques, heure du jour, cycle de la maladie, etc.) et une personne peut connaître de bons moments de soulagement. Chose certaine, la sédation palliative n’entraîne pas la mort. Il n’est pas impossible qu’une personne en fin de vie décède au cours d’un traitement de sédation palliative, mais la cause du décès sera sa condition de santé et non pas la sédation palliative. Certaines personnes préfèrent une mort naturelle. Lorsque leurs symptômes sont difficiles à traiter, la sédation palliative est tout indiquée pour eux.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
105. Avant la mort, il y a la vie ; date de publication : 9 mai 2018
Le film « Last Vegas » est rempli de leçons de vie qui sont fort pertinentes à évoquer dans un contexte comme celui de la présente chronique sur la fin de vie. Tout d’abord, il y avait ce jeune grand-père d’environ 70 ans (Morgan Freeman) qui était, subtilement mais non volontairement, gardé à toutes fins pratiques comme « prisonnier » de la maison de son fils, afin de prévenir la venue d’un autre AVC (accident vasculaire cérébral), même si le grand-père avait tout de même très bien survécu au premier. Ce pauvre jeune grand-père a dû s’enfuir en cachette de sa prison dorée pour pouvoir assister au mariage de son bon ami d’enfance à Las Vegas. Puis, il y a ce copain, justement, qui sortait toujours avec des femmes de la moitié de son âge pour tenter d’oublier qu’il ne rajeunissait pas (Michael Douglas). Venait ensuite leur autre copain d’enfance qui a reçu de sa femme, avant son départ pour ce même mariage, une carte en blanc lui disant « ce qui se passe à Vegas reste à Vegas » (Kevin Kline). Son épouse voulait par tous les moyens qu’il retrouve la flamme d’antan de l’homme vif qu’il a déjà été. Enfin, il y avait le quatrième copain, dont la vie semblait s’être figée dans le temps depuis le décès de sa tendre épouse (Robert De Niro). Le point commun dans la vie de ces quatre amis : qu’il ne faut pas laisser la flamme de la vie s’éteindre en nous ; que qui prend le risque de la vie récolte la vie ; qu’on peut vivre pleinement jusqu’au bout tout en acceptant et en célébrant même fièrement l’étape à laquelle nous sommes rendus dans la vie, y compris nos pertes et nos changements, car la vie est un courant qu’il est beaucoup plus avantageux de suivre que de combattre. Les services d’accompagnement en fin de vie d’Albatros sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
106. Les différentes façons d’inclure les proches en fin de vie ; date de publication : 23 mai 2018
En fin de vie, les façons d’inclure les proches peuvent différer grandement d’une personne à l’autre. Certaines personnes cherchent à éviter que leurs proches ne soient au courant de leur état, de sorte à leur éviter de la peine ou un fardeau. Beaucoup trouvent qu’il est mieux de « déranger le moins possible ». L’accompagnateur Albatros se doit de respecter la volonté de la personne, quelle qu’elle soit. Toujours est-il que plusieurs proches témoignent apprécier être au courant de tout afin de pouvoir participer autant que possible dans l’amélioration de la qualité de vie de la personne en fin de vie. Ils affirment que le fait de pouvoir vivre l’expérience en gradation leur évite un choc plus brutal d’un départ inattendu pour eux. Après une maladie et un départ plus ou moins « secrets », leur deuil est amplifié par des sentiments d’exclusion, de tristesse et même de colère d’avoir manqué leur dernière chance de pouvoir être avec l’être aimé en toute connaissance de cause. Ils témoignent que s’ils avaient su ce qui se passait vraiment, ils auraient pu mieux comprendre les comportements étranges de la personne aimée dans ses derniers moments (car la maladie, les médicaments et les traitements peuvent porter les gens à devenir plus impatients et plus irritables par moment).
Ward O’Connor
107. S’exprimer en fin de vie ; date de publication : 6 juin 2018
En fin de vie, comme à n’importe quel autre moment de la vie, on peut avoir des sentiments et des idées qui sont difficiles à exprimer. On a tellement peur de décevoir et de peiner les gens autour de nous. En outre, on a de moins en moins d’énergie pour faire monter le courage requis pour s’exprimer. Outre l’exutoire bienvenu de la présence d’un bénévole Albatros formé pour accompagner en ce sens, il existe aussi d’autres moyens, dont l’écrit. Écrire ce qu’on ressent, c’est très libérateur. On peut choisir de garder notre écrit pour soi, même s’il s’adresse à une autre personne. On peut choisir de jeter notre écrit. Ou encore, on peut choisir de le remettre à la personne à qui il s’adresse. C’est notre dernière chance d’affirmer qui nous sommes et ce que nous vivons. Il est bénéfique de s’en prévaloir, ne serait-ce que pour se sentir mieux quelques instants, quelques heures, quelques semaines, ou quelques mois. Ce n’est pas sain de garder en dedans ce qu’on veut réellement dire et ce qu’on sent vraiment. Par exemple, si on ne sent pas le désir de nous « battre » avec tel ou tel traitement, il ne faut pas avoir honte de le dire, quitte à décevoir certaines personnes. C’est notre fin de vie et nous avons le droit de la vivre comme nous l’entendons. Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
108. Garder les gens dans le cercle de la vie ; date de publication : 20 juin 2018
Les personnes ayant reçu un diagnostic de fin de vie se voient souvent montrer la voie de sortie bien avant qu’elles n’aient envie de prendre ce virage. Les bien-portants, toujours de façon bien intentionnée, présument que la personne n’a plus la force ou le désir de continuer à participer aux activités qui lui sont chères. Il n’est pas rare qu’on la remplace ou qu’on supprime son nom des listes de membres, des listes d’envoi, ou autres, avant même qu’elle ne l’ait demandé ou qu’elle n’ait présenté une lettre de démission. Il en va de même pour les personnes âgées. Simplement parce qu’elles sont peut-être moins mobiles ou plus fragiles, cela ne signifie pas nécessairement pour autant qu’elles ont le goût de se désister des groupes et des activités qui leurs sont chers. Il serait souhaitable, comme société, de penser de façon toujours inclusive et intergénérationnelle par rapport à nos activités. Pourrions-nous tâcher d’éviter de rejeter ou d’exclure d’emblée ceux qui faiblissent, et chercher plutôt à trouver des moyens ingénieux de favoriser leur participation et leur inclusion ? Voilà un exemple de l’esprit qui anime les soins palliatifs selon lequel la vie mérite d’être vécue le plus pleinement possible, et ce, en société, et « jusqu’au bout ». Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
109. Les soins palliatifs ne signifient pas « fin imminente » ! ; date de publication : 4 juillet 2018
Certains, lorsqu’ils reçoivent une référence aux soins palliatifs, entendent automatiquement « fin imminente ». Pourtant, il serait tellement plus souhaitable de percevoir cette référence comme l’avantage précieux qu’elle représente sur plusieurs plans. Une telle référence ouvre la porte à toutes sortes de soins de confort, y compris à domicile, tant et aussi longtemps que ce sera désiré, ou encore, lorsque jumelé avec un pronostic de fin de vie d’environ trois mois, l’accès à une place en maison de soins palliatifs (espèce de petit paradis terrestre, toutes choses considérées, où les patients et leurs visiteurs sont traités aux petits oignons). Par ailleurs, les soins palliatifs peuvent être offerts sur une période de temps prolongée. La durée de vie estimée de trois mois n’est pas du tout requise pour une référence aux soins palliatifs en général. Certains en profitent pendant de longs mois et même parfois des années, avec, entre autres, l’accès à des centres de jour en soins palliatifs. Ces soins comprennent, entre autres, l’accompagnement de bénévoles dûment formés qui ont à cœur d’être la présence de qualité sur laquelle les gens en fin de vie et leurs familles peuvent compter. Certains sont tellement ravivés par les soins palliatifs qu’ils dépassent de beaucoup leur estimation de durée de vie restante et d’autres voient même leur diagnostic se renverser ! Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
110. Accompagner un catholique en fin de vie ; date de publication : 18 juillet 2018
Nous pouvons être surpris de voir qu’en fin de vie, il arrive que les gens fassent un retour à leurs croyances, même si celles-ci pourraient sembler avoir été laissées de côté depuis un certain temps. Le rôle de l’accompagnateur Albatros est de respecter les croyances de toute personne, quelles qu’elles soient, en essayant d’y répondre le mieux possible. Pour la présente chronique, examinons la croyance catholique. Le catholique croit en la vie éternelle et en la résurrection, alors il n’est pas rare qu’il ou elle demande la sainte communion (pain de vie éternelle) assez régulièrement, le sacrement des malades (onction d’huile sainte), puis le sacrement du viatique lors des derniers moments de lucidité. Certains aimeront aussi se faire aider pour la méditation quotidienne du chapelet du jour. S’ils ne peuvent assister à la messe, ils aimeront peut-être entendre les lectures du jour à partir du Prions en Église. La prière de communion spirituelle pourra venir remplacer la communion réelle, au besoin. Enfin, des enregistrements de musique d’Église pourraient leur apporter sérénité et réconfort, même en état d’inconscience, car l’ouïe est le dernier sens à quitter le corps. Ce sont toutes des demandes que la personne accompagnée peut faire. Le bénévole ne propose pas, il ne fait que donner suite aux demandes. Il peut demander à l’intervenant spirituel du lieu si ces éléments sont déjà en place. Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
111. Les soins palliatifs sont un service essentiel ; date de publication : 1er août 2018
La nouvelle loi sur les soins de fin de vie a élevé les soins palliatifs au statut de service essentiel à la population. Les patients et leurs familles ont le droit de s’en prévaloir. Il s’agit de soins non curatifs mais plutôt d’optimisation de la qualité de vie sur tous les plans, physique, social, émotionnel et spirituel. Les soins palliatifs commencent dès l’annonce d’un diagnostic grave. Il faut les distinguer des soins de fin de vie, lesquels s’appliquent aux dernières soixante-douze heures de vie environ. Avant cela, il y a encore beaucoup de vie à vivre ! C’est dès l’annonce du diagnostic que les services gratuits d’accompagnement Albatros sont disponibles. Les services Albatros ne nécessitent aucunement une hospitalisation. Ils sont offerts à l’hôpital mais aussi à domicile et en CHSLD. Le truc c’est de savoir que les soins palliatifs existent et de ne pas hésiter à les demander, et d’insister même au besoin. La demande d’accompagnement Albatros peut être logée directement auprès d’Albatros, qui communique celle-ci à l’intervenant pivot de l’établissement, ou encore auprès d’un travailleur social de l’établissement. L’accompagnement Albatros se fait sur trois ou quatre heures à la fois. Il est offert tous les jours de la semaine de 9 h du matin à 21 h le soir. L’accompagnateur Albatros a une formation de base et continue sur la fin de vie et sur la présence de qualité et/ou l’écoute active. Les bénévoles qui ne sont pas Albatros sont plus axés sur l’intervention active, comme l’aide pour manger. Mais l’accompagnement passif (simplement offrir une présence de qualité, sans nécessairement faire quoi que ce soit comme tel), c’est une spécialité fort précieuse des bénévoles Albatros, qui ont une patience d’or.
Isabelle et Ward O’Connor
112. Fin de vie : courbe descendante ou ascendante ? ; date de publication : 15 août 2018
On peut voir la fin de vie comme un déclin, une série de pertes et de deuils. Mais se résume-t-elle à cela ? Une fois les différentes étapes du deuil traversées pour en arriver à la sérénité, et une fois le confort installé grâce aux soins palliatifs, la personne est alors en mesure de vivre une succession de découvertes et d’ouvertures, moins évidentes parce qu’intérieures. Sur le chemin ultime de la vie, combien de témoignages de vécus intenses avec les proches, de pardons, de rapprochements… Ce sont là des gains inestimables, des dénouements, des parcelles d’éternité et de bien-être qui allègent et libèrent la personne pour son grand voyage, son grand envol (eh oui, comme un Albatros !). Enfin, il faut se rappeler que la fin de vie est plutôt une série de monts et de vallées, de moments plus difficiles suivis de moments plus faciles, tant physiquement que spirituellement, et même souvent de moments réellement uniques et forts, comme lorsqu’on atteint le sommet d’une montagne. Il ne faudrait jamais penser que la fin de vie n’est qu’une pente descendante. On se couperait alors de toute une vie qui reste encore à vivre et qui est réellement possible de vivre avec le bon soutien et le bon encadrement.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
113. La fin de vie est une saison ; date de publication : 29 août 2018
La vie est un courant. Celui qui sait suivre le courant naturel de la vie, l’accepter, est celui qui tire assez bien son épingle du jeu. La vie, comme la nature, a des saisons. Chaque saison est importante et a sa raison d’être pour que le cycle soit complet. Même si l’automne peut être triste, et l’hiver peut paraître rude, ils nous enseignent que le dépouillement fait partie de la vie, et ils nous promettent que ce chemin conduit à un renouveau, à un printemps et un été. Pour plusieurs, la fin de vie est le chemin qui conduit à cette nouvelle vie. C’est comme un accouchement, une naissance, à un monde qu’on ne connaissait pas avant, qu’on ne pouvait que soupçonner et entrevoir très partiellement. Il est l’occasion de se préparer à quelque chose de beau et de grand. Pour plusieurs, les pertes sont des allégements qui permettent de conserver l’essentiel, ce qu’il y a de vrai et d’éternel au fond du cœur.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
114. Un brillant exemple du « vivre jusqu’au bout » ; date de publication : 12 septembre 2018
Récemment, on nous présentait aux nouvelles un reportage sur un certain M. Jacques Beaulne, installé depuis quelque temps à la Maison de soins palliatifs gatinoise Mathieu-Froment-Savoie. À quelques jours de son décès, il expliquait fièrement qu’il se réveillait encore chaque matin l’espoir et la joie dans le cœur, que grâce aux bons soins de la Maison, il ne souffrait pas et qu’il désirait maintenant compléter un projet d’étude qui bénéficiera à la région, y travaillant encore chaque jour. M. Beaulne a déjà beaucoup contribué, pendant toute sa vie, à l’essor de sa collectivité, entre autres en lien avec la faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Il a relaté qu’il ne voyait pas pourquoi il ne continuerait pas en ce sens « jusqu’à la fin ». Il était d’une sérénité fort encourageante qui mérite d’être communiquée et connue de tous.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
115. Qu’est-ce qu’une célébration de vie « in vivo » ? ; date de publication : 26 septembre 2018
Après le départ d’un être cher, les personnes qui l’ont aimé et connu se rencontrent, parfois pour la première fois, pour célébrer la vie de cette personne. La célébration de vie « in vivo », pour sa part, se fait du vivant de la personne, quand on sait, ou on sent, que sa pleine lucidité est en décroissance ou sur le point de l’être. Lors de cette célébration, la personne peut, si elle le désire, faire son « testament spirituel ». Elle peut raconter et présenter les réalisations de sa vie dont elle est fière et qu’elle lègue en quelque sorte à l’humanité, une série de choses qui ont amélioré le sort de l’humanité d’une façon ou d’une autre (les améliorations locales sont tout aussi importantes que celles de plus grande portée). Elle peut présenter les différents organismes pour lesquels elle a fait du bénévolat, les causes qui lui ont tenu à cœur, et inviter les gens à faire des dons à ses divers organismes de bienfaisance après son trépas. Elle peut raconter comment elle est fière d’avoir pu traverser telle ou telle épreuve et d’où elle a puisé sa force et son courage pour ce faire. Elle peut présenter les choses qu’elle a créées et qu’elle aimerait voir perdurer, comme par exemple un recueil de recettes savoureuses, simples et nutritives, un site Web informatif, un livre, un CD. Elle peut parler des victoires de l’amour dans sa vie. La célébration de vie « in vivo » est le pendant spirituel du testament qui traite des choses matérielles. Se cantonner à un legs matériel (s’il y en a), ce serait escamoter une partie fort importante de la personne humaine, soit la marque spirituelle de son passage dans ce monde, ce qui lui survivra et ce qui contient donc une parcelle d’éternité.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
116. Prochaine formation Albatros ; date de publication : 10 octobre 2018
La prochaine formation Albatros de base de trente-six heures en accompagnement bénévole en fin de vie se tiendra à Mont-Laurier les 20-21 et 27-28 octobre et les 10-11 novembre 2018. La date limite d’inscription est le 12 octobre. Cette formation, offerte en douze cours sur trois fins de semaine, permet à toute personne intéressée, bénévole, professionnel ou pas, d’apprivoiser la mort, que ce soit la sienne ou celle d’autrui. C’est avant tout un grand enrichissement personnel, et si la personne se sent interpellée, par la suite, elle peut choisir de devenir bénévole accompagnateur, mais il n’existe aucune obligation en ce sens à la suite de la formation. Pour de plus amples renseignements, composer le (819) 623-1612. Les personnes intéressées peuvent provenir tant de la MRC Antoine-Labelle que de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, car il existe un organisme Albatros pour chacune de ces deux MRC.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
117. Laisser partir l’être cher ; date de publication : 24 octobre 2018
Lorsqu’une personne passe aux soins palliatifs, elle a tout un processus de deuil à traverser. Ce processus comprend plusieurs dimensions, dont le déni, le marchandage, la colère, la tristesse et enfin l’acceptation/sérénité (sans ordre prédéfini, et certaines dimensions peuvent ne pas survenir ou encore revenir plus d’une fois). Eh bien, ce processus, il ne se limite pas à la personne en fin de vie. Ses proches doivent le traverser tout autant. Les bénévoles Albatros sont formés pour accompagner tant la personne en fin de vie que ses proches dans ce processus pour pouvoir laisser partir l’être cher sereinement. Voilà qui aide beaucoup au processus de deuil après le départ également.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
118. Albatros est une ressource pour les proches aidants de personnes en soins palliatifs jusqu’en fin de vie ;
Date de publication : 7 novembre 2018
Les proches aidants d’une personne en soins palliatifs désirent être avec cette personne autant que possible, ne pas perdre un seul instant de ces moments précieux, jusqu’en fin de vie. Toujours est-il que pour ceux qui n’ont pas un réseau de soutien élargi, comme par exemple une famille nombreuse ou à proximité, ce noble idéal devient parfois impossible. On peut alors choisir de faire appel aux bénévoles de l’établissement de santé rattaché à la personne en soins palliatifs. Il est possible que ces bénévoles aient une formation en accompagnement en soins palliatifs, mais ce n’est pas toujours le cas. Aussi, les bénévoles d’établissements sont polyvalents, ils ont beaucoup d’expérience avec l’accompagnement des malades qui ne sont pas en soins palliatifs, ce qui est tout à fait différent. Si le ou les proche(s) aidant(s) choisit/choisissent de faire appel aux bénévoles Albatros, qui eux, ne sont pas des bénévoles de l’établissement comme tel, ils auront des personnes qui ont une formation de base de douze cours en accompagnement en soins palliatifs ainsi qu’une formation continue par la suite. Ce sont des bénévoles spécialisés en soins palliatifs. Ils n’accompagnent qu’en soins palliatifs alors ils sont certains de toujours prodiguer l’approche des soins palliatifs, qui est totalement différente de l’approche en soins curatifs. Les familles, ou les personnes en soins palliatifs elles-mêmes, peuvent, si elles le désirent, faire appel directement à Albatros aux coordonnées qui figurent à l’entête. Albatros est un organisme communautaire reconnu par le ministère de la Santé et les services d’accompagnement de l’organisme, tant auprès de la personne en soins palliatifs que de ses proches (comment accompagner et laisser partir l’être cher), sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
119. Qu’est-ce le mouvement Albatros peut faire pour vous ? ; date de publication : 21 novembre 2018
Albatros est un organisme communautaire reconnu par le ministère de la Santé. Les bénévoles Albatros accompagnent gratuitement : a) les personnes atteintes de maladies graves posant une menace potentielle à la vie (p. ex. AVC, infarctus, cancer) ; b) les proches aidants de ces personnes. C’est un accompagnement au cheminement à la sérénité. Les bénévoles Albatros ont une formation de base de douze cours ainsi qu’une formation continue par la suite.
Les personnes malades ou leurs proches aidants peuvent faire appel à Albatros directement, ce même si la personne malade est hospitalisée ou réside dans un CHSLD. Les établissements de santé proposerons toutes les ressources disponibles, dont les bénévoles de l’établissement à l’interne, ainsi que les bénévoles Albatros qui viennent de l’externe. Ce sont deux types d’accompagnement différents et complémentaires. Il est possible de bénéficier de l’un ou de l’autre, ou encore des deux en même temps.
La personne malade ne doit pas nécessairement : a) être inscrite à un programme de soins palliatifs ; b) être hospitalisée ; c) être alitée ; d) être rendue en « fin de vie » ; e) être consciente et lucide ; f) avoir reçu un pronostic de fin de vie (estimation de temps qu’il reste à vivre). L’accompagnement se fait à domicile ou en établissement. Il se fait par plages de quatre heures, entre 9 h et 21 h, trois cent soixante-cinq jours par année. Il peut avoir une durée indéterminée, soit tant que les services sont demandés et désirés.
Isabelle et Ward O’Connor
120. Accompagner les personnes âgées en fin de vie ; date de publication : 5 décembre 2018
Pour bien accompagner une personne en fin de vie qui est âgée, il faut adapter notre approche en fonction des défis propres à l’âge avancé. Pour favoriser la communication, la diminution des capacités sensorielles doit être prise en compte. Prenons d’abord l’ouïe. Une bonne part des personnes âgées ont besoin d’un appareil auditif pour bien entendre. Est-ce qu’elle le porte ? Est-ce que la pile est bien chargée ? Est-ce que, lorsque la personne enlève son appareil, elle déloge la pile de l’appareil pour éviter que l’appareil ne fonctionne en surchauffe et fasse des sons stridents de « feedback » ? Connaissons-nous sa meilleure oreille et nous plaçons-nous de ce côté pour lui parler ? Ou, au contraire, est-ce que son ouïe est très bonne et nous parlons-lui fort pour rien, ce qui peut être épuisant pour elle ? La plupart des personnes âgées, pour bien entendre et comprendre, ont plutôt besoin qu’on leur parle lentement et en les regardant. On doit aussi leur laisser beaucoup de temps pour répondre. Il faut s’avoir s’adapter au rythme de la personne qu’on accompagne. Lorsque l’amour est présent, la patience correspondante nous vient. Pourquoi se presser quand le but est de vivre le moment présent ? Laissons la personne accompagnée nous apprendre cette leçon de vie fort importante et utile. Elle a beaucoup à nous montrer et à nous donner.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement bénévoles et gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
121. Décoder le non-verbal en fin de vie ; date de publication : 19 décembre 2018
La communication passe à quatre-vingt treize pour cent par le non-verbal. Un bon accompagnateur Albatros est sensibilisé à cette réalité fort pertinente en fin de vie. Il sait que même si la personne ne peut peut-être pas verbaliser, elle est tout autant présente et communicative, mais autrement. Sachant aussi que le sens de l’ouïe demeure jusqu’au bout de la vie physique, le bénévole Albatros ne parlera jamais près de la personne comme si elle n’était pas là. Il traitera toujours la personne comme l’être entièrement vivant et présent qu’elle est, jusqu’au bout.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Les personnes en fin de vie ont souvent le réflexe de se trouver comme un fardeau pour leurs proches aidants. Pour cette raison, il peut arriver qu’elles refusent de se laisser aider. Mais les personnes qui les aiment désirent être présentes et utiles pour elles. Pouvoir aider quelqu’un, pouvoir participer à son bien-être, à son soulagement, ça aide les aidants à se sentir mieux et moins désemparés et démunis. Si les tâches à accomplir sont nombreuses ou prolongées, alors la solution, c’est le partage, la répartition du soutien à apporter, au sein d’une équipe, d’un réseau, à constituer pour la noble mission de l’accompagnement en fin de vie. Il y a l’équipe des soignants en soins palliatifs, ce qui est déjà beaucoup. Mais ces gens apprécient beaucoup la participation active des proches et amis dans le confort, le réconfort et l’aide à apporter, ainsi que des bénévoles formés spécialement pour compléter ledit réseau. Ainsi, tout l’effort concerté devient un ballet, une danse, et non plus un marathon exténuant. La solution se trouve, encore et toujours, dans la solidarité.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
97. Confronter l’isolement ; date de publication : 17 janvier 2018
« Le choc a été terrible lorsque mon oncologue nous a annoncé, à mon épouse et moi, que mon cancer ne pouvait pas être éliminé, qu’on pouvait seulement en ralentir l’évolution… Nous nous sentons parfois isolés. Mon épouse n’est pas malade mais sa vie tourne presque uniquement autour de ma maladie. Je me sens un peu coupable et ose de moins en moins lui faire part de mes préoccupations, pour ne pas en ajouter.
Je suis, enfin j’étais, confronté de plus en plus à ma solitude et à mes inquiétudes. J’avais besoin de parler à quelqu’un d’autre, parler de tout et de rien, de ne pas être réduit qu’à ma maladie, de me distraire et de pouvoir, à l’occasion, dire mon désarroi sans que cela porte à conséquence.
Un bénévole Albatros m’a été recommandé par l’équipe d’oncologie. D’abord, j’ai hésité, je n’ai pas besoin de gardien, me disais-je, mais j’ai finalement accepté; heureusement ! J’appréhendais la première recontre, j’avais peur d’être envahi. À mon grand étonnement, à la fin de celle-ci, c’est moi qui lui ai demandé s’il reviendrait me voir. Nous nous voyons une fois par semaine, ma conjointe en profite pour revoir ses amies, nous parlons politique, de hockey, du dernier livre lu, et parfois, quand le cœur m’en dit, je lui parle de moi. Ces rencontres me permettent de me sentir autre chose qu’une personne malade. Merci, Albatros ! ». La présente chronique est reproduite avec la permission de son auteur, soit Albatros Lévis.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
98. Une expérience d’accompagnement en fin de vie ; date de publication : 31 janvier 2018
Je me rappelle ce que m’a dit un homme qui, lors de ma troisième visite comme bénévole Albatros, alors qu’il regardait en silence sa conjointe travailler dans les fleurs au-devant de leur maison : « Elle n’a jamais aimé s’occuper des fleurs, c’était ma responsabilité. » Puis, un silence. « Elle a toujours été plus forte que moi. Même à la mort de notre premier enfant, alors qu’il n’avait que trois ans. C’est elle qui m’a appris la nouvelle en rentrant du travail. » Puis, un autre silence. « Si ce n’était pas d’elle, je serais déjà parti. Bientôt, j’irai rejoindre cet enfant et je pourrai lui donner ce que je me suis engagé à donner à mes autres enfants toute ma vie. Ils sont grands maintenant, ils ont moins besoin de moi. » De telles confidences, j’ai eu le privilège d’en recevoir à plusieurs reprises lors de mes accompagnements. Le point commun de chacune d’elles était que les pertes du passé cherchent à s’exprimer dans les deuils du présent, soit pour favoriser l’adaptation positive ou pour permettre d’intégrer ce qui avait été perdu afin de ne jamais l’oublier. Sachez écouter en silence la personne malade, elle vous fera des cadeaux inoubliables. La présente chronique est reproduite avec la permission de son auteur, Albatros Lévis.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
99. Qu’est-ce que l’approche palliative ? ; date de publication : 14 février 2018
L’approche palliative en fin de vie requiert l’arrêt de toute forme d’examens et même de traitements inutiles et invasifs qui ne font que déranger la personne en fin de vie (p. ex., prises de sang, etc). C’est le fait de fournir à la personne mourante un milieu de vie qui soit paisible, où il ou elle puisse dormir sans se faire déranger à toute heure du jour et de la nuit par d’autres patients ou par le travail du personnel soignant qui s’attarde auprès des autres malades. C’est offrir à cette personne la présence sécurisante et continue (autant que désiré) d’un bénévole accompagnant dûment formé pour la tâche, en compagnie de qui la personne se sentira à l’aise de dormir, sachant que la personne ira chercher de l’aide pour elle au besoin. C’est fournir à cette personne un endroit qui ait suffisamment d’espace pour permettre à la visite de s’asseoir confortablement autour du lit et même de dormir dans un lit d’appoint, tout près. C’est offrir à la personne la certitude qu’il y aura un accès 24-7 aux antidouleurs nécessaires pour la garder confortable, ainsi qu’au personnel requis pour un tel accès (pharmacien, médecin, infirmière). C’est un souci constant de l’hygiène, au moyen de bains adaptés à la capacité de mobilité de la personne. C’est la certitude que la personne sera bougée dans son lit plusieurs fois par jour pour éviter les plaies de lit. C’est le respect du désir éventuel de la personne de ne plus manger ou boire. C’est la possibilité d’être sortie à l’extérieur pour prendre le grand air si possible. C’est le regard de l’autre qui dit « Vous êtes digne et vous êtes vivant(e) jusqu’au bout, quel que soit votre état ».
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
100. Les bienfaits d’être au ralenti ; date de publication : 28 février 2018
En fin de vie, les gens sont contraints de ralentir la cadence. Les capacités et les forces sont amoindries. La mobilité se restreint. Les sens s’amenuisent. C’est un passage obligé de l’action à l’être. Plus jeune, on peut s’entraîner à cet état d’être en aménageant notre vie de moments de ralentissement, de réflexion, de silence, de recueillement ou de prière. On pourra alors peut-être avoir plus le goût, dans nos derniers moments, de préférer la simple présence et disponibilité aux autres, même silencieuse s’il le faut, à l’action frénétique dans tous les sens, alors qu’on s’apprête à quitter ce monde dont on n’emportera rien avec nous, sinon la qualité de nos relations humaines. Une présence aimante n’a pas de prix, dans un sens comme dans l’autre.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
101. Vivre la fin de vie d’un proche ; date de publication : 14 mars 2018
La fin de vie d’un être cher peut s’avérer un défi de taille si elle est vécue en vase clos. Il est certain que cet ultime chapitre de la vie comporte des modes d’emploi bien précis, lesquels s’articulent tous autour du principe de la solidarité. Tout comme l’équipe de soignants en soins palliatifs se doit d’être interdisciplinaire (un médecin ne peut entreprendre cette tâche en solo sans y laisser des plumes et sans manquer à l’esprit des soins palliatifs, soit le traitement de la personne dans les cinq dimensions humaines et non pas dans la seule dimension corporelle ou physique), les proches aidants se doivent de se munir d’un réseau de soutien élargi. Les visites, les rendez-vous, la médicamentation, l’accompagnement et les autres soins ne peuvent relever de sa seule responsabilité. Si la famille et les amis sont absents ou non disponibles, on se prévaudra alors des services d’accompagnement et de répit qui existent au sein de la collectivité, dont, bien sûr, l’accompagnement gratuit en fin de vie prodigué par les bénévoles formés du mouvement Albatros. La charge ainsi répartie, cette étape si importante de la vie peut être vécue dans la sérénité et l’harmonie. L’expérience devient fort instructive, pour les petits-enfants, les soignants et la société en général, concernant la beauté et la puissance de la solidarité humaine pour permettre aux gens de vivre pleinement jusqu’à leur dernier souffle, n’oubliant pas que la sédation palliative (sommeil induit) peut constituer un moyen de dernier recours pour apaiser la personne si les autres moyens palliatifs ne suffisent pas à rendre la personne confortable. Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
102. Le cadeau de l’accompagnement ; date de publication : 28 mars 2018
Un peu perplexes, les gens demandent parfois aux bénévoles Albatros pourquoi et comment ils peuvent trouver de l’agrément à accompagner des personnes en fin de vie. La réponse est un peu comme suit. Les personnes accompagnées, ainsi que leur famille, apprécient tellement notre présence qu’on ne peut que se sentir privilégiés de faire une telle différence dans la vie de gens qu’on connaît à peine. Le temps de cette relation étant compté, on doit aller droit au but. La personne accompagnée parle de ce dont elle a besoin de parler avant de quitter ce monde. Elle fait des confidences qu’on ne saurait mériter, mais pour elle, ça lui fait un bien immense. On lui offre un espace-temps sécuritaire ou elle peut s’abandonner en toute confiance. On lui offre des petits gestes d’aide qui font toute la différence dans sa vie à elle, dans son moment présent. On lui permet d’exprimer ses sentiments. La personne n’a pas peur d’être jugée ou déclarée. Elle sait, et elle sent, que le bénévole Albatros est formé pour cela. Elle est aussi soulagée qu’on allège la tâche de ses proches aidants. Elle est en paix. Voilà qui n’a pas de prix et qui fait chaud au coeur à l’accompagnateur tout autant, si non plus. Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
103. Un accompagnement qui vaut son pesant d’or ; date de publication : 11 avril 2018
Tout près du lit de la personne accompagnée en fin de vie, il y a ces multiples gestes qui peuvent sembler « petits » et qui font de « grandes différences », à preuve, le touchant témoignage qui suit qu’offre M. Frédéric Lavoie, accompagnateur Albatros. « J’étais assis près d’un homme en soins palliatifs. Le téléphone sonne. L’homme n’ayant pas la force d’atteindre le combiné, je lui offre de répondre. Imaginez ! Son fils qui appelle de Miami, et il aimerait avoir des nouvelles de son père. Avec l’oiseau Albatros et sa présence, on fera bien davantage ! Il pourra parler avec son père ! Et ensuite, heureux d’avoir été témoin de cet échange (peut-être ultime… ), de ces émotions partagées, de ces moments inaltérables, je n’ose imaginer le téléphone qui résonne dans le vide.... la main de l'homme qui tente de rejoindre le combiné en vain, l’angoisse du fils à l’autre bout du monde. Je me dis, ‘heureusement, nous étions présents…’. Cette riche présence n’est pas de l’intervention. Elle exprime simplement l’importance d’être présent, respectueux, à l’écoute de la personne que nous accompagnons… la personne la plus importante au monde. » Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
104. Pourquoi la sédation palliative ? date de publication : 25 avril 2018
À qui s’adresse la sédation palliative en fin de vie ? La sédation palliative, qui est un sommeil induit, est quelque chose de réversible. On l’administre, par exemple aux grands brûlés pour les soulager de leur douleur en attendant que celle-ci passe. C’est la même chose en fin de vie. Certaines maladies, certaines conditions, certains symptômes, peuvent résister aux soins palliatifs conventionnels. C’est alors que le soulagement peut passer par le coma artificiel. La personne peut demander que ce sommeil soit maintenu jusqu’à ce qu’elle décède de la condition dont elle est atteinte, ou encore, elle peut désirer que le sommeil soit arrêté, de temps à autres, pour vérifier si la douleur ou les symptômes se sont atténués ou sont devenus plus faciles à traiter. Car la douleur, la souffrance et les symptômes fluctuent selon un grand nombre de facteurs (conditions météorologiques, heure du jour, cycle de la maladie, etc.) et une personne peut connaître de bons moments de soulagement. Chose certaine, la sédation palliative n’entraîne pas la mort. Il n’est pas impossible qu’une personne en fin de vie décède au cours d’un traitement de sédation palliative, mais la cause du décès sera sa condition de santé et non pas la sédation palliative. Certaines personnes préfèrent une mort naturelle. Lorsque leurs symptômes sont difficiles à traiter, la sédation palliative est tout indiquée pour eux.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
105. Avant la mort, il y a la vie ; date de publication : 9 mai 2018
Le film « Last Vegas » est rempli de leçons de vie qui sont fort pertinentes à évoquer dans un contexte comme celui de la présente chronique sur la fin de vie. Tout d’abord, il y avait ce jeune grand-père d’environ 70 ans (Morgan Freeman) qui était, subtilement mais non volontairement, gardé à toutes fins pratiques comme « prisonnier » de la maison de son fils, afin de prévenir la venue d’un autre AVC (accident vasculaire cérébral), même si le grand-père avait tout de même très bien survécu au premier. Ce pauvre jeune grand-père a dû s’enfuir en cachette de sa prison dorée pour pouvoir assister au mariage de son bon ami d’enfance à Las Vegas. Puis, il y a ce copain, justement, qui sortait toujours avec des femmes de la moitié de son âge pour tenter d’oublier qu’il ne rajeunissait pas (Michael Douglas). Venait ensuite leur autre copain d’enfance qui a reçu de sa femme, avant son départ pour ce même mariage, une carte en blanc lui disant « ce qui se passe à Vegas reste à Vegas » (Kevin Kline). Son épouse voulait par tous les moyens qu’il retrouve la flamme d’antan de l’homme vif qu’il a déjà été. Enfin, il y avait le quatrième copain, dont la vie semblait s’être figée dans le temps depuis le décès de sa tendre épouse (Robert De Niro). Le point commun dans la vie de ces quatre amis : qu’il ne faut pas laisser la flamme de la vie s’éteindre en nous ; que qui prend le risque de la vie récolte la vie ; qu’on peut vivre pleinement jusqu’au bout tout en acceptant et en célébrant même fièrement l’étape à laquelle nous sommes rendus dans la vie, y compris nos pertes et nos changements, car la vie est un courant qu’il est beaucoup plus avantageux de suivre que de combattre. Les services d’accompagnement en fin de vie d’Albatros sont entièrement gratuits.
Ward O’Connor
106. Les différentes façons d’inclure les proches en fin de vie ; date de publication : 23 mai 2018
En fin de vie, les façons d’inclure les proches peuvent différer grandement d’une personne à l’autre. Certaines personnes cherchent à éviter que leurs proches ne soient au courant de leur état, de sorte à leur éviter de la peine ou un fardeau. Beaucoup trouvent qu’il est mieux de « déranger le moins possible ». L’accompagnateur Albatros se doit de respecter la volonté de la personne, quelle qu’elle soit. Toujours est-il que plusieurs proches témoignent apprécier être au courant de tout afin de pouvoir participer autant que possible dans l’amélioration de la qualité de vie de la personne en fin de vie. Ils affirment que le fait de pouvoir vivre l’expérience en gradation leur évite un choc plus brutal d’un départ inattendu pour eux. Après une maladie et un départ plus ou moins « secrets », leur deuil est amplifié par des sentiments d’exclusion, de tristesse et même de colère d’avoir manqué leur dernière chance de pouvoir être avec l’être aimé en toute connaissance de cause. Ils témoignent que s’ils avaient su ce qui se passait vraiment, ils auraient pu mieux comprendre les comportements étranges de la personne aimée dans ses derniers moments (car la maladie, les médicaments et les traitements peuvent porter les gens à devenir plus impatients et plus irritables par moment).
Ward O’Connor
107. S’exprimer en fin de vie ; date de publication : 6 juin 2018
En fin de vie, comme à n’importe quel autre moment de la vie, on peut avoir des sentiments et des idées qui sont difficiles à exprimer. On a tellement peur de décevoir et de peiner les gens autour de nous. En outre, on a de moins en moins d’énergie pour faire monter le courage requis pour s’exprimer. Outre l’exutoire bienvenu de la présence d’un bénévole Albatros formé pour accompagner en ce sens, il existe aussi d’autres moyens, dont l’écrit. Écrire ce qu’on ressent, c’est très libérateur. On peut choisir de garder notre écrit pour soi, même s’il s’adresse à une autre personne. On peut choisir de jeter notre écrit. Ou encore, on peut choisir de le remettre à la personne à qui il s’adresse. C’est notre dernière chance d’affirmer qui nous sommes et ce que nous vivons. Il est bénéfique de s’en prévaloir, ne serait-ce que pour se sentir mieux quelques instants, quelques heures, quelques semaines, ou quelques mois. Ce n’est pas sain de garder en dedans ce qu’on veut réellement dire et ce qu’on sent vraiment. Par exemple, si on ne sent pas le désir de nous « battre » avec tel ou tel traitement, il ne faut pas avoir honte de le dire, quitte à décevoir certaines personnes. C’est notre fin de vie et nous avons le droit de la vivre comme nous l’entendons. Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
108. Garder les gens dans le cercle de la vie ; date de publication : 20 juin 2018
Les personnes ayant reçu un diagnostic de fin de vie se voient souvent montrer la voie de sortie bien avant qu’elles n’aient envie de prendre ce virage. Les bien-portants, toujours de façon bien intentionnée, présument que la personne n’a plus la force ou le désir de continuer à participer aux activités qui lui sont chères. Il n’est pas rare qu’on la remplace ou qu’on supprime son nom des listes de membres, des listes d’envoi, ou autres, avant même qu’elle ne l’ait demandé ou qu’elle n’ait présenté une lettre de démission. Il en va de même pour les personnes âgées. Simplement parce qu’elles sont peut-être moins mobiles ou plus fragiles, cela ne signifie pas nécessairement pour autant qu’elles ont le goût de se désister des groupes et des activités qui leurs sont chers. Il serait souhaitable, comme société, de penser de façon toujours inclusive et intergénérationnelle par rapport à nos activités. Pourrions-nous tâcher d’éviter de rejeter ou d’exclure d’emblée ceux qui faiblissent, et chercher plutôt à trouver des moyens ingénieux de favoriser leur participation et leur inclusion ? Voilà un exemple de l’esprit qui anime les soins palliatifs selon lequel la vie mérite d’être vécue le plus pleinement possible, et ce, en société, et « jusqu’au bout ». Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
109. Les soins palliatifs ne signifient pas « fin imminente » ! ; date de publication : 4 juillet 2018
Certains, lorsqu’ils reçoivent une référence aux soins palliatifs, entendent automatiquement « fin imminente ». Pourtant, il serait tellement plus souhaitable de percevoir cette référence comme l’avantage précieux qu’elle représente sur plusieurs plans. Une telle référence ouvre la porte à toutes sortes de soins de confort, y compris à domicile, tant et aussi longtemps que ce sera désiré, ou encore, lorsque jumelé avec un pronostic de fin de vie d’environ trois mois, l’accès à une place en maison de soins palliatifs (espèce de petit paradis terrestre, toutes choses considérées, où les patients et leurs visiteurs sont traités aux petits oignons). Par ailleurs, les soins palliatifs peuvent être offerts sur une période de temps prolongée. La durée de vie estimée de trois mois n’est pas du tout requise pour une référence aux soins palliatifs en général. Certains en profitent pendant de longs mois et même parfois des années, avec, entre autres, l’accès à des centres de jour en soins palliatifs. Ces soins comprennent, entre autres, l’accompagnement de bénévoles dûment formés qui ont à cœur d’être la présence de qualité sur laquelle les gens en fin de vie et leurs familles peuvent compter. Certains sont tellement ravivés par les soins palliatifs qu’ils dépassent de beaucoup leur estimation de durée de vie restante et d’autres voient même leur diagnostic se renverser ! Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
110. Accompagner un catholique en fin de vie ; date de publication : 18 juillet 2018
Nous pouvons être surpris de voir qu’en fin de vie, il arrive que les gens fassent un retour à leurs croyances, même si celles-ci pourraient sembler avoir été laissées de côté depuis un certain temps. Le rôle de l’accompagnateur Albatros est de respecter les croyances de toute personne, quelles qu’elles soient, en essayant d’y répondre le mieux possible. Pour la présente chronique, examinons la croyance catholique. Le catholique croit en la vie éternelle et en la résurrection, alors il n’est pas rare qu’il ou elle demande la sainte communion (pain de vie éternelle) assez régulièrement, le sacrement des malades (onction d’huile sainte), puis le sacrement du viatique lors des derniers moments de lucidité. Certains aimeront aussi se faire aider pour la méditation quotidienne du chapelet du jour. S’ils ne peuvent assister à la messe, ils aimeront peut-être entendre les lectures du jour à partir du Prions en Église. La prière de communion spirituelle pourra venir remplacer la communion réelle, au besoin. Enfin, des enregistrements de musique d’Église pourraient leur apporter sérénité et réconfort, même en état d’inconscience, car l’ouïe est le dernier sens à quitter le corps. Ce sont toutes des demandes que la personne accompagnée peut faire. Le bénévole ne propose pas, il ne fait que donner suite aux demandes. Il peut demander à l’intervenant spirituel du lieu si ces éléments sont déjà en place. Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
111. Les soins palliatifs sont un service essentiel ; date de publication : 1er août 2018
La nouvelle loi sur les soins de fin de vie a élevé les soins palliatifs au statut de service essentiel à la population. Les patients et leurs familles ont le droit de s’en prévaloir. Il s’agit de soins non curatifs mais plutôt d’optimisation de la qualité de vie sur tous les plans, physique, social, émotionnel et spirituel. Les soins palliatifs commencent dès l’annonce d’un diagnostic grave. Il faut les distinguer des soins de fin de vie, lesquels s’appliquent aux dernières soixante-douze heures de vie environ. Avant cela, il y a encore beaucoup de vie à vivre ! C’est dès l’annonce du diagnostic que les services gratuits d’accompagnement Albatros sont disponibles. Les services Albatros ne nécessitent aucunement une hospitalisation. Ils sont offerts à l’hôpital mais aussi à domicile et en CHSLD. Le truc c’est de savoir que les soins palliatifs existent et de ne pas hésiter à les demander, et d’insister même au besoin. La demande d’accompagnement Albatros peut être logée directement auprès d’Albatros, qui communique celle-ci à l’intervenant pivot de l’établissement, ou encore auprès d’un travailleur social de l’établissement. L’accompagnement Albatros se fait sur trois ou quatre heures à la fois. Il est offert tous les jours de la semaine de 9 h du matin à 21 h le soir. L’accompagnateur Albatros a une formation de base et continue sur la fin de vie et sur la présence de qualité et/ou l’écoute active. Les bénévoles qui ne sont pas Albatros sont plus axés sur l’intervention active, comme l’aide pour manger. Mais l’accompagnement passif (simplement offrir une présence de qualité, sans nécessairement faire quoi que ce soit comme tel), c’est une spécialité fort précieuse des bénévoles Albatros, qui ont une patience d’or.
Isabelle et Ward O’Connor
112. Fin de vie : courbe descendante ou ascendante ? ; date de publication : 15 août 2018
On peut voir la fin de vie comme un déclin, une série de pertes et de deuils. Mais se résume-t-elle à cela ? Une fois les différentes étapes du deuil traversées pour en arriver à la sérénité, et une fois le confort installé grâce aux soins palliatifs, la personne est alors en mesure de vivre une succession de découvertes et d’ouvertures, moins évidentes parce qu’intérieures. Sur le chemin ultime de la vie, combien de témoignages de vécus intenses avec les proches, de pardons, de rapprochements… Ce sont là des gains inestimables, des dénouements, des parcelles d’éternité et de bien-être qui allègent et libèrent la personne pour son grand voyage, son grand envol (eh oui, comme un Albatros !). Enfin, il faut se rappeler que la fin de vie est plutôt une série de monts et de vallées, de moments plus difficiles suivis de moments plus faciles, tant physiquement que spirituellement, et même souvent de moments réellement uniques et forts, comme lorsqu’on atteint le sommet d’une montagne. Il ne faudrait jamais penser que la fin de vie n’est qu’une pente descendante. On se couperait alors de toute une vie qui reste encore à vivre et qui est réellement possible de vivre avec le bon soutien et le bon encadrement.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
113. La fin de vie est une saison ; date de publication : 29 août 2018
La vie est un courant. Celui qui sait suivre le courant naturel de la vie, l’accepter, est celui qui tire assez bien son épingle du jeu. La vie, comme la nature, a des saisons. Chaque saison est importante et a sa raison d’être pour que le cycle soit complet. Même si l’automne peut être triste, et l’hiver peut paraître rude, ils nous enseignent que le dépouillement fait partie de la vie, et ils nous promettent que ce chemin conduit à un renouveau, à un printemps et un été. Pour plusieurs, la fin de vie est le chemin qui conduit à cette nouvelle vie. C’est comme un accouchement, une naissance, à un monde qu’on ne connaissait pas avant, qu’on ne pouvait que soupçonner et entrevoir très partiellement. Il est l’occasion de se préparer à quelque chose de beau et de grand. Pour plusieurs, les pertes sont des allégements qui permettent de conserver l’essentiel, ce qu’il y a de vrai et d’éternel au fond du cœur.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
114. Un brillant exemple du « vivre jusqu’au bout » ; date de publication : 12 septembre 2018
Récemment, on nous présentait aux nouvelles un reportage sur un certain M. Jacques Beaulne, installé depuis quelque temps à la Maison de soins palliatifs gatinoise Mathieu-Froment-Savoie. À quelques jours de son décès, il expliquait fièrement qu’il se réveillait encore chaque matin l’espoir et la joie dans le cœur, que grâce aux bons soins de la Maison, il ne souffrait pas et qu’il désirait maintenant compléter un projet d’étude qui bénéficiera à la région, y travaillant encore chaque jour. M. Beaulne a déjà beaucoup contribué, pendant toute sa vie, à l’essor de sa collectivité, entre autres en lien avec la faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Il a relaté qu’il ne voyait pas pourquoi il ne continuerait pas en ce sens « jusqu’à la fin ». Il était d’une sérénité fort encourageante qui mérite d’être communiquée et connue de tous.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
115. Qu’est-ce qu’une célébration de vie « in vivo » ? ; date de publication : 26 septembre 2018
Après le départ d’un être cher, les personnes qui l’ont aimé et connu se rencontrent, parfois pour la première fois, pour célébrer la vie de cette personne. La célébration de vie « in vivo », pour sa part, se fait du vivant de la personne, quand on sait, ou on sent, que sa pleine lucidité est en décroissance ou sur le point de l’être. Lors de cette célébration, la personne peut, si elle le désire, faire son « testament spirituel ». Elle peut raconter et présenter les réalisations de sa vie dont elle est fière et qu’elle lègue en quelque sorte à l’humanité, une série de choses qui ont amélioré le sort de l’humanité d’une façon ou d’une autre (les améliorations locales sont tout aussi importantes que celles de plus grande portée). Elle peut présenter les différents organismes pour lesquels elle a fait du bénévolat, les causes qui lui ont tenu à cœur, et inviter les gens à faire des dons à ses divers organismes de bienfaisance après son trépas. Elle peut raconter comment elle est fière d’avoir pu traverser telle ou telle épreuve et d’où elle a puisé sa force et son courage pour ce faire. Elle peut présenter les choses qu’elle a créées et qu’elle aimerait voir perdurer, comme par exemple un recueil de recettes savoureuses, simples et nutritives, un site Web informatif, un livre, un CD. Elle peut parler des victoires de l’amour dans sa vie. La célébration de vie « in vivo » est le pendant spirituel du testament qui traite des choses matérielles. Se cantonner à un legs matériel (s’il y en a), ce serait escamoter une partie fort importante de la personne humaine, soit la marque spirituelle de son passage dans ce monde, ce qui lui survivra et ce qui contient donc une parcelle d’éternité.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
116. Prochaine formation Albatros ; date de publication : 10 octobre 2018
La prochaine formation Albatros de base de trente-six heures en accompagnement bénévole en fin de vie se tiendra à Mont-Laurier les 20-21 et 27-28 octobre et les 10-11 novembre 2018. La date limite d’inscription est le 12 octobre. Cette formation, offerte en douze cours sur trois fins de semaine, permet à toute personne intéressée, bénévole, professionnel ou pas, d’apprivoiser la mort, que ce soit la sienne ou celle d’autrui. C’est avant tout un grand enrichissement personnel, et si la personne se sent interpellée, par la suite, elle peut choisir de devenir bénévole accompagnateur, mais il n’existe aucune obligation en ce sens à la suite de la formation. Pour de plus amples renseignements, composer le (819) 623-1612. Les personnes intéressées peuvent provenir tant de la MRC Antoine-Labelle que de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, car il existe un organisme Albatros pour chacune de ces deux MRC.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
117. Laisser partir l’être cher ; date de publication : 24 octobre 2018
Lorsqu’une personne passe aux soins palliatifs, elle a tout un processus de deuil à traverser. Ce processus comprend plusieurs dimensions, dont le déni, le marchandage, la colère, la tristesse et enfin l’acceptation/sérénité (sans ordre prédéfini, et certaines dimensions peuvent ne pas survenir ou encore revenir plus d’une fois). Eh bien, ce processus, il ne se limite pas à la personne en fin de vie. Ses proches doivent le traverser tout autant. Les bénévoles Albatros sont formés pour accompagner tant la personne en fin de vie que ses proches dans ce processus pour pouvoir laisser partir l’être cher sereinement. Voilà qui aide beaucoup au processus de deuil après le départ également.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
118. Albatros est une ressource pour les proches aidants de personnes en soins palliatifs jusqu’en fin de vie ;
Date de publication : 7 novembre 2018
Les proches aidants d’une personne en soins palliatifs désirent être avec cette personne autant que possible, ne pas perdre un seul instant de ces moments précieux, jusqu’en fin de vie. Toujours est-il que pour ceux qui n’ont pas un réseau de soutien élargi, comme par exemple une famille nombreuse ou à proximité, ce noble idéal devient parfois impossible. On peut alors choisir de faire appel aux bénévoles de l’établissement de santé rattaché à la personne en soins palliatifs. Il est possible que ces bénévoles aient une formation en accompagnement en soins palliatifs, mais ce n’est pas toujours le cas. Aussi, les bénévoles d’établissements sont polyvalents, ils ont beaucoup d’expérience avec l’accompagnement des malades qui ne sont pas en soins palliatifs, ce qui est tout à fait différent. Si le ou les proche(s) aidant(s) choisit/choisissent de faire appel aux bénévoles Albatros, qui eux, ne sont pas des bénévoles de l’établissement comme tel, ils auront des personnes qui ont une formation de base de douze cours en accompagnement en soins palliatifs ainsi qu’une formation continue par la suite. Ce sont des bénévoles spécialisés en soins palliatifs. Ils n’accompagnent qu’en soins palliatifs alors ils sont certains de toujours prodiguer l’approche des soins palliatifs, qui est totalement différente de l’approche en soins curatifs. Les familles, ou les personnes en soins palliatifs elles-mêmes, peuvent, si elles le désirent, faire appel directement à Albatros aux coordonnées qui figurent à l’entête. Albatros est un organisme communautaire reconnu par le ministère de la Santé et les services d’accompagnement de l’organisme, tant auprès de la personne en soins palliatifs que de ses proches (comment accompagner et laisser partir l’être cher), sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
119. Qu’est-ce le mouvement Albatros peut faire pour vous ? ; date de publication : 21 novembre 2018
Albatros est un organisme communautaire reconnu par le ministère de la Santé. Les bénévoles Albatros accompagnent gratuitement : a) les personnes atteintes de maladies graves posant une menace potentielle à la vie (p. ex. AVC, infarctus, cancer) ; b) les proches aidants de ces personnes. C’est un accompagnement au cheminement à la sérénité. Les bénévoles Albatros ont une formation de base de douze cours ainsi qu’une formation continue par la suite.
Les personnes malades ou leurs proches aidants peuvent faire appel à Albatros directement, ce même si la personne malade est hospitalisée ou réside dans un CHSLD. Les établissements de santé proposerons toutes les ressources disponibles, dont les bénévoles de l’établissement à l’interne, ainsi que les bénévoles Albatros qui viennent de l’externe. Ce sont deux types d’accompagnement différents et complémentaires. Il est possible de bénéficier de l’un ou de l’autre, ou encore des deux en même temps.
La personne malade ne doit pas nécessairement : a) être inscrite à un programme de soins palliatifs ; b) être hospitalisée ; c) être alitée ; d) être rendue en « fin de vie » ; e) être consciente et lucide ; f) avoir reçu un pronostic de fin de vie (estimation de temps qu’il reste à vivre). L’accompagnement se fait à domicile ou en établissement. Il se fait par plages de quatre heures, entre 9 h et 21 h, trois cent soixante-cinq jours par année. Il peut avoir une durée indéterminée, soit tant que les services sont demandés et désirés.
Isabelle et Ward O’Connor
120. Accompagner les personnes âgées en fin de vie ; date de publication : 5 décembre 2018
Pour bien accompagner une personne en fin de vie qui est âgée, il faut adapter notre approche en fonction des défis propres à l’âge avancé. Pour favoriser la communication, la diminution des capacités sensorielles doit être prise en compte. Prenons d’abord l’ouïe. Une bonne part des personnes âgées ont besoin d’un appareil auditif pour bien entendre. Est-ce qu’elle le porte ? Est-ce que la pile est bien chargée ? Est-ce que, lorsque la personne enlève son appareil, elle déloge la pile de l’appareil pour éviter que l’appareil ne fonctionne en surchauffe et fasse des sons stridents de « feedback » ? Connaissons-nous sa meilleure oreille et nous plaçons-nous de ce côté pour lui parler ? Ou, au contraire, est-ce que son ouïe est très bonne et nous parlons-lui fort pour rien, ce qui peut être épuisant pour elle ? La plupart des personnes âgées, pour bien entendre et comprendre, ont plutôt besoin qu’on leur parle lentement et en les regardant. On doit aussi leur laisser beaucoup de temps pour répondre. Il faut s’avoir s’adapter au rythme de la personne qu’on accompagne. Lorsque l’amour est présent, la patience correspondante nous vient. Pourquoi se presser quand le but est de vivre le moment présent ? Laissons la personne accompagnée nous apprendre cette leçon de vie fort importante et utile. Elle a beaucoup à nous montrer et à nous donner.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement bénévoles et gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
121. Décoder le non-verbal en fin de vie ; date de publication : 19 décembre 2018
La communication passe à quatre-vingt treize pour cent par le non-verbal. Un bon accompagnateur Albatros est sensibilisé à cette réalité fort pertinente en fin de vie. Il sait que même si la personne ne peut peut-être pas verbaliser, elle est tout autant présente et communicative, mais autrement. Sachant aussi que le sens de l’ouïe demeure jusqu’au bout de la vie physique, le bénévole Albatros ne parlera jamais près de la personne comme si elle n’était pas là. Il traitera toujours la personne comme l’être entièrement vivant et présent qu’elle est, jusqu’au bout.
Les services Albatros d’accompagnement bénévole en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
2019
122. Les derniers moments de vie ; date de publication : 2 janvier 2019
Dans les derniers moments de la vie, il est bon que ça se passe en silence. Selon les croyances de la personne, après qu’elle ait reçu les soins et les rituels correspondant à ses croyances, croyances et rituels qu’il est important de respecter, vient le temps de faire place au silence. Le temps n’est plus aux prières et aux grandes discussions. C’est maintenant le temps que la personne fasse son bilan de vie. À ce moment, la personne a besoin de tranquillité. C’est un temps très précieux, unique et irremplaçable, pour la personne qui quitte ce monde. C’est normalement un temps confortable et paisible.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont bénévoles et gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
123. Les proches aidants en fin de vie ont aussi besoin d’aide ; date de publication : 16 janvier 2019
Lorsqu’on accompagne un proche en fin de vie, parfois la fatigue peut nous rendre impatient envers l’être aimé, qui peut demander beaucoup. On peut même en arriver parfois à souhaiter le décès de la personne chère. Cela peut-être fréquent, mais très rarement avoué. Ce sentiment peut se manifester après de grandes fatigues et l’épuisement. Trop souvent, nous voulons être présent et au service à cent pour cent, en plus de toutes les autres responsabilités familiales et autres. Il arrive parfois d’oublier que nous sommes humains. Malgré notre bonne volonté et notre bon vouloir, nous avons des limites. Afin de vivre pleinement ces moments et en bonne forme, il est important de ne pas hésiter à demander de l’aide. Les bénévoles Albatros sont là pour ça, que ce soit pour offrir un accompagnement de la personne en fin de vie, ce qui procure au proche aidant un répit fort apprécié, ou encore pour offrir un accompagnement direct au proche aidant dans son vécu personnel qui lui est propre.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits et bénévoles.
Isabelle et Ward O’Connor
124. Fibrose pulmonaire et soins palliatifs ; date de publication : 30 janvier 2019
Les experts en soins palliatifs sont catégoriques : les souffrances en fin de vie, même celles liées à la fibrose pulmonaire, peuvent absolument être adoucies par différents soins palliatifs, y compris la morphine et la sédation palliative. Ces soins ne provoquent pas la mort. Cela laisse le patient mourir dignement et doucement, sans que lui, ses proches et ses soignants aient à vivre avec le sentiment d’une mort provoquée et tout ce que cela comporte. Ce ne sont pas toutes les personnes qui sont d’accord avec l’aide médicale à mourir (euthanasie), ce qui peut entraîner, entre autres, conflits, frustrations, colères, grandes tristesses et deuils difficiles. Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les soins de fin de vie, les soins palliatifs sont un droit. Si une personne a perdu le goût de vivre, cela ne signifie pas pour autant qu’elle désire mourir d’une mort provoquée. Tous ont droit aux soins palliatifs. Il faut les demander, même les exiger, s’il le faut. C’est un droit reconnu par la loi, pour tous.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
125. Le paradoxe de la fin de vie ; date de publication : 13 février 2019
Une personne en fin de vie a une perspective tout à fait différente d’une personne qui ne l’est pas. Elle n’a, en quelque sorte, « plus rien à perdre ». C’est sa dernière chance de vivre pleinement. Ainsi, elle sera prête à faire des choses qui pourraient risquer de compromettre sa santé. Par exemple, elle pourrait vouloir aller dehors dans un froid glacial. Ceux qui ne connaissent pas l’approche palliative vont catégoriquement refuser une telle chose à une personne aussi fragile. En effet, il est possible que cette sortie occasionne chez la personne une pneumonie, même si elle est très bien habillée contre le froid. Mais pour elle, elle aura vécu une sortie en hiver qu’elle désirait de tout son cœur : se sentir les pommettes rougies par le froid, respirer l’odeur de nos froids canadiens ; quels bons souvenirs d’enfance... Il se pourrait même que cette joie, ce bonheur, la ravive et lui permette d’aller mieux physiquement, un certain temps, si court soit-il.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
126. Le deuil a plus d’une signification ; date de publication : 27 février 2019
En discutant avec les gens, on se rend compte que le mot « deuil » a pour eux la signification pratiquement automatique de « processus de détachement après le décès d’un être cher ». Pourtant, le deuil ne se limite pas à cette définition. Le deuil doit se vivre à chaque perte subie dans la vie (emploi, objet, animal de compagnie, rêve, capacité), et il est aussi un processus de détachement qui se vit avant le départ d’un être cher, lorsque celui-ci est atteint d’une maladie grave contre laquelle les soins curatifs se sont avérés impuissants. Ce processus se vit tant du côté de la personne malade que de celui de ses proches. Tous ont besoin de passer à travers ces étapes pour en arriver à la sérénité. Voilà comment décrire l’accompagnement Albatros en fin de vie. Nos bénévoles sont formés pour accompagner tant la personne malade que ses êtres chers dans ce processus, et ce, bien avant le grand départ. Pour ce qui est du deuil des proches après le décès, d’autres organismes, plus spécialisés dans l’accompagnement au deuil, peuvent prendre la relève.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
127. Le moment de la mort vient à son rythme ; date de publication : 13 mars 2019
Certains prétendent que les personnes en fin de vie auraient un contrôle sur le moment de leur départ. Untel ou unetelle aurait « attendu » pour telle ou telle visite pour « partir ». Il n’existe aucune preuve de cela, mais il est important de respecter les croyances des proches, et l’accompagnateur n’a pas à intervenir à ce sujet. Mais d’après les connaissances médicales, les personnes en fin de vie vivent un processus du mourir qui prend un rythme qui lui est propre. Dans les croyances de plusieurs, le processus est, plus précisément, celui de la séparation de l’âme et du corps. Insister envers quelqu’un de « partir » peut occasionner à cette personne un grand stress. La patience est de mise, avec une présence disponible et aimante.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
128. Optimiser l’autonomie ; date de publication : 27 mars 2019
La personne en fin de vie cherche souvent à démontrer, à soi et aux autres, qu’elle est « encore capable » de faire telle ou telle chose, même si cela peut représenter plus un défi qu’auparavant. Il est bien de respecter, et de soutenir, ses désirs et volontés d’autonomie, autant que possible. C’est à elle-même de constater le recadrage de ses limites et de décider de ce qu’elle ne désire plus, ou ne peut plus, faire. Cela étant dit, il est bon de toujours garder toutes les possibilités ouvertes, car les jours, et même les heures, se suivent mais ne se ressemblent pas. On peut se sentir comme si on est fatigué et épuisé « pour toujours » et par la suite avoir une belle remontée, un soulagement. Il s’agit de suivre le courant du langage du corps. Plus on fait confiance à la personne accompagnée d’agir ainsi, plus elle se sentira respectée et aimée.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
129. L’art de l’écoute ; date de publication : 10 avril 2019
Écouter est un art qui est toujours à reconquérir. La personne qui écoute a la simple tâche de laisser l’autre s’exprimer librement, sans le censurer ou le juger d’aucune façon. C’est accueillir ses idées et ses sentiments tels qu’ils sont, sans tenter de les changer, quels que soient notre opinion ou nos sentiments personnels. Ainsi, on donne à l’autre un espace de résonnance dans notre cœur. Cet effet miroir, cet écho, permet à la personne écoutée de mieux percevoir sa propre vie intérieure, d’y faire de l’ordre et d’en tirer un sens et même ses propres solutions. En écoutant, il faut se dégager de la tendance bien humaine de vouloir utiliser les propos de l’autre comme un prétexte pour parler de nous-même et de nos propres expériences, ainsi que de la tendance à offrir nos conseils et solutions à nous. Il faut toujours valoriser et optimiser l’autonomie de l’autre. Voilà l’une des merveilles enseignées dans la formation Albatros de trente-six heures en accompagnement en fin de vie.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
130. Soigner la personne ; date de publication : 24 avril 2019
Il y a un courant relativement récent en santé qui, au lieu de focaliser uniquement sur la maladie, s’articule autour de la personne. Cette tendance prend souvent le nom de « médecine fonctionnelle ». Or, cette optique holistique est justement celle du mouvement des soins palliatifs dans son essence même. Une personne est un tout qui ne se résume pas à la seule dimension physique. Par ailleurs, elle fait partie d’un système, dont il est souhaitable de tenir compte également. Auprès des jeunes, cette approche prend le nom de « pédiatrie sociale », dont la devise est « Ça prend un village pour élever un enfant ». Elle tient compte de la famille dans son ensemble, et fait appel à l’intervention concertée d’un ensemble d’intervenants. On accorde de l’importance au milieu de vie. Et l’intervention sociale, médicale ou autre, étant un espace qui comprend tant l’aidant que l’aidé, pour que le geste soit bénéfique, le bien-être de chacun des deux est important.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
131. La formation Albatros ouvre sur le monde ; date de parution : 8 mai 2019
Une autre formation Albatros de base de trente-six heures vient de se terminer en avril à Mont-Laurier. Neuf personnes en sont ressorties, selon leurs dires, grandies et plus épanouies. Car les douze cours étalés sur trois fins de semaines permettent aux gens de bien comprendre la fin de vie. Toutes les dimensions de la personne humaine sont abordées. Le cours sur la dimension spirituelle, par exemple, amène les gens à bien comprendre les différentes croyances et traditions en lien avec la fin de vie. Le but est de comprendre pour mieux accueillir et accompagner. En effet, une personne humaine ne peut aucunement se départir de sa spiritualité, que celle-ci soit religieuse ou pas. C’est une partie intégrante de son essence et de son existence, et ce, jusqu’à son dernier souffle et pour plusieurs, selon leurs croyances, même au-delà de ce moment.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
132. Faire du mourir quelque chose de beau ; date de parution : 22 mai 2019
En fin de vie, pourquoi le fait d’approcher de la mort n’évoquerait-il pas quelque chose de beau ? Bien sûr que le mourir comporte son lot de difficultés : il faut composer avec diverses pertes d’autonomie, divers symptômes de maladie et divers deuils à faire. Mais une fois ces éléments maîtrisés, avec l’aide des soins palliatifs, y compris l’accompagnement bénévole comme celui d’Albatros, le mourir peut amplement les dépasser. C’est du moins la raison d’être des soins palliatifs, soit non seulement d’apporter le confort, mais aussi optimiser la vitalité et la qualité de la vie, jusqu’au bout. C’est alors que la personne en fin de vie et ses proches peuvent vivre ensemble cette étape ultime de la vie dans la sérénité et même la joie, car ils auront eu le privilège de voir venir à l’avance le grand départ et de s’y préparer. Pour plusieurs, le grand départ est une préparation pour un beau et grand voyage, un tremplin vers quelque chose d’autre, d’éternel et de merveilleux. Ces personnes perçoivent et vivent la perte de quelques (ou plusieurs) plumes comme une sorte d’émondage qui allège leur envol.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
133. L’accompagnement Albatros ne se limite pas à la fin de vie ; date de parution : 5 juin 2019
Bien que les bénévoles Albatros soient formés pour accompagner les personnes en fin de vie et leurs proches, l’accompagnement Albatros ne se limite pas aux personnes pour qui les traitements curatifs n’ont pas réussi à guérir leur maladie. En effet, l’accompagnement Albatros peut débuter dès l’annonce d’une maladie ou d’une condition posant une menace potentielle à la vie (p. ex. infarctus, avc, etc.). C’est dès lors que les personnes et leurs proches ont besoin de communiquer, de s’exprimer. La présence et l’écoute attentive d’un bénévole Albatros aidera grandement à chacun à trouver son propre chemin, ses propres désirs, volontés, sentiments, opinions et solutions. La sérénité est plus facile à atteindre avec un tel accompagnement.
Les services Albatros d’accompagnement en contexte de maladie grave et en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
134. Les émotions en soi ne sont pas une maladie ; date de parution : 19 juin 2019
Les émotions sont un attribut humain essentiel. Elles permettent à l’être d’exprimer ses sentiments, de les communiquer, de les sortir de son corps. Elles sont une soupape de pression bénéfique et salutaire. Une fois exprimées, physiquement, verbalement, par écrit, dans l’art, ou autres, elles laissent place à la sérénité. Les émotions ne doivent pas être niées, refoulées ou jugées. On doit les laisser être ce qu’elles sont. Là où ça peut devenir moins bénéfique, c’est lorsqu’une personne reste prise dans l’étau de l’émotion et ne la surmonte pas. L’émotion devient alors une humeur, puis un état d’âme et elle s’incruste dans le corps. Elle devient alors « chronique », et c’est à ce moment que la médicamentation peut devenir utile pour la désancrer du physique. Mais il ne faut pas négliger de tenter de trouver la cause de l’émotion (ce qui ne va pas dans la vie de la personne) et de la corriger. Les soins palliatifs reconnaissent l’importance de la santé émotionnelle sur la santé et le confort physique.
Les services Albatros d’accompagnement de personnes atteintes de conditions ou de maladies posant une menace potentielle à la vie et des personnes en fin de vie et leurs proches sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
135. Guide de la fin de vie ; date de publication : 3 juillet 2019
Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) et Albatros Maniwaki (Vallée-de-la-Gatineau) offrent aux personnes en fin de vie et à leurs proches aidants un « Guide de la fin de vie ». Celui-ci contient toutes les démarches à entreprendre pour que la passation du flambeau se fasse tout en douceur. C’est un outil qui constitue une activité à faire ensemble autant que les capacités de la personne malade ne le permettent. Toute personne intéressée peut se le procurer au moyen des coordonnées à l’entête, moyennant les frais de poste.
Les services Albatros d’accompagnement de personnes atteintes de maladies ou de conditions posant une menace potentielle à la vie, ainsi que des personnes en fin de vie, et leurs proches, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
136. Qu’est-ce que les dernières volontés ? ; date de publication : 17 juillet 2019
Les dernières volontés, c’est un document idéalement notarié, et ce comme un document complètement distinct du testament, dans lequel une personne indique ses désirs en lien avec tout ce qui suit immédiatement son décès. Dans les dernières volontés, il est question de tout ce qui a trait aux funérailles, à l’inhumation, à la notice funéraire, à l’exposition funéraire, aux dons, etc. La personne responsable de les appliquer et de les faire respecter signe le document à ce titre. Il est bien sûr souhaitable de rédiger ses dernières volontés le plus tôt possible dans sa vie de sorte à être toujours prêt pour toute éventualité, comme par exemple, un événement soudain conduisant à une inaptitude. Il faut produire ce document en plusieurs exemplaires, qu’on classera en différents lieux sûrs, qu’on fera connaître à nos proches (ainsi que le contenu du document), puis en remettre copie à la personne responsable de leur mise en œuvre. La personne responsable commencera à mettre en œuvre le tout dès la connaissance du décès, et même bien avant, si les circonstances font en sorte que l’approche ou le risque du décès est évident (maladie grave, âge avancé).
Les services Albatros d’accompagnement de personnes atteintes de maladies ou de conditions posant une menace potentielle à la vie ou encore de personnes en fin de vie, et leurs proches, sont entièrement gratuits.
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137. Qu’est-ce que la délégation de pouvoirs ? ; date de publication : 31 juillet 2019
Une personne va vouloir déléguer certains de ses pouvoirs lorsqu’elle se trouvera dans une situation d’incapacité temporaire de s’occuper de ses biens ou de ses soins ou des deux, par exemple parce qu’elle se trouve à l’étranger, ou encore hospitalisée, pendant un certain temps. Ce document, appelé « procuration », entre en vigueur dès sa signature et il peut être rédigé même en l’absence d’une telle nécessité, mais simplement en prévision de celle-ci. Une personne peut aussi faire notarier un mandat en prévision d’inaptitude, lequel document délègue les pouvoirs exactement de la même façon que pour une procuration, mais seulement après qu’un tribunal ait rendu un jugement d’inaptitude à la suite d’une évaluation médicale et psychosociale. L’inaptitude, c’est l’incapacité de gérer ses biens et/ou ses soins à la suite d’une atteinte physique et/ou cognitive. Enfin, une personne peut, dans son testament, déléguer à une autre personne la tâche d’agir comme son liquidateur testamentaire. En l’absence d’une telle désignation, c’est l’ensemble des héritiers qui sont liquidateurs collectivement, par défaut.
Les services Albatros d’accompagnement de personnes ayant une condition ou une maladie qui pose une menace potentielle à la vie et des personnes en fin de vie, et leurs proches, est entièrement gratuit.
Isabelle et Ward O’Connor
138. Quoi faire lors d’un décès ; date de publication : 14 août 2019
Lorsqu’un être cher décède, les proches mettent en œuvre les dernières volontés de la personne, soit l’organisation des funérailles et la façon de disposer de son corps. Bien que ces dispositions funéraires puissent être annexées au testament, il est souhaitable de conserver copie de celles-ci à portée de main également de sorte qu’on puisse y accéder facilement, immédiatement après le décès (ou même un peu avant celui-ci). D’une façon ou d’une autre, il est obligatoire d’avoir recours aux services d’un entrepreneur en services funéraires pour les « services funéraires » (embaumement – obligatoire si la personne n’est pas incinérée dans les 24 h ; exposition ; cercueil ou urne, etc.) et éventuellement de « sépulture » (columbarium, mausolée). Par ailleurs, les démarches pour les funérailles à l’église et la sépulture religieuse (inhumation au cimetière) se font auprès de la paroisse indiquée dans les dernières volontés. Si le testament de la personne est notarié, celui-ci prend effet au décès, mais avant de pouvoir procéder à la liquidation de la succession, il faut tout de même effectuer deux recherches testamentaires au préalable. Si le testament n’est pas notarié, en plus des recherches testamentaires, celui-ci devra également faire l’objet d’une démarche appelée « vérification ». Voir www.educaloi.qc.ca et www.quebec.ca/gouv/services-quebec/deces/ : Quoi faire lors d’un décès, 2019, gouvernement du Québec.
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139. La mort se prépare quand on est bien vivant ; date de publication : 28 août 2019
La plupart des humains reportent la gestion de leur mourir au plus tard possible, lorsqu’ils seront confrontés à une perte d’autonomie ou à une maladie posant une menace potentielle à leur vie. Certains craignent même que s’occuper de leur mourir bien à l’avance, sans y être obligé par les circonstances, « provoquerait » la venue de tels événements. Or, la vie n’est-elle pas beaucoup plus belle quand tous les détails en lien avec notre grand départ, et, avant cela, notre incapacité ou encore notre inaptitude, sont réglés, par nous-mêmes et non par d’autres, alors qu’on est encore très apte à penser à ces choses et à s’en occuper ? Outre les considérations juridiques et matérielles, il y a aussi les considérations d’ordre spirituel et les dernières volontés. Il y a de belles questions à se poser lorsqu’on est bien portant et qu’on envisage le moment de notre grand départ : Est-ce que je crois que ce sera la fin de tout ? Je serai fier de quoi ? Quels regrets est-ce que je voudrais ne pas avoir ?
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Isabelle et Ward O’Connor
140. Quelles sont les qualités d’un bon accompagnateur ? ; date de publication : 11 septembre 2019
Un bénévole accompagnateur de personnes malades ou en fin de vie doit absolument avoir un certain nombre de qualités et d’aptitudes. De toute évidence, la capacité d’écouter vient en premier. L’art de l’écoute requiert une bonne formation. Vient ensuite l’empathie, soit la capacité de se placer du point de vue de l’autre, c’est-à-dire comprendre ses besoins et ses limites, puis s’adapter à ceux-ci. Suivent la discrétion puis la non-directivité. Il faut savoir favoriser l’autonomie, la vitalité et la dignité de l’aidé. Le non-jugement est aussi indispensable. Le travail en équipe, une bonne connaissance de soi (besoins et limites), la délicatesse et un sain équilibre entre la proximité et le détachement viennent compléter le jeu de base d’un bénévole accompagnateur.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes atteintes de conditions ou de maladies posant une menace potentielle à la vie et des personnes en fin de vie et leur famille sont entièrement gratuits.
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141. Qu’est-ce qu’une maladie « potentiellement mortelle » ? ; date de publication : 25 septembre 2019
Les bénévoles Albatros accompagnent non seulement les personnes en fin de vie mais aussi celles atteintes de conditions ou de maladies potentiellement mortelles. Ces conditions comprennent, entre autres, le cancer ; la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ; les maladies du cœur, par exemple l’insuffisance cardiaque ; les maladies hépatiques (du foie), p. ex. la cirrhose avancée ; l’insuffisance rénale chronique (IRC) ; les maladies neurologiques avancées, comme la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques ; les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Avec les traitements, ces conditions peuvent être stabilisées, et on peut apprendre à vivre avec elles. Elles deviennent alors « chroniques ». Parce qu’elles peuvent toujours se transformer en condition de fin de vie, les bénévoles Albatros sont tout désignés, de par leur formation, leur approche et leur expérience, pour accompagner les gens dans ces situations. Voir https://palli-science.com/une-approche-de-soins-palliatifs-old.
Les services d’accompagnement bénévoles d’Albatros sont entièrement gratuits.
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142. Pourquoi l’accompagnement Albatros est-il si spécial ? Date de publication : 9 octobre 2019
En fin de vie, il existe différents types d’accompagnement possible. Il y a ceux dont le but est d’accorder du répit aux familles en fournissant une présence sécurisante auprès de la personne pour leur permettre de s’absenter pendant un court lapse de temps. Il y a ceux dont le but est de fournir des petits services ménagers à domicile. Puis, il a ceux, comme celui d’Albatros, dont le but est spécifiquement de fournir une présence aimante et formée pour l’accompagnement physique et psychologique. Ces bénévoles savent ce qu’il ne faut faire et ne pas faire auprès des malades qui ne reçoivent plus de traitements à visée curative. Ne serait-ce que le simple fait de s’abstenir de parfum, de bijoux, de souliers bruyants ou de tabagisme, c’est déjà beaucoup pour la personne accompagnée. Savoir comment ajuster un appareil auditif et comment faire des déplacements sécuritaires, ça aussi, ça vaut son pesant d’or, même si cela ne constitue qu’une infime partie de la compétence acquise et développée chez les bénévoles Albatros, par une formation de base et continue. Savoir écouter sera toujours la compétence centrale de ces personnes. Il s’agit d’un art précieux qui aide à soulager tant la souffrance physique que psychologique.
Les services Albatros d’accompagnement de personnes malades et de personnes en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
143. La procuration en fin de vie. Date de publication : 23 octobre 2019
En fin de vie, il est possible que les pertes d’autonomie, si non cognitives, purement physiques, rendent une personne incapable de gérer ses biens ou ses soins de santé. Une fois cette incapacité constatée par voie médico-légale, c’est alors que le mandat de protection/procuration/mandat en prévision d’inaptitude préalablement notarié à l’époque où la personne était toujours en pleine possession de ses moyens, entre en vigueur, permettant de déléguer cette charge à une personne de son choix, appelée « mandataire » ou encore « procureur ». Il est important que le procureur saisisse bien que son rôle est de représenter les besoins, droits et volontés du mandant au meilleur de sa capacité. Même si le mandant est officiellement déclaré « inapte », que ce soit mentalement et/ou physiquement, le mandant est toujours celui qui dirige la barque, et le mandataire a le devoir de faire au mieux pour donner suite aux demandes, désirs et volontés du mandant, en autant que ceux-ci soient raisonnables, réalistes et réalisables, comme par exemple, pour le lieu de résidence. Le procureur est au service du mandataire. Même lorsque la lucidité et les fonctions cognitives sont atteintes, la personne existe encore, elle est toujours un citoyen à part entière, et elle a encore toute sa dignité et sa liberté. Elle doit, entre autres, être consultée en toute matière la concernant. Dans un esprit de bienveillance, le procureur demeure idéalement ouvert à la participation des autres personnes chères de la personne dans les prises de décision, et il favorise leurs communications avec le mandant.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie potentiellement mortelle et en fin de vie et sont entièrement gratuits.
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144. L’accompagnement en fin de vie est-il un soin ? Date de publication : 6 novembre 2019
Du point de vue des établissements de santé, un « soin » ne peut être offert que par un professionnel de la santé dûment formé. Dans cette perspective, l’accompagnement bénévole n’est donc pas un soin ; il ne se situe pas dans le registre du médical, du physiologique proprement dit. Toutefois, l’accompagnement par la simple présence bienveillante et attentive, disponible et centrée sur la personne accompagnée, peut avoir une portée bénéfique tant sur le plan physique que psychologique. Puisque cette présence comporte ce potentiel d’apporter des bienfaits, on peut la percevoir en quelque sorte comme « thérapeutique ». En ce sens, l’accompagnement peut être assimilé à un soin ; par les résultats qu’il peut procurer. Un accompagnement de type Albatros, axé sur la seule présence dûment formée, offre à la personne aidée l’espace voulu pour qu’elle puisse se sentir entièrement en confiance de s’ouvrir en profondeur : la durée de l’accompagnement (3-4 heures), et aussi la neutralité et la simple humanité de l’accompagnant, qui n’est pas là pour se concentrer sur la maladie ni sur les tâches ménagères, et qui, de surcroit, est neutre comparativement aux personnes proches à qui il peut être trop difficile de se confier, d’exprimer ses réels sentiments. Cette qualité d’échange permet à la personne d’atteindre la sérénité et de trouver ses propres solutions.
L’accompagnement Albatros en cas de maladie potentiellement mortelle ou en fin de vie est entièrement gratuit.
Isabelle et Ward O’Connor
145. Les personnes âgées et la fin de vie. Date de publication : 20 novembre 2019
Les personnes âgées, même si elles ne sont peut-être pas atteintes de conditions potentiellement mortelles ou carrément terminales, sont aussi, en quelque sorte, en « fin de vie ». C’est pourquoi Albatros est bien placé pour accompagner les personnes âgées qui sont simplement seules. Ces personnes sont rendues au chapitre ultime de leur vie. Les bénévoles Albatros sont formés pour comprendre et accompagner cette réalité. Le but de l’accompagnement Albatros est d’optimiser chez la personne un maximum d’humanité, de vitalité, d’autonomie, de relationnel, de confort et de dignité.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de condition potentiellement mortelle ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
146. Vivre jusqu’au bout. Date de publication : 4 décembre 2019
L’optique des soins palliatifs est qu’il reste toujours quelque chose à vivre, quelle que soit la quantité de temps qu’il puisse nous rester. Avec de bons soins palliatifs, personne n’est obligé de souffrir en fin de vie, du moins, physiquement. La souffrance la plus courante en fin de vie est la solitude et l’ennui. La lassitude de vivre. Un animal de compagnie fait souvent des merveilles pour y remédier. Les visites d’amitié devraient aussi venir aider à combler les manques d’interaction sociale. Les activités intergénérationnelles – les visites de tout jeunes enfants, sont aussi très ravigotantes. Et puis il y a l’accompagnement Albatros, avec sa qualité d’écoute, qui peut permettre à la personne de se raconter, de se livrer. Enfin, savoir qu’on donne l’exemple du courage et de la persévérance à tous ceux qui nous observent, jeunes et moins jeunes, ça aussi, ça fait du bien. On favorise ainsi chez eux la grande force de caractère appelée « résilience ». Le tout repose sur l’entraide et la solidarité.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de condition potentiellement mortelle et en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
147. Ce qui peut donner beaucoup de joie en fin de vie. Date de publication : 18 décembre 2019
En fin de vie, on regarde en arrière et on se dit : « Ma vie a-t-elle eu un sens ? ». Alors, plusieurs tirent beaucoup de joie et de fierté à penser aux choses qu’ils ont faites pour tenter d’améliorer le sort de leurs semblables, comment ils ont contribué à rendre la société plus humaine, plus altruiste, plus solidaire, plus résiliente. Ils pensent avec fierté à l’exemple qu’ils ont donné par leur façon de vivre et ils se disent : « Je suis fier de ce que je lègue à l’humanité ». Même lorsqu’on a besoin de beaucoup d’aide, qu’on est moins autonome, on contribue à rendre l’humanité plus généreuse, plus aidante, plus humaine. Voilà des progrès précieux pour la société.
Les services Albatros d’accompagnement de personnes atteintes de maladies graves et des personnes en fin de vie, y compris les personnes âgées n’ayant pas nécessairement de maladie grave, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
Dans les derniers moments de la vie, il est bon que ça se passe en silence. Selon les croyances de la personne, après qu’elle ait reçu les soins et les rituels correspondant à ses croyances, croyances et rituels qu’il est important de respecter, vient le temps de faire place au silence. Le temps n’est plus aux prières et aux grandes discussions. C’est maintenant le temps que la personne fasse son bilan de vie. À ce moment, la personne a besoin de tranquillité. C’est un temps très précieux, unique et irremplaçable, pour la personne qui quitte ce monde. C’est normalement un temps confortable et paisible.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont bénévoles et gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
123. Les proches aidants en fin de vie ont aussi besoin d’aide ; date de publication : 16 janvier 2019
Lorsqu’on accompagne un proche en fin de vie, parfois la fatigue peut nous rendre impatient envers l’être aimé, qui peut demander beaucoup. On peut même en arriver parfois à souhaiter le décès de la personne chère. Cela peut-être fréquent, mais très rarement avoué. Ce sentiment peut se manifester après de grandes fatigues et l’épuisement. Trop souvent, nous voulons être présent et au service à cent pour cent, en plus de toutes les autres responsabilités familiales et autres. Il arrive parfois d’oublier que nous sommes humains. Malgré notre bonne volonté et notre bon vouloir, nous avons des limites. Afin de vivre pleinement ces moments et en bonne forme, il est important de ne pas hésiter à demander de l’aide. Les bénévoles Albatros sont là pour ça, que ce soit pour offrir un accompagnement de la personne en fin de vie, ce qui procure au proche aidant un répit fort apprécié, ou encore pour offrir un accompagnement direct au proche aidant dans son vécu personnel qui lui est propre.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits et bénévoles.
Isabelle et Ward O’Connor
124. Fibrose pulmonaire et soins palliatifs ; date de publication : 30 janvier 2019
Les experts en soins palliatifs sont catégoriques : les souffrances en fin de vie, même celles liées à la fibrose pulmonaire, peuvent absolument être adoucies par différents soins palliatifs, y compris la morphine et la sédation palliative. Ces soins ne provoquent pas la mort. Cela laisse le patient mourir dignement et doucement, sans que lui, ses proches et ses soignants aient à vivre avec le sentiment d’une mort provoquée et tout ce que cela comporte. Ce ne sont pas toutes les personnes qui sont d’accord avec l’aide médicale à mourir (euthanasie), ce qui peut entraîner, entre autres, conflits, frustrations, colères, grandes tristesses et deuils difficiles. Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les soins de fin de vie, les soins palliatifs sont un droit. Si une personne a perdu le goût de vivre, cela ne signifie pas pour autant qu’elle désire mourir d’une mort provoquée. Tous ont droit aux soins palliatifs. Il faut les demander, même les exiger, s’il le faut. C’est un droit reconnu par la loi, pour tous.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
125. Le paradoxe de la fin de vie ; date de publication : 13 février 2019
Une personne en fin de vie a une perspective tout à fait différente d’une personne qui ne l’est pas. Elle n’a, en quelque sorte, « plus rien à perdre ». C’est sa dernière chance de vivre pleinement. Ainsi, elle sera prête à faire des choses qui pourraient risquer de compromettre sa santé. Par exemple, elle pourrait vouloir aller dehors dans un froid glacial. Ceux qui ne connaissent pas l’approche palliative vont catégoriquement refuser une telle chose à une personne aussi fragile. En effet, il est possible que cette sortie occasionne chez la personne une pneumonie, même si elle est très bien habillée contre le froid. Mais pour elle, elle aura vécu une sortie en hiver qu’elle désirait de tout son cœur : se sentir les pommettes rougies par le froid, respirer l’odeur de nos froids canadiens ; quels bons souvenirs d’enfance... Il se pourrait même que cette joie, ce bonheur, la ravive et lui permette d’aller mieux physiquement, un certain temps, si court soit-il.
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126. Le deuil a plus d’une signification ; date de publication : 27 février 2019
En discutant avec les gens, on se rend compte que le mot « deuil » a pour eux la signification pratiquement automatique de « processus de détachement après le décès d’un être cher ». Pourtant, le deuil ne se limite pas à cette définition. Le deuil doit se vivre à chaque perte subie dans la vie (emploi, objet, animal de compagnie, rêve, capacité), et il est aussi un processus de détachement qui se vit avant le départ d’un être cher, lorsque celui-ci est atteint d’une maladie grave contre laquelle les soins curatifs se sont avérés impuissants. Ce processus se vit tant du côté de la personne malade que de celui de ses proches. Tous ont besoin de passer à travers ces étapes pour en arriver à la sérénité. Voilà comment décrire l’accompagnement Albatros en fin de vie. Nos bénévoles sont formés pour accompagner tant la personne malade que ses êtres chers dans ce processus, et ce, bien avant le grand départ. Pour ce qui est du deuil des proches après le décès, d’autres organismes, plus spécialisés dans l’accompagnement au deuil, peuvent prendre la relève.
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127. Le moment de la mort vient à son rythme ; date de publication : 13 mars 2019
Certains prétendent que les personnes en fin de vie auraient un contrôle sur le moment de leur départ. Untel ou unetelle aurait « attendu » pour telle ou telle visite pour « partir ». Il n’existe aucune preuve de cela, mais il est important de respecter les croyances des proches, et l’accompagnateur n’a pas à intervenir à ce sujet. Mais d’après les connaissances médicales, les personnes en fin de vie vivent un processus du mourir qui prend un rythme qui lui est propre. Dans les croyances de plusieurs, le processus est, plus précisément, celui de la séparation de l’âme et du corps. Insister envers quelqu’un de « partir » peut occasionner à cette personne un grand stress. La patience est de mise, avec une présence disponible et aimante.
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128. Optimiser l’autonomie ; date de publication : 27 mars 2019
La personne en fin de vie cherche souvent à démontrer, à soi et aux autres, qu’elle est « encore capable » de faire telle ou telle chose, même si cela peut représenter plus un défi qu’auparavant. Il est bien de respecter, et de soutenir, ses désirs et volontés d’autonomie, autant que possible. C’est à elle-même de constater le recadrage de ses limites et de décider de ce qu’elle ne désire plus, ou ne peut plus, faire. Cela étant dit, il est bon de toujours garder toutes les possibilités ouvertes, car les jours, et même les heures, se suivent mais ne se ressemblent pas. On peut se sentir comme si on est fatigué et épuisé « pour toujours » et par la suite avoir une belle remontée, un soulagement. Il s’agit de suivre le courant du langage du corps. Plus on fait confiance à la personne accompagnée d’agir ainsi, plus elle se sentira respectée et aimée.
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Isabelle et Ward O’Connor
129. L’art de l’écoute ; date de publication : 10 avril 2019
Écouter est un art qui est toujours à reconquérir. La personne qui écoute a la simple tâche de laisser l’autre s’exprimer librement, sans le censurer ou le juger d’aucune façon. C’est accueillir ses idées et ses sentiments tels qu’ils sont, sans tenter de les changer, quels que soient notre opinion ou nos sentiments personnels. Ainsi, on donne à l’autre un espace de résonnance dans notre cœur. Cet effet miroir, cet écho, permet à la personne écoutée de mieux percevoir sa propre vie intérieure, d’y faire de l’ordre et d’en tirer un sens et même ses propres solutions. En écoutant, il faut se dégager de la tendance bien humaine de vouloir utiliser les propos de l’autre comme un prétexte pour parler de nous-même et de nos propres expériences, ainsi que de la tendance à offrir nos conseils et solutions à nous. Il faut toujours valoriser et optimiser l’autonomie de l’autre. Voilà l’une des merveilles enseignées dans la formation Albatros de trente-six heures en accompagnement en fin de vie.
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130. Soigner la personne ; date de publication : 24 avril 2019
Il y a un courant relativement récent en santé qui, au lieu de focaliser uniquement sur la maladie, s’articule autour de la personne. Cette tendance prend souvent le nom de « médecine fonctionnelle ». Or, cette optique holistique est justement celle du mouvement des soins palliatifs dans son essence même. Une personne est un tout qui ne se résume pas à la seule dimension physique. Par ailleurs, elle fait partie d’un système, dont il est souhaitable de tenir compte également. Auprès des jeunes, cette approche prend le nom de « pédiatrie sociale », dont la devise est « Ça prend un village pour élever un enfant ». Elle tient compte de la famille dans son ensemble, et fait appel à l’intervention concertée d’un ensemble d’intervenants. On accorde de l’importance au milieu de vie. Et l’intervention sociale, médicale ou autre, étant un espace qui comprend tant l’aidant que l’aidé, pour que le geste soit bénéfique, le bien-être de chacun des deux est important.
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131. La formation Albatros ouvre sur le monde ; date de parution : 8 mai 2019
Une autre formation Albatros de base de trente-six heures vient de se terminer en avril à Mont-Laurier. Neuf personnes en sont ressorties, selon leurs dires, grandies et plus épanouies. Car les douze cours étalés sur trois fins de semaines permettent aux gens de bien comprendre la fin de vie. Toutes les dimensions de la personne humaine sont abordées. Le cours sur la dimension spirituelle, par exemple, amène les gens à bien comprendre les différentes croyances et traditions en lien avec la fin de vie. Le but est de comprendre pour mieux accueillir et accompagner. En effet, une personne humaine ne peut aucunement se départir de sa spiritualité, que celle-ci soit religieuse ou pas. C’est une partie intégrante de son essence et de son existence, et ce, jusqu’à son dernier souffle et pour plusieurs, selon leurs croyances, même au-delà de ce moment.
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132. Faire du mourir quelque chose de beau ; date de parution : 22 mai 2019
En fin de vie, pourquoi le fait d’approcher de la mort n’évoquerait-il pas quelque chose de beau ? Bien sûr que le mourir comporte son lot de difficultés : il faut composer avec diverses pertes d’autonomie, divers symptômes de maladie et divers deuils à faire. Mais une fois ces éléments maîtrisés, avec l’aide des soins palliatifs, y compris l’accompagnement bénévole comme celui d’Albatros, le mourir peut amplement les dépasser. C’est du moins la raison d’être des soins palliatifs, soit non seulement d’apporter le confort, mais aussi optimiser la vitalité et la qualité de la vie, jusqu’au bout. C’est alors que la personne en fin de vie et ses proches peuvent vivre ensemble cette étape ultime de la vie dans la sérénité et même la joie, car ils auront eu le privilège de voir venir à l’avance le grand départ et de s’y préparer. Pour plusieurs, le grand départ est une préparation pour un beau et grand voyage, un tremplin vers quelque chose d’autre, d’éternel et de merveilleux. Ces personnes perçoivent et vivent la perte de quelques (ou plusieurs) plumes comme une sorte d’émondage qui allège leur envol.
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133. L’accompagnement Albatros ne se limite pas à la fin de vie ; date de parution : 5 juin 2019
Bien que les bénévoles Albatros soient formés pour accompagner les personnes en fin de vie et leurs proches, l’accompagnement Albatros ne se limite pas aux personnes pour qui les traitements curatifs n’ont pas réussi à guérir leur maladie. En effet, l’accompagnement Albatros peut débuter dès l’annonce d’une maladie ou d’une condition posant une menace potentielle à la vie (p. ex. infarctus, avc, etc.). C’est dès lors que les personnes et leurs proches ont besoin de communiquer, de s’exprimer. La présence et l’écoute attentive d’un bénévole Albatros aidera grandement à chacun à trouver son propre chemin, ses propres désirs, volontés, sentiments, opinions et solutions. La sérénité est plus facile à atteindre avec un tel accompagnement.
Les services Albatros d’accompagnement en contexte de maladie grave et en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
134. Les émotions en soi ne sont pas une maladie ; date de parution : 19 juin 2019
Les émotions sont un attribut humain essentiel. Elles permettent à l’être d’exprimer ses sentiments, de les communiquer, de les sortir de son corps. Elles sont une soupape de pression bénéfique et salutaire. Une fois exprimées, physiquement, verbalement, par écrit, dans l’art, ou autres, elles laissent place à la sérénité. Les émotions ne doivent pas être niées, refoulées ou jugées. On doit les laisser être ce qu’elles sont. Là où ça peut devenir moins bénéfique, c’est lorsqu’une personne reste prise dans l’étau de l’émotion et ne la surmonte pas. L’émotion devient alors une humeur, puis un état d’âme et elle s’incruste dans le corps. Elle devient alors « chronique », et c’est à ce moment que la médicamentation peut devenir utile pour la désancrer du physique. Mais il ne faut pas négliger de tenter de trouver la cause de l’émotion (ce qui ne va pas dans la vie de la personne) et de la corriger. Les soins palliatifs reconnaissent l’importance de la santé émotionnelle sur la santé et le confort physique.
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Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle) et Albatros Maniwaki (Vallée-de-la-Gatineau) offrent aux personnes en fin de vie et à leurs proches aidants un « Guide de la fin de vie ». Celui-ci contient toutes les démarches à entreprendre pour que la passation du flambeau se fasse tout en douceur. C’est un outil qui constitue une activité à faire ensemble autant que les capacités de la personne malade ne le permettent. Toute personne intéressée peut se le procurer au moyen des coordonnées à l’entête, moyennant les frais de poste.
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Isabelle et Ward O’Connor
136. Qu’est-ce que les dernières volontés ? ; date de publication : 17 juillet 2019
Les dernières volontés, c’est un document idéalement notarié, et ce comme un document complètement distinct du testament, dans lequel une personne indique ses désirs en lien avec tout ce qui suit immédiatement son décès. Dans les dernières volontés, il est question de tout ce qui a trait aux funérailles, à l’inhumation, à la notice funéraire, à l’exposition funéraire, aux dons, etc. La personne responsable de les appliquer et de les faire respecter signe le document à ce titre. Il est bien sûr souhaitable de rédiger ses dernières volontés le plus tôt possible dans sa vie de sorte à être toujours prêt pour toute éventualité, comme par exemple, un événement soudain conduisant à une inaptitude. Il faut produire ce document en plusieurs exemplaires, qu’on classera en différents lieux sûrs, qu’on fera connaître à nos proches (ainsi que le contenu du document), puis en remettre copie à la personne responsable de leur mise en œuvre. La personne responsable commencera à mettre en œuvre le tout dès la connaissance du décès, et même bien avant, si les circonstances font en sorte que l’approche ou le risque du décès est évident (maladie grave, âge avancé).
Les services Albatros d’accompagnement de personnes atteintes de maladies ou de conditions posant une menace potentielle à la vie ou encore de personnes en fin de vie, et leurs proches, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
137. Qu’est-ce que la délégation de pouvoirs ? ; date de publication : 31 juillet 2019
Une personne va vouloir déléguer certains de ses pouvoirs lorsqu’elle se trouvera dans une situation d’incapacité temporaire de s’occuper de ses biens ou de ses soins ou des deux, par exemple parce qu’elle se trouve à l’étranger, ou encore hospitalisée, pendant un certain temps. Ce document, appelé « procuration », entre en vigueur dès sa signature et il peut être rédigé même en l’absence d’une telle nécessité, mais simplement en prévision de celle-ci. Une personne peut aussi faire notarier un mandat en prévision d’inaptitude, lequel document délègue les pouvoirs exactement de la même façon que pour une procuration, mais seulement après qu’un tribunal ait rendu un jugement d’inaptitude à la suite d’une évaluation médicale et psychosociale. L’inaptitude, c’est l’incapacité de gérer ses biens et/ou ses soins à la suite d’une atteinte physique et/ou cognitive. Enfin, une personne peut, dans son testament, déléguer à une autre personne la tâche d’agir comme son liquidateur testamentaire. En l’absence d’une telle désignation, c’est l’ensemble des héritiers qui sont liquidateurs collectivement, par défaut.
Les services Albatros d’accompagnement de personnes ayant une condition ou une maladie qui pose une menace potentielle à la vie et des personnes en fin de vie, et leurs proches, est entièrement gratuit.
Isabelle et Ward O’Connor
138. Quoi faire lors d’un décès ; date de publication : 14 août 2019
Lorsqu’un être cher décède, les proches mettent en œuvre les dernières volontés de la personne, soit l’organisation des funérailles et la façon de disposer de son corps. Bien que ces dispositions funéraires puissent être annexées au testament, il est souhaitable de conserver copie de celles-ci à portée de main également de sorte qu’on puisse y accéder facilement, immédiatement après le décès (ou même un peu avant celui-ci). D’une façon ou d’une autre, il est obligatoire d’avoir recours aux services d’un entrepreneur en services funéraires pour les « services funéraires » (embaumement – obligatoire si la personne n’est pas incinérée dans les 24 h ; exposition ; cercueil ou urne, etc.) et éventuellement de « sépulture » (columbarium, mausolée). Par ailleurs, les démarches pour les funérailles à l’église et la sépulture religieuse (inhumation au cimetière) se font auprès de la paroisse indiquée dans les dernières volontés. Si le testament de la personne est notarié, celui-ci prend effet au décès, mais avant de pouvoir procéder à la liquidation de la succession, il faut tout de même effectuer deux recherches testamentaires au préalable. Si le testament n’est pas notarié, en plus des recherches testamentaires, celui-ci devra également faire l’objet d’une démarche appelée « vérification ». Voir www.educaloi.qc.ca et www.quebec.ca/gouv/services-quebec/deces/ : Quoi faire lors d’un décès, 2019, gouvernement du Québec.
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Isabelle et Ward O’Connor
139. La mort se prépare quand on est bien vivant ; date de publication : 28 août 2019
La plupart des humains reportent la gestion de leur mourir au plus tard possible, lorsqu’ils seront confrontés à une perte d’autonomie ou à une maladie posant une menace potentielle à leur vie. Certains craignent même que s’occuper de leur mourir bien à l’avance, sans y être obligé par les circonstances, « provoquerait » la venue de tels événements. Or, la vie n’est-elle pas beaucoup plus belle quand tous les détails en lien avec notre grand départ, et, avant cela, notre incapacité ou encore notre inaptitude, sont réglés, par nous-mêmes et non par d’autres, alors qu’on est encore très apte à penser à ces choses et à s’en occuper ? Outre les considérations juridiques et matérielles, il y a aussi les considérations d’ordre spirituel et les dernières volontés. Il y a de belles questions à se poser lorsqu’on est bien portant et qu’on envisage le moment de notre grand départ : Est-ce que je crois que ce sera la fin de tout ? Je serai fier de quoi ? Quels regrets est-ce que je voudrais ne pas avoir ?
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Isabelle et Ward O’Connor
140. Quelles sont les qualités d’un bon accompagnateur ? ; date de publication : 11 septembre 2019
Un bénévole accompagnateur de personnes malades ou en fin de vie doit absolument avoir un certain nombre de qualités et d’aptitudes. De toute évidence, la capacité d’écouter vient en premier. L’art de l’écoute requiert une bonne formation. Vient ensuite l’empathie, soit la capacité de se placer du point de vue de l’autre, c’est-à-dire comprendre ses besoins et ses limites, puis s’adapter à ceux-ci. Suivent la discrétion puis la non-directivité. Il faut savoir favoriser l’autonomie, la vitalité et la dignité de l’aidé. Le non-jugement est aussi indispensable. Le travail en équipe, une bonne connaissance de soi (besoins et limites), la délicatesse et un sain équilibre entre la proximité et le détachement viennent compléter le jeu de base d’un bénévole accompagnateur.
Les services Albatros d’accompagnement des personnes atteintes de conditions ou de maladies posant une menace potentielle à la vie et des personnes en fin de vie et leur famille sont entièrement gratuits.
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141. Qu’est-ce qu’une maladie « potentiellement mortelle » ? ; date de publication : 25 septembre 2019
Les bénévoles Albatros accompagnent non seulement les personnes en fin de vie mais aussi celles atteintes de conditions ou de maladies potentiellement mortelles. Ces conditions comprennent, entre autres, le cancer ; la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ; les maladies du cœur, par exemple l’insuffisance cardiaque ; les maladies hépatiques (du foie), p. ex. la cirrhose avancée ; l’insuffisance rénale chronique (IRC) ; les maladies neurologiques avancées, comme la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques ; les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Avec les traitements, ces conditions peuvent être stabilisées, et on peut apprendre à vivre avec elles. Elles deviennent alors « chroniques ». Parce qu’elles peuvent toujours se transformer en condition de fin de vie, les bénévoles Albatros sont tout désignés, de par leur formation, leur approche et leur expérience, pour accompagner les gens dans ces situations. Voir https://palli-science.com/une-approche-de-soins-palliatifs-old.
Les services d’accompagnement bénévoles d’Albatros sont entièrement gratuits.
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142. Pourquoi l’accompagnement Albatros est-il si spécial ? Date de publication : 9 octobre 2019
En fin de vie, il existe différents types d’accompagnement possible. Il y a ceux dont le but est d’accorder du répit aux familles en fournissant une présence sécurisante auprès de la personne pour leur permettre de s’absenter pendant un court lapse de temps. Il y a ceux dont le but est de fournir des petits services ménagers à domicile. Puis, il a ceux, comme celui d’Albatros, dont le but est spécifiquement de fournir une présence aimante et formée pour l’accompagnement physique et psychologique. Ces bénévoles savent ce qu’il ne faut faire et ne pas faire auprès des malades qui ne reçoivent plus de traitements à visée curative. Ne serait-ce que le simple fait de s’abstenir de parfum, de bijoux, de souliers bruyants ou de tabagisme, c’est déjà beaucoup pour la personne accompagnée. Savoir comment ajuster un appareil auditif et comment faire des déplacements sécuritaires, ça aussi, ça vaut son pesant d’or, même si cela ne constitue qu’une infime partie de la compétence acquise et développée chez les bénévoles Albatros, par une formation de base et continue. Savoir écouter sera toujours la compétence centrale de ces personnes. Il s’agit d’un art précieux qui aide à soulager tant la souffrance physique que psychologique.
Les services Albatros d’accompagnement de personnes malades et de personnes en fin de vie sont entièrement gratuits.
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143. La procuration en fin de vie. Date de publication : 23 octobre 2019
En fin de vie, il est possible que les pertes d’autonomie, si non cognitives, purement physiques, rendent une personne incapable de gérer ses biens ou ses soins de santé. Une fois cette incapacité constatée par voie médico-légale, c’est alors que le mandat de protection/procuration/mandat en prévision d’inaptitude préalablement notarié à l’époque où la personne était toujours en pleine possession de ses moyens, entre en vigueur, permettant de déléguer cette charge à une personne de son choix, appelée « mandataire » ou encore « procureur ». Il est important que le procureur saisisse bien que son rôle est de représenter les besoins, droits et volontés du mandant au meilleur de sa capacité. Même si le mandant est officiellement déclaré « inapte », que ce soit mentalement et/ou physiquement, le mandant est toujours celui qui dirige la barque, et le mandataire a le devoir de faire au mieux pour donner suite aux demandes, désirs et volontés du mandant, en autant que ceux-ci soient raisonnables, réalistes et réalisables, comme par exemple, pour le lieu de résidence. Le procureur est au service du mandataire. Même lorsque la lucidité et les fonctions cognitives sont atteintes, la personne existe encore, elle est toujours un citoyen à part entière, et elle a encore toute sa dignité et sa liberté. Elle doit, entre autres, être consultée en toute matière la concernant. Dans un esprit de bienveillance, le procureur demeure idéalement ouvert à la participation des autres personnes chères de la personne dans les prises de décision, et il favorise leurs communications avec le mandant.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie potentiellement mortelle et en fin de vie et sont entièrement gratuits.
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144. L’accompagnement en fin de vie est-il un soin ? Date de publication : 6 novembre 2019
Du point de vue des établissements de santé, un « soin » ne peut être offert que par un professionnel de la santé dûment formé. Dans cette perspective, l’accompagnement bénévole n’est donc pas un soin ; il ne se situe pas dans le registre du médical, du physiologique proprement dit. Toutefois, l’accompagnement par la simple présence bienveillante et attentive, disponible et centrée sur la personne accompagnée, peut avoir une portée bénéfique tant sur le plan physique que psychologique. Puisque cette présence comporte ce potentiel d’apporter des bienfaits, on peut la percevoir en quelque sorte comme « thérapeutique ». En ce sens, l’accompagnement peut être assimilé à un soin ; par les résultats qu’il peut procurer. Un accompagnement de type Albatros, axé sur la seule présence dûment formée, offre à la personne aidée l’espace voulu pour qu’elle puisse se sentir entièrement en confiance de s’ouvrir en profondeur : la durée de l’accompagnement (3-4 heures), et aussi la neutralité et la simple humanité de l’accompagnant, qui n’est pas là pour se concentrer sur la maladie ni sur les tâches ménagères, et qui, de surcroit, est neutre comparativement aux personnes proches à qui il peut être trop difficile de se confier, d’exprimer ses réels sentiments. Cette qualité d’échange permet à la personne d’atteindre la sérénité et de trouver ses propres solutions.
L’accompagnement Albatros en cas de maladie potentiellement mortelle ou en fin de vie est entièrement gratuit.
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145. Les personnes âgées et la fin de vie. Date de publication : 20 novembre 2019
Les personnes âgées, même si elles ne sont peut-être pas atteintes de conditions potentiellement mortelles ou carrément terminales, sont aussi, en quelque sorte, en « fin de vie ». C’est pourquoi Albatros est bien placé pour accompagner les personnes âgées qui sont simplement seules. Ces personnes sont rendues au chapitre ultime de leur vie. Les bénévoles Albatros sont formés pour comprendre et accompagner cette réalité. Le but de l’accompagnement Albatros est d’optimiser chez la personne un maximum d’humanité, de vitalité, d’autonomie, de relationnel, de confort et de dignité.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de condition potentiellement mortelle ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
146. Vivre jusqu’au bout. Date de publication : 4 décembre 2019
L’optique des soins palliatifs est qu’il reste toujours quelque chose à vivre, quelle que soit la quantité de temps qu’il puisse nous rester. Avec de bons soins palliatifs, personne n’est obligé de souffrir en fin de vie, du moins, physiquement. La souffrance la plus courante en fin de vie est la solitude et l’ennui. La lassitude de vivre. Un animal de compagnie fait souvent des merveilles pour y remédier. Les visites d’amitié devraient aussi venir aider à combler les manques d’interaction sociale. Les activités intergénérationnelles – les visites de tout jeunes enfants, sont aussi très ravigotantes. Et puis il y a l’accompagnement Albatros, avec sa qualité d’écoute, qui peut permettre à la personne de se raconter, de se livrer. Enfin, savoir qu’on donne l’exemple du courage et de la persévérance à tous ceux qui nous observent, jeunes et moins jeunes, ça aussi, ça fait du bien. On favorise ainsi chez eux la grande force de caractère appelée « résilience ». Le tout repose sur l’entraide et la solidarité.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de condition potentiellement mortelle et en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
147. Ce qui peut donner beaucoup de joie en fin de vie. Date de publication : 18 décembre 2019
En fin de vie, on regarde en arrière et on se dit : « Ma vie a-t-elle eu un sens ? ». Alors, plusieurs tirent beaucoup de joie et de fierté à penser aux choses qu’ils ont faites pour tenter d’améliorer le sort de leurs semblables, comment ils ont contribué à rendre la société plus humaine, plus altruiste, plus solidaire, plus résiliente. Ils pensent avec fierté à l’exemple qu’ils ont donné par leur façon de vivre et ils se disent : « Je suis fier de ce que je lègue à l’humanité ». Même lorsqu’on a besoin de beaucoup d’aide, qu’on est moins autonome, on contribue à rendre l’humanité plus généreuse, plus aidante, plus humaine. Voilà des progrès précieux pour la société.
Les services Albatros d’accompagnement de personnes atteintes de maladies graves et des personnes en fin de vie, y compris les personnes âgées n’ayant pas nécessairement de maladie grave, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
2020
148. Trouver son moi authentique en fin de vie. Date de publication : 1er janvier 2020
En fin de vie, nos repères changent radicalement. Toute notre vie, on s’est identifié selon les rôles qu’on a tenus : mère, frère, fille, grand-père, épouse, personne exerçant tel métier, telle profession, etc. Maintenant, on a l’occasion d’aller plus en profondeur et de se rendre compte qu’on est plus que tout ça, que même si on perd tout ça, il reste encore quelque chose. Et ce quelque chose, rien ni personne ne peut nous l’enlever. Et peut-être qu’on a jamais été assez disponibles mentalement ou physiquement pour le voir. Mais lorsqu’on « perd des plumes », c’est plus facile de centrer notre attention sur l’essentiel. Tout ce qui passe n’a plus d’importance. La fin de vie est un chapitre haut en richesse spirituelle.
L’accompagnement Albatros de personnes atteintes de conditions graves et de personnes en fin de vie, y compris les personnes âgées qui ne sont pas nécessairement atteintes d’une maladie grave, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
149. L’approche palliative se définit beaucoup par ce qu’elle n’est pas. Date de publication : 15 janvier 2020
L’approche palliative s’applique lorsque l’approche curative a donné le maximum possible et que la personne entre maintenant dans l’ultime étape de sa vie, soit celle qui met la boucle sur le cadeau, reçu et donné, de sa vie. Elle prépare son grand départ. L’approche palliative a donc pour but de rendre la vie de la personne la plus vibrante et la plus confortable possible. Pour cela, on doit favoriser, par la logistique, la paix et la tranquillité pour la personne (plus besoin de multiples examens, prélèvements et traitements ou de réveiller la personne pour l’obliger à manger) ainsi que des installations qui lui permettent de vivre au maximum et de recevoir son monde, avec beaucoup d’espace, de fauteuils et même de lits. L’approche palliative vient confirmer à la personne que même si elle est en perte d’autonomie, même si elle perd de son attrait physique, elle demeure une personne humaine à part entière, entièrement digne. L’approche palliative vise à soulager la personne de l’impression d’être un fardeau inutile à la société. Elle aide à lui faire comprendre que le fait de solliciter l’aide, les soins et la délicatesse des gens est une grande contribution à la société, puisque ça rend les gens plus humains, plus solidaires et plus empathiques.
L’accompagnement Albatros de personnes atteintes de conditions graves et de personnes en fin de vie, y compris les personnes âgées qui ne sont pas nécessairement atteintes d’une maladie grave, sont entièrement gratuits.
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150. Pourquoi valoriser la fin de vie. Date de publication : 29 janvier 2020
Lorsqu’une personne n’est plus productive, que son existence ne représente que des coûts et qu’elle est de plus en plus dépendante de l’aide des autres, quel sens ou valeur pourrait bien avoir sa vie ? On peut hasarder quelques réponses comme suit : les petits enfants aiment énormément leurs grands-parents. Ce sont eux qui sont le plus endeuillés aux funérailles. Et les petits-enfants apportent beaucoup de joie à leurs grands-parents. Cet amour est inconditionnel et sans jugements car tous deux sont dépendants des autres. Et puis, montrer l’exemple, à ces tout-petits mais aussi à tous ceux qui nous entourent, du courage et de la persévérance malgré les épreuves, c’est un héritage qui donne beaucoup de fierté et de joie, la clé du bonheur demeurant dans l’entraide et la solidarité humaines. Car les bons soins palliatifs (soins de confort et de relationnel) sont en mesure d’apporter une fin de vie sereine et d’atténuer grandement toute souffrance physique et psychologique. Éveiller ce réflexe de solidarité chez les soignants et les proches constitue une précieuse contribution à la société.
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
151. Le Dr Patrick Vinay, président de Vivre dans la Dignité, explique la sédation palliative.
Date de publication : 12 février 2020
La sédation palliative vise une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu’à la perte de conscience. Son but est de diminuer ou de faire disparaître la perception d’une situation vécue comme insupportable par le patient alors que tous les moyens disponibles et adaptés à cette situation ont été mis en œuvre sans permettre d’obtenir le soulagement escompté. Il s’agit donc d’un geste médical de dernier recours, ayant ses indications, ses conditions et ses modalités d’application. Lorsque la sédation est temporaire ou intermittente, elle constitue un répit à la situation de crise et permet des ajustements thérapeutiques tout en soulageant immédiatement le patient. Lorsqu’elle est continue, elle maintient un soulagement qu’on ne peut obtenir autrement et elle est alors souvent maintenue jusqu'au décès naturel parce que la source de la détresse ne peut être enrayée. La médication antalgique du malade est maintenue sous sédation, car celle-ci ne supprime pas la douleur ni ses effets. La sédation est donc une option essentielle dans l'arsenal thérapeutique applicable en fin de vie.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave et en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
152. L’ennui n’est pas un incontournable en fin de vie. Date de publication : 26 février 2020
Lorsqu’on est alité, en fin de vie ou pas, divers moyens peuvent venir briser la monotonie : le visionnement de DVD concernant des sujets d’intérêt de la personne ; visites d’animaux, au moyen de la zoothérapie ; visites de jeunes enfants ; visite de l’intervenant spirituel de l’établissement ; visite d’un bénévole Albatros ; lecture des journaux ; lecture d’autres périodiques d’intérêt de la personne ; participation à des séances d’exercice sur chaise, etc. Ce sera souvent suffisant pour mener à des siestes nécessaires et bénéfiques.
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
153. Tenir un journal en fin de vie. Date de publication : 11 mars 2020
En fin de vie, il peut être intéressant de tenir un journal dans lequel consigner notre vécu sur le plan des émotions, des soins, des relations humaines, etc. Voilà qui permet de sortir de soi le trop-plein ou le « trop-vide » qu’on peut ressentir. Mais en plus, ce journal peut, si on le désire, constituer un beau souvenir pour nos êtres chers. En effet, ce chapitre de notre vie est tout aussi important, par exemple, qu’une grossesse, événement pour lequel plusieurs mamans tiennent journal. Les enfants aiment beaucoup relire l’histoire qui les relie à leurs parents.
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Isabelle et Ward O’Connor
154. Le traitement de la douleur en fin de vie, une spécialité. Date de publication : 25 mars 2020
En fin de vie, le traitement de la douleur est primordial. Il s’agit d’une science et d’un art qui requiert beaucoup d’attention, de formation et d’expérience. Le traitement de la douleur est une chose qui doit s’adapter à chaque personne, c’est une pratique très individualisée, et c’est appelé à changer rapidement et souvent. Ça exige donc une surveillance et un ajustement étroits. Ça demande de la perspicacité et de la persévérance pour aboutir aux bons produits selon les bons dosages, et, dans les cas plus difficiles, à la sédation palliative (soulagement des symptômes graves au moyen d’un sommeil induit). Voilà pourquoi les unités de soins palliatifs sont nécessaires dans les hôpitaux, avec les équipes dédiées correspondantes. Les maisons de soins palliatifs, pour leur part, étant spécialisées en la matière, les équipes s’y sentent outillées pour affronter la tâche. Elles s’assurent, entre autres, d’un lien 24-7 avec un pharmacien, ce qui est, bien sûr, essentiel.
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Isabelle et Ward O’Connor
155. Bien préparer sa fin de vie. Date de publication : 8 avril 2020
Ce n’est pas un mystère, tout être humain arrivera, tôt ou tard, en fin de vie. Tout ce qui reste alors, puisqu’on ne peut apporter avec soi les possessions matérielles, ce sont nos possessions spirituelles : nos sentiments de fierté d’avoir contribué à rendre la société plus humaine, en ayant aidé les autres et/ou en s’étant laissé aider. Ce bonheur, cette joie, aide à supporter les pertes que nous subissons sur le plan matériel, et même de voir comment ces pertes nous rapprochent encore et toujours de l’essentiel, tel un arbre émondé, et donc de nous épanouir et de porter de bons fruits spirituels, même si, en apparence, nos feuilles « physiques » semblent flétrir. Cette transformation intérieure rayonne sur ceux qui nous côtoient et les rend meilleurs, plus humains, eux aussi.
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Isabelle et Ward O’Connor
156. Quoi dire à une personne en fin de vie ? Date de publication : 22 avril 2020
Plusieurs se sentent désemparés à l’idée de visiter une personne en fin de vie. Quoi faire ? Quoi ne pas faire ? Quoi dire ? Quoi ne pas dire ? Et alors, plusieurs éviteront les visites. Mais nul besoin de se priver ainsi et de priver l’autre. Il s’agit tout simplement de demander à l’autre comment elle se sent, et de la laisser s’exprimer (sa réponse pourra se référer tant au plan physique qu’au plan émotif). L’écouter avec attention, sans trop parler, et ne pas tenter de changer, ou de « corriger », ce qu’elle sent. Puis, il est possible que la personne veule savoir comment va son visiteur ; ça lui fera plaisir de sentir que la vie continue. Il s’agit de ne pas trop prolonger la visite et de limiter le nombre de visiteurs même temps, pour ne pas trop fatiguer la personne.
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157. Le non-jugement en fin de vie. Date de publication : 6 mai 2020
Ne s’impose pas bénévole accompagnant en fin de vie qui veut ! La formation Albatros prépare les bénévoles à une panoplie de situations qui peuvent se présenter. Un réflexe possible qu’il est important de prévoir et de corriger est celui du jugement, qui peut survenir involontairement. Par là, on veut dire que ce n’est pas à l’accompagnateur de juger des causes et des responsabilités possibles des pathologies (conditions physiques) de la personne accompagnée, p. ex. le tabagisme, les habitudes alimentaires, le manque d’exercice, la consommation ou l’abus de substances, etc. L’accompagnateur doit toujours veiller à faire preuve d’empathie, de compassion et d’humilité.
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158. Qu’est-ce que le coma ? Date de publication : 20 mai 2020
Le coma, c’est un sommeil profond qui peut survenir naturellement, à la suite d’un incident traumatisant ou en fin de vie, ou qui peut être induit artificiellement, comme par exemple pour les grands brûlés ou encore, en soins palliatifs, avec la sédation palliative.
Il est important de savoir que les personnes qui sont dans un coma naturel peuvent tout entendre ce qu’on leur dit et ce qui se dit autour d’eux. L’ouïe est le dernier sens à quitter le corps d’une personne en fin de vie.
Armés de cette connaissance, les proches et les soignants seront alors encouragés à continuer d’être en relation avec cette personne jusqu’à ce que son processus de fin de vie soit terminé.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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159. Chaque seconde a un sens. Date de publication : 3 juin 2020
En fin de vie, certains peuvent être portés à penser que la vie a moins de valeur. Pourtant, chaque seconde de la vie a un sens. Et plusieurs diront même que ce sont les moments les plus difficiles qui les ont le plus fait grandir. Ils se sont découvert des capacités et des forces qu’ils ne se soupçonnaient pas. Ils ont découvert une aptitude à la résilience et aussi à l’adaptation qu’ils n’auraient jamais imaginée ou pu prévoir avant de se retrouver en situation précaire. Quoi que ce soit que l’on fasse, on donne l’exemple aux autres, et on a un effet d’entraînement sur eux. Voilà qui vaut son pesant d’or. Les bénévoles accompagnateurs en fin de vie sont formés pour reconnaître et soutenir, le cas échéant, cette volonté, ce désir et cette quête chez les gens en fin de vie.
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Isabelle et Ward O’Connor
160. Vivre au maximum en fin de vie. Date de publication : 17 juin 2020
Une fois rendu en fin de vie, c’est le temps ou jamais de vivre au maximum. Cela signifie qu’on peut se permettre des risques qu’on ne se permettrait pas autrement. Même si certaines choses seraient en temps normal non recommandables, en fin de vie, puisque, en quelque sorte, on n’a plus rien à perdre, parce qu’on sait que la fin approche, alors si on « triche » un peu dans notre alimentation pour se faire plaisir, pourquoi pas ? Si on a réellement envie d’une sortie au grand froid d’hiver, et qu’on risque d’attraper une pneumonie en raison de notre faible état, mais qu’on a une « bosse » de vivre cette expérience, bien emmitouflé, alors pourquoi pas ne prendre ce « beau risque » ? Les soins palliatifs sont dispensés dans cette optique. C’est très différent de l’approche curative.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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161. La présence Albatros pour alléger la fin de vie. Date de publication : 1er juillet 2020
Les proches des personnes en fin de vie peuvent être confrontés à des empêchements et à des limites quant à leur capacité d’être présents physiquement à l’approche du décès de leur être cher. Il faut parfois dormir à l’hôpital, un peu sur le qui-vive, et parfois plusieurs nuits. Certains ne bénéficieront pas de la prestation de compassion, qui a tout de même ses limites. Certains n’ont tout simplement pas les nerfs assez forts pour vivre cette attente à proximité de l’être aimé. C’est pour toutes ces raisons que l’accompagnement bénévole Albatros existe. La famille désire être rassurée qu’un accompagnement de qualité sera fait en son nom si elle ne peut être présente. Et c’est ce qu’elle obtient, gratuitement. Un journal-souvenir lui est même remis des accompagnements faits. Personne n’est obligé d’être là « jusqu’à la fin ». Les proches n’ont pas à se sentir coupables mais bien fiers d’avoir obtenu pour leur proche cet accompagnement de qualité, fort apprécié des personnes accompagnées. Les bénévoles Albatros peuvent même faciliter la visiocommunication ou encore les appels téléphoniques, pour cause de distances trop grandes, par exemple.
Les services Albatros d'acccompagnement en cas de maladie grave posant une menace potentielle à la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
162. Éthique et morale en fin de vie. Date de publication : 15 juillet 2020
La formation Albatros enseigne aux bénévoles accompagnateurs la différence entre l’éthique et la morale, ce qui aide à respecter encore davantage la personne accompagnée dans son propre chemin de fin de vie. L’éthique, c’est une vision du bien et du mal qui est relative, alors que la morale est une vision absolue de la chose. Avec l’éthique, chacun décide pour soi-même ce qui est bien et ce qui est mal, selon les critères qui lui sont propres. L’accompagnant Albatros doit être tout à fait neutre et sans jugement par rapport aux choix et décisions de la personne accompagnée. Si l’accompagnant Albatros n’est pas à l’aise dans une situation ou une autre, il a le droit, et même le devoir, de se retirer. Son choix à lui doit également être respecté.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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163. Les composantes de la douleur. Date de publication : 29 juillet 2020
La gestion de la douleur est un aspect central des soins palliatifs. Dans la formation Albatros, on apprend que la douleur a plusieurs composantes. Il y a le plan physique mais aussi le plan émotionnel. Qui n’a pas fait l’expérience suivante : Une fois que la cause ou la source de la douleur est identifiée, on dirait que la douleur diminue ? Pourquoi ? Parce que l’élément d’inquiétude qui vient de ne pas savoir ce qu’on a est dissipé. Et on est d’autant plus rassuré quand on entrevoit, et reçoit, le traitement correspondant. Ainsi, le plus serein on peut devenir et demeurer, le moins difficile la gestion de la douleur. Les bénévoles Albatros sont là pour contribuer à ce sentiment de bien-être chez les personnes accompagnées.
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Isabelle et Ward O’Connor
164. Les composantes de la compassion. Date de publication : 12 août 2020
Pour être bénévole accompagnateur en fin de vie, il faut bien sûr être doté du sens de la compassion. Ce sentiment vient plus facilement et plus naturellement à certains qu’à d’autres. Cette qualité peut quand même s’acquérir et s’approfondir. Un facteur qui rend infailliblement une personne plus compatissante, c’est le fait d’avoir souffert soi-même. Avoir une expérience personnelle de quelque chose est toujours un avantage (bien que pas nécessairement indispensable). On comprend mieux le point de vue de la personne accompagnée. La souffrance nous change comme personne. Elle nous rend plus humain et aussi plus forts parce qu’elle exige de nous un combat. Elle vient chercher toutes nos ressources et au fait elle en créé des nouvelles. Elle nous donne ainsi un sentiment de fierté et de confiance. Elle nous rappelle en même temps l’heure juste concernant la fragilité humaine. En ce sens, la souffrance brise notre orgueil, et atténue un possible mépris, dédain ou jugement par rapport à la souffrance des autres.
Les services bénévoles Albatros d’accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
165. Quelle maladie doit-on avoir pour être accompagné par Albatros ?
Date de publication : 26 août 2020
Les services d’accompagnement Albatros ne se limitent pas aux personnes atteintes de cancer. Toute personne atteinte de toute autre condition devenue assez avancée ou compliquée pour constituer une menace potentielle à la vie peut être accompagnée : insuffisance rénale, pulmonaire, hépatique (foie) ou cardiaque, sclérose amyotrophique latérale, maladie de Parkinson, sclérose en plaques, fibromyalgie ou autres. Les familles ou la personne malade elle-même ne doivent pas hésiter à joindre directement l’organisme pour se prévaloir de son soutien bénévole, gratuit et bien formé. Ou encore, ils peuvent demander aux intervenants de l’équipe soignante de joindre l’organisme.
Les services bénévoles Albatros d’accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
166. Pourquoi faire appel à Albatros ?. Date de publication : 9 septembre 2020
Lorsqu’on vit est atteint d’une condition qui en est venue à menacer potentiellement notre vie, ça fait beaucoup à gérer. On veut connaître nos options de traitement. On veut décider en connaissance de cause si on désire suivre ou non quel traitement. On veut être capable d’en discuter non seulement avec l’équipe soignante mais aussi avec une personne qui ne risquera pas de projeter sur nous ses propres désirs et émotions. Une personne neutre, objective et détachée, qui accueillera et acceptera inconditionnellement nos sentiments et nos opinions, selon la situation qui nous est propre : nos forces physiques et mentales, nos relations familiales, les pour et les contre de chaque option, etc. En ventilant et en explorant le tout à haute voix avec cette personne, on arrive à trouver notre propre voie et à trouver la force de la présenter à nos proches. Parallèlement, l’écoute d’un bénévole Albatros peut aussi aider les proches à cheminer de sorte qu’ils puissent accepter et appuyer le chemin de vie retenu par la personne accompagnée. C’est un processus à long terme.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de condition potentiellement mortelle sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
167. Le relais du dernier souffle. Date de publication : 23 septembre 2020
Lorsqu’on quitte ce monde, les êtres chers qui nous survivent reçoivent de nous, d’une façon ou d’une autre, un petit quelque chose de nous appelé le « relais du dernier souffle », soit une façon de perpétuer la mémoire et la contribution de la personne en ce monde ainsi que le lien qu’on avait, et qu’on a toujours, mais différemment, avec eux. Si on est attentif, avant et après le décès, on aura des signes et des sentiments assez forts, qui se traduiront pour nous en idées et projets remplis de vie et de promesse. Par exemple, Mme Pierrette Froment Savoie, lorsque son jeune fils est décédé du cancer, a senti le besoin de donner un sens à son décès en acceptant que la maison de soins palliatifs bien connue de Gatineau, la « Maison Mathieu-Froment-Savoie », porte le nom de son fils. Il peut y avoir des « petites » missions, et des plus grandes.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
168. Bien choisir et préparer son procureur, son mandataire ou son proche aidant. Date de publication : 7 octobre 2020
À un moment donné, la plupart d’entre nous arriverons à un stade où nous aurons besoin de l’aide d’une autre personne pour la gestion de nos biens et de nos soins de santé. Soit que nous serons affaibli de sorte qu’on ait besoin de l’aide d’un proche aidant, soit que nous serons incapacité physiquement, ce qui nécessitera qu’on se fasse aider de notre procureur, soit que nous serons incapacité physiquement et cognitivement, ce qui nécessitera qu’on se fasse aider de notre mandataire. Souvent, l’une de ces personnes peut aussi agir comme liquidateur testamentaire par la suite. Il faut bien choisir et bien préparer ces personnes pour leur rôle. Elles doivent bien comprendre qu’elles travaillent pour nous, pour maximiser notre bien-être sur tous les plans, y compris l’optimisation de nos communications avec les autres, pour nous représenter et pour exécuter nos désirs et volontés, dans la mesure du possible. Pour aider dans cette préparation, Albatros diffuse gratuitement le Guide du procureur, du mandataire et du proche aidant réalisé par les Publications Vivere. Vous pouvez le demander par courriel à viverecanada@gmail.com.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
169. Le défi en fin de vie. Date de publication : 21 octobre 2020
Lorsqu’une personne arrive en fin de vie, il se peut qu’elle reste accrochée au stade du déni. Il n’est pas évident pour les proches de composer avec cela. Les proches voient bien la progression de la maladie et les soignants confirment que la fin approche. Mais que faire si, en raison de ce déni, l’être cher nous assure qu’il ou elle n’a pas besoin que nous allions la voir, qu’elle va bien et que la fin est toujours « très loin » ? Ce n’est pas qu’elle ne veut pas nous voir, c’est plutôt qu’elle ne veut pas voir la réalité. Alors il s’agit, dans pareil cas, d’aller la voir quand même, pourvu que lorsqu’on la visite, elle semble tout de même heureuse de nous voir. On peut éviter de la contrarier et de s’obstiner avec elle concernant le temps qu’il lui reste. Mais au moins on aura la satisfaction de l’avoir vue dans les derniers temps de sa vie. Par contre, si elle semble contrariée de notre visite, vaut mieux, bien sûr, distancer les visites autant que possible.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou de fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
170. Le temps d’une vie. Date de publication : 4 novembre 2020
Comme la vie passe vite ! En un éclair, nous voici rendus au crépuscule. Tous le constatent et l’affirment : plus on avance en âge, plus le temps semble passer vite. Et comme il semble difficile de saisir le moment présent, qui nous file entre les doigts, alors que déjà, demain est à nos portes et qu’aujourd’hui s’est transformé en souvenir. Le moment présent est un cadeau. Il a toujours la même valeur, même s’il nous reste qu’une seule journée à vivre. Il faut savoir le déballer et toujours s’émerveiller comme au premier jour. Les soins palliatifs ont ce but. Ils comprennent un accompagnement bénévole de gens formés pour nous aider à retrouver cet émerveillement, même dans la souffrance et la perte. Même que pour plusieurs, la fin de vie est une aventure, car ils ont bien hâte d’enfin pouvoir voir ce qu’il y aura après, ce qui est annoncé par plusieurs religions comme extraordinaire et éternel. Les bénévoles Albatros demeurent neutres au niveau religieux mais ils soutiennent les personnes accompagnées dans leurs croyances personnelles, quelles qu’elles soient.
L’accompagnement Albatros en cas de maladie grave ou en fin de vie est entièrement gratuit.
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171. Le refus de traitement en fin de vie. Date de parution : 18 novembre 2020
C’est la personne en fin de vie choisit le parcours qui sera le sien. Il se peut, par exemple, qu’elle préfère refuser traitements et examens et avoir plutôt recours à de bons soins palliatifs (non curatifs) pour la maintenir le plus confortable possible jusqu’à ce que sa condition vienne à son terme naturel. En effet, les soins palliatifs, lorsque bien appris et bien appliqués, sont des plus efficaces en ce sens. Les quelques souffrances qui échappent aux soins palliatifs peuvent être compensées par la sédation palliative, soit un coma induit qui est administré non dans le but de causer la mort mais bien de seulement soulager la souffrance. La personne meurt pendant son sommeil, pas à cause de la sédation mais bien à cause de sa condition. Il s’agit donc alors d’une mort naturelle, bien que la sédation requise puisse parfois être assez puissante pour avoir comme effet secondaire d’anticiper quelque peu le moment de la mort. Les soins palliatifs sont un droit et chacun doit en être informé et pouvoir y avoir accès. Il ne faut pas hésiter à les réclamer.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou de fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
172. Les soins palliatifs en temps de pandémie. Date de publication : 2 décembre 2020
La pandémie est en voie d’accélérer la progression des soins à domicile. Garder les gens vulnérables à la maison les protège des risques liés aux établissements de santé (milieu de vie collectif avec d’autres personnes vulnérables, va-et-vient de personnes). Les soins palliatifs font partie des soins à domicile possibles. Ceux-ci permettent aux gens en fin de vie d’être le plus confortable possible, à la maison, et leurs évitent des visites à l’urgence ou à l’hôpital. Leurs intervenants et proches aidants les visitent à la maison, ce qui réduit le va-et-vient en établissement. Il ne faut jamais hésiter à demander les soins palliatifs.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
173. Accès aux soins palliatifs. Date de publication : 16 décedmbre 2020
Certains résidents de résidences intermédiaires (RI) (RPA pour personnes semi-autonomes ou non-autonomes) et de résidences privées pour aînés (RPA) constatent que l’accès aux soins palliatifs leur est refusé par l’administration de leur lieu de résidence, que les intervenants de la santé spécialisés en soins palliatifs (soins de confort en fin de vie) ne sont pas autorisés à accéder à ces lieux de résidence pour les soigner. Ils découvrent alors dans leur bail une clause précise selon laquelle si les soins palliatifs sont requis, la personne devra quitter la résidence. Il est donc très important de lire tous les détails d’un bail de RI ou de RPA avant de signer ledit bail, et de s’assurer qu’une telle clause n’y figure pas. Les RI et les RPA sont des domiciles et ne doivent pas être coupées des soins à domicile, et ce même en temps de pandémie.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
174. Qu'est-ce que la reformulation ? Date de parution : 30 décembre 2020
En fin de vie, comme à tout autre moment de la vie, l’écoute signifie l’accueil du vécu de l’autre. La technique à utiliser s’appelle la reformulation. Il s’agit de porter attention à ce que la personne nous dit et d’y déceler ce qu’elle vit intérieurement. Il faut tout d’abord ne pas interrompre la personne, demeurer silencieux, avec une grande attention juste pour l’autre personne, dans une grande disponibilité de cœur. Une fois qu’on sent que la personne a pu évacuer ses sentiments et émotions, on lui fait sentir et comprendre qu’on a entendu ce qu’elle a dit, qu’on a compris ce qu’elle nous dit entre les lignes. On lui pose la question : « Il me semble que selon ce que tu me dis, tu dois te sentir de telle façon ? » Le fait de se sentir entendue, que l’autre ait vibré à son vécu, pas juste dans la tête mais dans le cœur, ça désamorce et ça désarme profondément. L’essentiel est de faire miroiter à l’autre qu’on a bien vu dans son cœur, pas de tenter de changer ce qu’on a perçu, ni de le juger, ni de le critiquer. La personne ne se sent plus seule et là se trouve la clé de toute solution. Le mal est exprimé, partagé et reconnu. La voie est libre pour une résolution. Enfin, il est bon de passer un certain temps dans cette dynamique de reconnaissance.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
En fin de vie, nos repères changent radicalement. Toute notre vie, on s’est identifié selon les rôles qu’on a tenus : mère, frère, fille, grand-père, épouse, personne exerçant tel métier, telle profession, etc. Maintenant, on a l’occasion d’aller plus en profondeur et de se rendre compte qu’on est plus que tout ça, que même si on perd tout ça, il reste encore quelque chose. Et ce quelque chose, rien ni personne ne peut nous l’enlever. Et peut-être qu’on a jamais été assez disponibles mentalement ou physiquement pour le voir. Mais lorsqu’on « perd des plumes », c’est plus facile de centrer notre attention sur l’essentiel. Tout ce qui passe n’a plus d’importance. La fin de vie est un chapitre haut en richesse spirituelle.
L’accompagnement Albatros de personnes atteintes de conditions graves et de personnes en fin de vie, y compris les personnes âgées qui ne sont pas nécessairement atteintes d’une maladie grave, sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
149. L’approche palliative se définit beaucoup par ce qu’elle n’est pas. Date de publication : 15 janvier 2020
L’approche palliative s’applique lorsque l’approche curative a donné le maximum possible et que la personne entre maintenant dans l’ultime étape de sa vie, soit celle qui met la boucle sur le cadeau, reçu et donné, de sa vie. Elle prépare son grand départ. L’approche palliative a donc pour but de rendre la vie de la personne la plus vibrante et la plus confortable possible. Pour cela, on doit favoriser, par la logistique, la paix et la tranquillité pour la personne (plus besoin de multiples examens, prélèvements et traitements ou de réveiller la personne pour l’obliger à manger) ainsi que des installations qui lui permettent de vivre au maximum et de recevoir son monde, avec beaucoup d’espace, de fauteuils et même de lits. L’approche palliative vient confirmer à la personne que même si elle est en perte d’autonomie, même si elle perd de son attrait physique, elle demeure une personne humaine à part entière, entièrement digne. L’approche palliative vise à soulager la personne de l’impression d’être un fardeau inutile à la société. Elle aide à lui faire comprendre que le fait de solliciter l’aide, les soins et la délicatesse des gens est une grande contribution à la société, puisque ça rend les gens plus humains, plus solidaires et plus empathiques.
L’accompagnement Albatros de personnes atteintes de conditions graves et de personnes en fin de vie, y compris les personnes âgées qui ne sont pas nécessairement atteintes d’une maladie grave, sont entièrement gratuits.
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150. Pourquoi valoriser la fin de vie. Date de publication : 29 janvier 2020
Lorsqu’une personne n’est plus productive, que son existence ne représente que des coûts et qu’elle est de plus en plus dépendante de l’aide des autres, quel sens ou valeur pourrait bien avoir sa vie ? On peut hasarder quelques réponses comme suit : les petits enfants aiment énormément leurs grands-parents. Ce sont eux qui sont le plus endeuillés aux funérailles. Et les petits-enfants apportent beaucoup de joie à leurs grands-parents. Cet amour est inconditionnel et sans jugements car tous deux sont dépendants des autres. Et puis, montrer l’exemple, à ces tout-petits mais aussi à tous ceux qui nous entourent, du courage et de la persévérance malgré les épreuves, c’est un héritage qui donne beaucoup de fierté et de joie, la clé du bonheur demeurant dans l’entraide et la solidarité humaines. Car les bons soins palliatifs (soins de confort et de relationnel) sont en mesure d’apporter une fin de vie sereine et d’atténuer grandement toute souffrance physique et psychologique. Éveiller ce réflexe de solidarité chez les soignants et les proches constitue une précieuse contribution à la société.
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
151. Le Dr Patrick Vinay, président de Vivre dans la Dignité, explique la sédation palliative.
Date de publication : 12 février 2020
La sédation palliative vise une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu’à la perte de conscience. Son but est de diminuer ou de faire disparaître la perception d’une situation vécue comme insupportable par le patient alors que tous les moyens disponibles et adaptés à cette situation ont été mis en œuvre sans permettre d’obtenir le soulagement escompté. Il s’agit donc d’un geste médical de dernier recours, ayant ses indications, ses conditions et ses modalités d’application. Lorsque la sédation est temporaire ou intermittente, elle constitue un répit à la situation de crise et permet des ajustements thérapeutiques tout en soulageant immédiatement le patient. Lorsqu’elle est continue, elle maintient un soulagement qu’on ne peut obtenir autrement et elle est alors souvent maintenue jusqu'au décès naturel parce que la source de la détresse ne peut être enrayée. La médication antalgique du malade est maintenue sous sédation, car celle-ci ne supprime pas la douleur ni ses effets. La sédation est donc une option essentielle dans l'arsenal thérapeutique applicable en fin de vie.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave et en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
152. L’ennui n’est pas un incontournable en fin de vie. Date de publication : 26 février 2020
Lorsqu’on est alité, en fin de vie ou pas, divers moyens peuvent venir briser la monotonie : le visionnement de DVD concernant des sujets d’intérêt de la personne ; visites d’animaux, au moyen de la zoothérapie ; visites de jeunes enfants ; visite de l’intervenant spirituel de l’établissement ; visite d’un bénévole Albatros ; lecture des journaux ; lecture d’autres périodiques d’intérêt de la personne ; participation à des séances d’exercice sur chaise, etc. Ce sera souvent suffisant pour mener à des siestes nécessaires et bénéfiques.
Les services d’accompagnement Albatros en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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153. Tenir un journal en fin de vie. Date de publication : 11 mars 2020
En fin de vie, il peut être intéressant de tenir un journal dans lequel consigner notre vécu sur le plan des émotions, des soins, des relations humaines, etc. Voilà qui permet de sortir de soi le trop-plein ou le « trop-vide » qu’on peut ressentir. Mais en plus, ce journal peut, si on le désire, constituer un beau souvenir pour nos êtres chers. En effet, ce chapitre de notre vie est tout aussi important, par exemple, qu’une grossesse, événement pour lequel plusieurs mamans tiennent journal. Les enfants aiment beaucoup relire l’histoire qui les relie à leurs parents.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
154. Le traitement de la douleur en fin de vie, une spécialité. Date de publication : 25 mars 2020
En fin de vie, le traitement de la douleur est primordial. Il s’agit d’une science et d’un art qui requiert beaucoup d’attention, de formation et d’expérience. Le traitement de la douleur est une chose qui doit s’adapter à chaque personne, c’est une pratique très individualisée, et c’est appelé à changer rapidement et souvent. Ça exige donc une surveillance et un ajustement étroits. Ça demande de la perspicacité et de la persévérance pour aboutir aux bons produits selon les bons dosages, et, dans les cas plus difficiles, à la sédation palliative (soulagement des symptômes graves au moyen d’un sommeil induit). Voilà pourquoi les unités de soins palliatifs sont nécessaires dans les hôpitaux, avec les équipes dédiées correspondantes. Les maisons de soins palliatifs, pour leur part, étant spécialisées en la matière, les équipes s’y sentent outillées pour affronter la tâche. Elles s’assurent, entre autres, d’un lien 24-7 avec un pharmacien, ce qui est, bien sûr, essentiel.
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155. Bien préparer sa fin de vie. Date de publication : 8 avril 2020
Ce n’est pas un mystère, tout être humain arrivera, tôt ou tard, en fin de vie. Tout ce qui reste alors, puisqu’on ne peut apporter avec soi les possessions matérielles, ce sont nos possessions spirituelles : nos sentiments de fierté d’avoir contribué à rendre la société plus humaine, en ayant aidé les autres et/ou en s’étant laissé aider. Ce bonheur, cette joie, aide à supporter les pertes que nous subissons sur le plan matériel, et même de voir comment ces pertes nous rapprochent encore et toujours de l’essentiel, tel un arbre émondé, et donc de nous épanouir et de porter de bons fruits spirituels, même si, en apparence, nos feuilles « physiques » semblent flétrir. Cette transformation intérieure rayonne sur ceux qui nous côtoient et les rend meilleurs, plus humains, eux aussi.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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156. Quoi dire à une personne en fin de vie ? Date de publication : 22 avril 2020
Plusieurs se sentent désemparés à l’idée de visiter une personne en fin de vie. Quoi faire ? Quoi ne pas faire ? Quoi dire ? Quoi ne pas dire ? Et alors, plusieurs éviteront les visites. Mais nul besoin de se priver ainsi et de priver l’autre. Il s’agit tout simplement de demander à l’autre comment elle se sent, et de la laisser s’exprimer (sa réponse pourra se référer tant au plan physique qu’au plan émotif). L’écouter avec attention, sans trop parler, et ne pas tenter de changer, ou de « corriger », ce qu’elle sent. Puis, il est possible que la personne veule savoir comment va son visiteur ; ça lui fera plaisir de sentir que la vie continue. Il s’agit de ne pas trop prolonger la visite et de limiter le nombre de visiteurs même temps, pour ne pas trop fatiguer la personne.
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Isabelle et Ward O’Connor
157. Le non-jugement en fin de vie. Date de publication : 6 mai 2020
Ne s’impose pas bénévole accompagnant en fin de vie qui veut ! La formation Albatros prépare les bénévoles à une panoplie de situations qui peuvent se présenter. Un réflexe possible qu’il est important de prévoir et de corriger est celui du jugement, qui peut survenir involontairement. Par là, on veut dire que ce n’est pas à l’accompagnateur de juger des causes et des responsabilités possibles des pathologies (conditions physiques) de la personne accompagnée, p. ex. le tabagisme, les habitudes alimentaires, le manque d’exercice, la consommation ou l’abus de substances, etc. L’accompagnateur doit toujours veiller à faire preuve d’empathie, de compassion et d’humilité.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
158. Qu’est-ce que le coma ? Date de publication : 20 mai 2020
Le coma, c’est un sommeil profond qui peut survenir naturellement, à la suite d’un incident traumatisant ou en fin de vie, ou qui peut être induit artificiellement, comme par exemple pour les grands brûlés ou encore, en soins palliatifs, avec la sédation palliative.
Il est important de savoir que les personnes qui sont dans un coma naturel peuvent tout entendre ce qu’on leur dit et ce qui se dit autour d’eux. L’ouïe est le dernier sens à quitter le corps d’une personne en fin de vie.
Armés de cette connaissance, les proches et les soignants seront alors encouragés à continuer d’être en relation avec cette personne jusqu’à ce que son processus de fin de vie soit terminé.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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159. Chaque seconde a un sens. Date de publication : 3 juin 2020
En fin de vie, certains peuvent être portés à penser que la vie a moins de valeur. Pourtant, chaque seconde de la vie a un sens. Et plusieurs diront même que ce sont les moments les plus difficiles qui les ont le plus fait grandir. Ils se sont découvert des capacités et des forces qu’ils ne se soupçonnaient pas. Ils ont découvert une aptitude à la résilience et aussi à l’adaptation qu’ils n’auraient jamais imaginée ou pu prévoir avant de se retrouver en situation précaire. Quoi que ce soit que l’on fasse, on donne l’exemple aux autres, et on a un effet d’entraînement sur eux. Voilà qui vaut son pesant d’or. Les bénévoles accompagnateurs en fin de vie sont formés pour reconnaître et soutenir, le cas échéant, cette volonté, ce désir et cette quête chez les gens en fin de vie.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
160. Vivre au maximum en fin de vie. Date de publication : 17 juin 2020
Une fois rendu en fin de vie, c’est le temps ou jamais de vivre au maximum. Cela signifie qu’on peut se permettre des risques qu’on ne se permettrait pas autrement. Même si certaines choses seraient en temps normal non recommandables, en fin de vie, puisque, en quelque sorte, on n’a plus rien à perdre, parce qu’on sait que la fin approche, alors si on « triche » un peu dans notre alimentation pour se faire plaisir, pourquoi pas ? Si on a réellement envie d’une sortie au grand froid d’hiver, et qu’on risque d’attraper une pneumonie en raison de notre faible état, mais qu’on a une « bosse » de vivre cette expérience, bien emmitouflé, alors pourquoi pas ne prendre ce « beau risque » ? Les soins palliatifs sont dispensés dans cette optique. C’est très différent de l’approche curative.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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161. La présence Albatros pour alléger la fin de vie. Date de publication : 1er juillet 2020
Les proches des personnes en fin de vie peuvent être confrontés à des empêchements et à des limites quant à leur capacité d’être présents physiquement à l’approche du décès de leur être cher. Il faut parfois dormir à l’hôpital, un peu sur le qui-vive, et parfois plusieurs nuits. Certains ne bénéficieront pas de la prestation de compassion, qui a tout de même ses limites. Certains n’ont tout simplement pas les nerfs assez forts pour vivre cette attente à proximité de l’être aimé. C’est pour toutes ces raisons que l’accompagnement bénévole Albatros existe. La famille désire être rassurée qu’un accompagnement de qualité sera fait en son nom si elle ne peut être présente. Et c’est ce qu’elle obtient, gratuitement. Un journal-souvenir lui est même remis des accompagnements faits. Personne n’est obligé d’être là « jusqu’à la fin ». Les proches n’ont pas à se sentir coupables mais bien fiers d’avoir obtenu pour leur proche cet accompagnement de qualité, fort apprécié des personnes accompagnées. Les bénévoles Albatros peuvent même faciliter la visiocommunication ou encore les appels téléphoniques, pour cause de distances trop grandes, par exemple.
Les services Albatros d'acccompagnement en cas de maladie grave posant une menace potentielle à la vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
162. Éthique et morale en fin de vie. Date de publication : 15 juillet 2020
La formation Albatros enseigne aux bénévoles accompagnateurs la différence entre l’éthique et la morale, ce qui aide à respecter encore davantage la personne accompagnée dans son propre chemin de fin de vie. L’éthique, c’est une vision du bien et du mal qui est relative, alors que la morale est une vision absolue de la chose. Avec l’éthique, chacun décide pour soi-même ce qui est bien et ce qui est mal, selon les critères qui lui sont propres. L’accompagnant Albatros doit être tout à fait neutre et sans jugement par rapport aux choix et décisions de la personne accompagnée. Si l’accompagnant Albatros n’est pas à l’aise dans une situation ou une autre, il a le droit, et même le devoir, de se retirer. Son choix à lui doit également être respecté.
Les services Albatros d’accompagnement en fin de vie et en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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163. Les composantes de la douleur. Date de publication : 29 juillet 2020
La gestion de la douleur est un aspect central des soins palliatifs. Dans la formation Albatros, on apprend que la douleur a plusieurs composantes. Il y a le plan physique mais aussi le plan émotionnel. Qui n’a pas fait l’expérience suivante : Une fois que la cause ou la source de la douleur est identifiée, on dirait que la douleur diminue ? Pourquoi ? Parce que l’élément d’inquiétude qui vient de ne pas savoir ce qu’on a est dissipé. Et on est d’autant plus rassuré quand on entrevoit, et reçoit, le traitement correspondant. Ainsi, le plus serein on peut devenir et demeurer, le moins difficile la gestion de la douleur. Les bénévoles Albatros sont là pour contribuer à ce sentiment de bien-être chez les personnes accompagnées.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave posant une menace potentielle à la vie sont entièrement gratuits.
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164. Les composantes de la compassion. Date de publication : 12 août 2020
Pour être bénévole accompagnateur en fin de vie, il faut bien sûr être doté du sens de la compassion. Ce sentiment vient plus facilement et plus naturellement à certains qu’à d’autres. Cette qualité peut quand même s’acquérir et s’approfondir. Un facteur qui rend infailliblement une personne plus compatissante, c’est le fait d’avoir souffert soi-même. Avoir une expérience personnelle de quelque chose est toujours un avantage (bien que pas nécessairement indispensable). On comprend mieux le point de vue de la personne accompagnée. La souffrance nous change comme personne. Elle nous rend plus humain et aussi plus forts parce qu’elle exige de nous un combat. Elle vient chercher toutes nos ressources et au fait elle en créé des nouvelles. Elle nous donne ainsi un sentiment de fierté et de confiance. Elle nous rappelle en même temps l’heure juste concernant la fragilité humaine. En ce sens, la souffrance brise notre orgueil, et atténue un possible mépris, dédain ou jugement par rapport à la souffrance des autres.
Les services bénévoles Albatros d’accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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165. Quelle maladie doit-on avoir pour être accompagné par Albatros ?
Date de publication : 26 août 2020
Les services d’accompagnement Albatros ne se limitent pas aux personnes atteintes de cancer. Toute personne atteinte de toute autre condition devenue assez avancée ou compliquée pour constituer une menace potentielle à la vie peut être accompagnée : insuffisance rénale, pulmonaire, hépatique (foie) ou cardiaque, sclérose amyotrophique latérale, maladie de Parkinson, sclérose en plaques, fibromyalgie ou autres. Les familles ou la personne malade elle-même ne doivent pas hésiter à joindre directement l’organisme pour se prévaloir de son soutien bénévole, gratuit et bien formé. Ou encore, ils peuvent demander aux intervenants de l’équipe soignante de joindre l’organisme.
Les services bénévoles Albatros d’accompagnement en fin de vie ou en cas de maladie grave sont entièrement gratuits.
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166. Pourquoi faire appel à Albatros ?. Date de publication : 9 septembre 2020
Lorsqu’on vit est atteint d’une condition qui en est venue à menacer potentiellement notre vie, ça fait beaucoup à gérer. On veut connaître nos options de traitement. On veut décider en connaissance de cause si on désire suivre ou non quel traitement. On veut être capable d’en discuter non seulement avec l’équipe soignante mais aussi avec une personne qui ne risquera pas de projeter sur nous ses propres désirs et émotions. Une personne neutre, objective et détachée, qui accueillera et acceptera inconditionnellement nos sentiments et nos opinions, selon la situation qui nous est propre : nos forces physiques et mentales, nos relations familiales, les pour et les contre de chaque option, etc. En ventilant et en explorant le tout à haute voix avec cette personne, on arrive à trouver notre propre voie et à trouver la force de la présenter à nos proches. Parallèlement, l’écoute d’un bénévole Albatros peut aussi aider les proches à cheminer de sorte qu’ils puissent accepter et appuyer le chemin de vie retenu par la personne accompagnée. C’est un processus à long terme.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de condition potentiellement mortelle sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
167. Le relais du dernier souffle. Date de publication : 23 septembre 2020
Lorsqu’on quitte ce monde, les êtres chers qui nous survivent reçoivent de nous, d’une façon ou d’une autre, un petit quelque chose de nous appelé le « relais du dernier souffle », soit une façon de perpétuer la mémoire et la contribution de la personne en ce monde ainsi que le lien qu’on avait, et qu’on a toujours, mais différemment, avec eux. Si on est attentif, avant et après le décès, on aura des signes et des sentiments assez forts, qui se traduiront pour nous en idées et projets remplis de vie et de promesse. Par exemple, Mme Pierrette Froment Savoie, lorsque son jeune fils est décédé du cancer, a senti le besoin de donner un sens à son décès en acceptant que la maison de soins palliatifs bien connue de Gatineau, la « Maison Mathieu-Froment-Savoie », porte le nom de son fils. Il peut y avoir des « petites » missions, et des plus grandes.
Les services Albatros d’accompagnement en cas de maladie grave ou en fin de vie sont entièrement gratuits.
Isabelle et Ward O’Connor
168. Bien choisir et préparer son procureur, son mandataire ou son proche aidant. Date de publication : 7 octobre 2020
À un moment donné, la plupart d’entre nous arriverons à un stade où nous aurons besoin de l’aide d’une autre personne pour la gestion de nos biens et de nos soins de santé. Soit que nous serons affaibli de sorte qu’on ait besoin de l’aide d’un proche aidant, soit que nous serons incapacité physiquement, ce qui nécessitera qu’on se fasse aider de notre procureur, soit que nous serons incapacité physiquement et cognitivement, ce qui nécessitera qu’on se fasse aider de notre mandataire. Souvent, l’une de ces personnes peut aussi agir comme liquidateur testamentaire par la suite. Il faut bien choisir et bien préparer ces personnes pour leur rôle. Elles doivent bien comprendre qu’elles travaillent pour nous, pour maximiser notre bien-être sur tous les plans, y compris l’optimisation de nos communications avec les autres, pour nous représenter et pour exécuter nos désirs et volontés, dans la mesure du possible. Pour aider dans cette préparation, Albatros diffuse gratuitement le Guide du procureur, du mandataire et du proche aidant réalisé par les Publications Vivere. Vous pouvez le demander par courriel à viverecanada@gmail.com.
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Isabelle et Ward O’Connor
169. Le défi en fin de vie. Date de publication : 21 octobre 2020
Lorsqu’une personne arrive en fin de vie, il se peut qu’elle reste accrochée au stade du déni. Il n’est pas évident pour les proches de composer avec cela. Les proches voient bien la progression de la maladie et les soignants confirment que la fin approche. Mais que faire si, en raison de ce déni, l’être cher nous assure qu’il ou elle n’a pas besoin que nous allions la voir, qu’elle va bien et que la fin est toujours « très loin » ? Ce n’est pas qu’elle ne veut pas nous voir, c’est plutôt qu’elle ne veut pas voir la réalité. Alors il s’agit, dans pareil cas, d’aller la voir quand même, pourvu que lorsqu’on la visite, elle semble tout de même heureuse de nous voir. On peut éviter de la contrarier et de s’obstiner avec elle concernant le temps qu’il lui reste. Mais au moins on aura la satisfaction de l’avoir vue dans les derniers temps de sa vie. Par contre, si elle semble contrariée de notre visite, vaut mieux, bien sûr, distancer les visites autant que possible.
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Isabelle et Ward O’Connor
170. Le temps d’une vie. Date de publication : 4 novembre 2020
Comme la vie passe vite ! En un éclair, nous voici rendus au crépuscule. Tous le constatent et l’affirment : plus on avance en âge, plus le temps semble passer vite. Et comme il semble difficile de saisir le moment présent, qui nous file entre les doigts, alors que déjà, demain est à nos portes et qu’aujourd’hui s’est transformé en souvenir. Le moment présent est un cadeau. Il a toujours la même valeur, même s’il nous reste qu’une seule journée à vivre. Il faut savoir le déballer et toujours s’émerveiller comme au premier jour. Les soins palliatifs ont ce but. Ils comprennent un accompagnement bénévole de gens formés pour nous aider à retrouver cet émerveillement, même dans la souffrance et la perte. Même que pour plusieurs, la fin de vie est une aventure, car ils ont bien hâte d’enfin pouvoir voir ce qu’il y aura après, ce qui est annoncé par plusieurs religions comme extraordinaire et éternel. Les bénévoles Albatros demeurent neutres au niveau religieux mais ils soutiennent les personnes accompagnées dans leurs croyances personnelles, quelles qu’elles soient.
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Isabelle et Ward O’Connor
171. Le refus de traitement en fin de vie. Date de parution : 18 novembre 2020
C’est la personne en fin de vie choisit le parcours qui sera le sien. Il se peut, par exemple, qu’elle préfère refuser traitements et examens et avoir plutôt recours à de bons soins palliatifs (non curatifs) pour la maintenir le plus confortable possible jusqu’à ce que sa condition vienne à son terme naturel. En effet, les soins palliatifs, lorsque bien appris et bien appliqués, sont des plus efficaces en ce sens. Les quelques souffrances qui échappent aux soins palliatifs peuvent être compensées par la sédation palliative, soit un coma induit qui est administré non dans le but de causer la mort mais bien de seulement soulager la souffrance. La personne meurt pendant son sommeil, pas à cause de la sédation mais bien à cause de sa condition. Il s’agit donc alors d’une mort naturelle, bien que la sédation requise puisse parfois être assez puissante pour avoir comme effet secondaire d’anticiper quelque peu le moment de la mort. Les soins palliatifs sont un droit et chacun doit en être informé et pouvoir y avoir accès. Il ne faut pas hésiter à les réclamer.
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Isabelle et Ward O’Connor
172. Les soins palliatifs en temps de pandémie. Date de publication : 2 décembre 2020
La pandémie est en voie d’accélérer la progression des soins à domicile. Garder les gens vulnérables à la maison les protège des risques liés aux établissements de santé (milieu de vie collectif avec d’autres personnes vulnérables, va-et-vient de personnes). Les soins palliatifs font partie des soins à domicile possibles. Ceux-ci permettent aux gens en fin de vie d’être le plus confortable possible, à la maison, et leurs évitent des visites à l’urgence ou à l’hôpital. Leurs intervenants et proches aidants les visitent à la maison, ce qui réduit le va-et-vient en établissement. Il ne faut jamais hésiter à demander les soins palliatifs.
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Isabelle et Ward O’Connor
173. Accès aux soins palliatifs. Date de publication : 16 décedmbre 2020
Certains résidents de résidences intermédiaires (RI) (RPA pour personnes semi-autonomes ou non-autonomes) et de résidences privées pour aînés (RPA) constatent que l’accès aux soins palliatifs leur est refusé par l’administration de leur lieu de résidence, que les intervenants de la santé spécialisés en soins palliatifs (soins de confort en fin de vie) ne sont pas autorisés à accéder à ces lieux de résidence pour les soigner. Ils découvrent alors dans leur bail une clause précise selon laquelle si les soins palliatifs sont requis, la personne devra quitter la résidence. Il est donc très important de lire tous les détails d’un bail de RI ou de RPA avant de signer ledit bail, et de s’assurer qu’une telle clause n’y figure pas. Les RI et les RPA sont des domiciles et ne doivent pas être coupées des soins à domicile, et ce même en temps de pandémie.
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Isabelle et Ward O’Connor
174. Qu'est-ce que la reformulation ? Date de parution : 30 décembre 2020
En fin de vie, comme à tout autre moment de la vie, l’écoute signifie l’accueil du vécu de l’autre. La technique à utiliser s’appelle la reformulation. Il s’agit de porter attention à ce que la personne nous dit et d’y déceler ce qu’elle vit intérieurement. Il faut tout d’abord ne pas interrompre la personne, demeurer silencieux, avec une grande attention juste pour l’autre personne, dans une grande disponibilité de cœur. Une fois qu’on sent que la personne a pu évacuer ses sentiments et émotions, on lui fait sentir et comprendre qu’on a entendu ce qu’elle a dit, qu’on a compris ce qu’elle nous dit entre les lignes. On lui pose la question : « Il me semble que selon ce que tu me dis, tu dois te sentir de telle façon ? » Le fait de se sentir entendue, que l’autre ait vibré à son vécu, pas juste dans la tête mais dans le cœur, ça désamorce et ça désarme profondément. L’essentiel est de faire miroiter à l’autre qu’on a bien vu dans son cœur, pas de tenter de changer ce qu’on a perçu, ni de le juger, ni de le critiquer. La personne ne se sent plus seule et là se trouve la clé de toute solution. Le mal est exprimé, partagé et reconnu. La voie est libre pour une résolution. Enfin, il est bon de passer un certain temps dans cette dynamique de reconnaissance.
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Isabelle et Ward O’Connor